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Ferrari Roma

Tutte le strade portano a Roma


Tous les chemins mènent à Rome, ou Roma. Ce vieux dicton de l’époque médiévale nous ramène à Rome comme la cité du Pape et signifiait que tous les chemins menaient à Dieu ou à Rome où était le représentant de Dieu. Ferrari est un peu plus prosaïque dans son approche, mais veut marquer une nouvelle ère avec ce modèle.

Ferrari 2.0

C’est sous le coup de crayon de Flavio Manzoni que Ferrari semble s’ouvrir à une nouvelle approche. Le style qui se transmet de génération en génération depuis les débuts de la marque en 1947 opère ici un virage. On ne retrouve pas les repères habituels. Par exemple, il y a à l’avant une vraie calandre et un profil très épuré qui fait beaucoup penser à celui de chez Aston Martin. Les feux ronds à l’arrière qui sont un des plus grands symboles de la marque cèdent la place à des feux aplatis qui étirent encore un peu la ligne qui se termine sur un porte à faux très court. Franchement, sans le cheval cabré et le nom Ferrari sur la voiture, on se croirait ailleurs. Il y a naturellement une raison à cette démarche. Ferrari veut s’adresser à une nouvelle clientèle et estime que 70 % des acheteurs de Roma seront de nouveaux clients de la marque. Donc, même si elle différente, l’esthétique reste très réussie.

Une mécanique qui sait s’exprimer

Une chose qui heureusement ne change pas est la présence d’une mécanique d’exception. Ferrari a conservé le merveilleux bloc V8 de 3,9 litres turbo qui a fait le bonheur des modèles comme la 488 et la Portofino. Fort de ses 611 chevaux, la Roma se veut la Ferrari la plus docile à ce jour. Parfaite pour les apprentis conducteurs, elle est incroyablement facile à conduire. Elle sera très confortable sur un grand boulevard à basse vitesse et ne poussera pas de complaintes prises dans un bouchon de circulation. Elle est extrêmement civilisée. Vous n’avez qu’à mettre la Roma en mode auto à l’aide d’une petite manette sur le tableau de bord et la boîte automatique enfile les rapports rapidement sans souci. Si les choses deviennent plus sérieuses, il y a aussi un mode manuel avec palettes au volant et pas moins de cinq modes de conduite (Normal, Sport, Sport+, Race et Wet) qui vous permettent de voir ce que la bête a dans le ventre. Lorsque vous approchez la ligne rouge à 7 500 tr/min, le volant s’illumine graduellement de points rouges (comme en F1) et donne le moment optimal avec le point bleu pour changer de rapport. La boîte séquentielle à double embrayage lit dans vos pensées tellement elle est rapide. Vous avez donc le double avantage d’une voiture qui se comporte comme une grosse berline tranquille en ville et d’une GT débridée si vous trouvez une route qui vous permet de faire chanter la mécanique.

Un intérieur repensé

Ferrari a décidé de faire un saut assumé au 21e siècle dans cet habitacle un peu déroutant.  Vous avez des tablettes tactiles qui actionnent le régulateur de vitesse adaptatif, des touches affleurantes pour le volume de la radio et les rétroviseurs, la climatisation et les autres informations qui se trouvent dans la tablette centrale tactile rectangulaire. Même le passager a son écran, lui donnant le contrôle de certaines fonctions comme la climatisation et le chauffage. Ferrari a continué sa tradition en mettant aussi plusieurs fonctions sur le volant comme les clignotants et les essuie-glaces. Le klaxon est bien la seule chose que vous allez sans doute découvrir du premier coup. Il vous faudra des semaines, voire des mois pour vous y retrouver pour le reste. À vouloir mettre autant de fonctions près du conducteur, l’environnement ressemble à celui d’un cockpit de F1. Après seulement trois jours avec la voiture, il fallait déjà nettoyer le tableau de bord au lave-vitre.

Vous avez droit à une disposition 2+2 dans le style d’une Porsche 911 et un petit coffre qui est pas mal pour une exotique. Le surplus de bagages ira aux sièges arrière qui ne peuvent pas vraiment servir à autre chose.

La Dolce Vita sur la route

Une fois que vous avez fait abstraction de l’habitacle distrayant et un peu compliqué, vous allez tout à coup réaliser que vous êtes très bien assis. Le moteur en position centrale avant offre un poste de conduite reculé. La position de conduite est parfaite, le maintien fait un sans-faute et comme nous le mentionnions plus haut, la Roma est très docile. Si vous avez simplement envie de vous balader sur une petite route, elle passe les huit rapports rapidement pour garder le moteur à bas régime. Notre régime moteur était à 1 200 tr/min à 115 km/h sur l’autoroute. Le mode sport est celui que nous utilisions par défaut. Si vous avez envie de voir ce qu’elle a dans le ventre, vous avez une petite touche M sur la console centrale qui passe le relais aux grandes manettes en aluminium fixe et vous permet de faire chanter le moteur. Vous serez en mesure de faire un 0-100 km1h en 3,2 secondes. Ferrari annonce un 0-200 en 9,3 secondes, je n’ai pas osé vérifier cette donnée sur nos routes pleines de patrouilles policières durant les vacances d’été. La boîte double embrayage à huit rapports qui vient de la SF90 est très précise et ultrarapide. Ajouter à cela un centre de gravité très bas et des freins qui reculent l’orbite de vos yeux tellement ils mordent et vous avez une vraie machine de guerre. Vous avez aussi pour la première fois un mode Race sur un modèle Grand Tourisme. Il met la voiture en mode attaque en jouant sur l’équilibre du châssis et en reculant le moment d’intervention des aides à la conduite. Vous allez faire danser l’arrière si vous poussez un peu, mais la réaction est progressive et se maîtrise assez bien.

Conclusion

Nouvelle page dans l’histoire de Ferrari, la Roma se distingue par sa conduite coulée, son confort de roulement et son intérieur techno. Pour une nouvelle génération d’acheteurs qui vont découvrir le nouveau visage de Ferrari. La Ferrari de tous les jours vous coûtera un peu plus de 255 000 $ sans option.

Forces

Conduite facile et agréable

Moteur compétent

Ligne intemporelle

 

Faiblesses

Places arrière inutiles

Technologie compliquée

Un prix qui n’est pas à la portée de tous

 

 

 

 

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