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Le Canada sous pression pour autoriser l’importation de VÉ européens


Le Canada sous pression pour autoriser l’importation de VÉ européens Grosse comme une Chevrolet Bolt EV, la BYD Dolphin est en vente en Europe depuis cette année. En France, elle est offerte à partir de 33 990 € (environ 50 000 $).

Alors que le prix des voitures neuves ne cesse d’augmenter, des voix s’élèvent au Canada pour demander un accès élargi aux véhicules électriques européens. L’idée : modifier la réglementation canadienne, qui suit de près les normes américaines, afin de permettre l’importation de modèles qui ne sont actuellement pas certifiés ici. En toile de fond, une volonté de contourner les tarifs imposés par l’administration Trump sur les importations de véhicules.

Une coalition improbable : concessionnaires et militants VÉ

Cette proposition, d’abord avancée par certains concessionnaires, est désormais soutenue par Mobilité Électrique Canada, un organisme de premier plan en matière de promotion des VÉ. Son président, Daniel Breton, n’y va pas par quatre chemins : « Si une voiture est assez sécuritaire pour rouler à 180 km/h en Europe, ne venez pas me dire qu’elle ne l’est pas ici. » Breton critique ouvertement les exigences de Transport Canada, notamment les ajustements requis pour les pare-chocs et les phares, qu’il juge excessifs et surtout protectionnistes. Il soutient qu’élargir l’accès aux modèles européens permettrait d’accélérer l’adoption des VÉ en rendant le marché plus diversifié et plus abordable.

Ottawa reste prudent

Du côté du gouvernement, la prudence demeure. Transport Canada rappelle que le contexte routier canadien diffère — plus de routes larges, des climats extrêmes, et une structure de tests différente de celle de l’Europe. « Les exigences de certification d’autres juridictions pourraient ne pas répondre aux besoins de sécurité des usagers de la route canadiens », affirme le porte-parole Hicham Ayoun à CTV News.

En clair : les routes canadiennes ressemblent davantage aux autoroutes américaines qu’aux rues étroites de l’Europe.

L’appui du public augmente

Un sondage mené auprès de 2 585 Canadiens révèle que 70 % des répondants sont en faveur d’une ouverture à l’importation de VÉ européens, certifiés selon les normes de l’UE. Ce soutien populaire pourrait forcer Ottawa à reconsidérer sa position, d’autant plus que cela s’inscrirait dans sa stratégie globale d’électrification des transports.

Une décision qui pourrait changer le marché

À l’heure actuelle, le Canada reste coincé entre les règles américaines et ses propres ambitions écologiques. Pour les consommateurs, cette réforme représenterait une bouffée d’air frais dans un marché dominé par des VÉ souvent trop chers ou peu adaptés à leurs besoins. Reste à voir si le gouvernement osera prendre une décision indépendante face aux pressions de son voisin du sud.

avec des renseignements de Carscoops

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