Joe Biden veut que les constructeurs automobiles américains s’engagent à produire 40 % de véhicules électriques d’ici 2030
L’agence Reuters publie une nouvelle qui souligne que le gouvernement américain a demandé à ses constructeurs automobiles de soutenir un engagement volontaire visant à ce qu’au moins 40 % des ventes de nouveaux véhicules soient électriques d’ici 2030.
Réduire les gaz à effet de serre
L’administration Biden doit présenter la semaine prochaine des propositions de révision des normes d’émissions des véhicules jusqu’en 2026. Les sources ont déclaré que l’objectif volontaire pour les véhicules électriques pourrait atteindre 50 %, mais elles ont souligné qu’aucun accord n’avait été conclu avec les constructeurs automobiles et que de nombreux détails restaient en discussion, notamment la question de savoir si cet engagement inclurait divers types d’hybrides essence-électricité.
De la résistance de la part des syndicats et des constructeurs
De tous les joueurs impliqués, Stellantis est le seul qui s’est montré positif disant qu’elle visait à ce que plus de 40 % des véhicules américains soient à faibles émissions d’ici 2030. Ford et GM ont refusé de commenter. ON sait que les deux entreprises avaient fixé des objectifs semblables, mais, en 2035. Pour leur part le syndicat des travailleurs automobiles (UAW), n’est pas en faveur de ce mandat, avertissant qu’ils pourraient mettre certains emplois en danger.
Pas assez ou trop contraignante
Même au sein du gouvernement, les opinions divergent. Certains démocrates voulaient serrer la vis encore plus fort en imposant des objectifs calqués sur ceux de la Californie qui a fixé à 2035 la date d’élimination progressive de la vente de nouveaux véhicules légers à essence.
L’Administration nationale de la sécurité routière (NHTSA) et l’Agence de protection de l’environnement (EPA) examinent actuellement le démantèlement des normes d’économie de carburant prévu par l’ancien président Donald Trump en mars 2020. Trump a exigé des augmentations annuelles de 1,5 % de l’efficacité jusqu’en 2026, bien en deçà des hausses annuelles de 5 % fixées en 2012 par l’administration du président Barack Obama.
Les règles proposées par M. Biden, qui couvriraient la période 2023-2026, devraient être similaires, en termes de réduction globale des émissions des véhicules, à l’accord conclu en Californie en 2019 avec certains constructeurs automobiles, qui vise à améliorer l’économie de carburant de 3,7 % par an, selon des sources proches du dossier. Les exigences de 2026 devraient dépasser les améliorations annuelles de 5 % prévues par l’ère Obama.
En mars, un groupe de 71 démocrates de la Chambre des représentants des États-Unis a exhorté M. Biden à fixer des règles strictes en matière d’émissions afin de garantir que 60 % des nouvelles voitures particulières et des nouveaux camions vendus ne produisent aucune émission d’ici 2030.
Lors d’un sommet mondial sur le climat cette année, les États-Unis se sont engagés à réduire leurs émissions de 50 à 52 % d’ici à 2030, par rapport aux niveaux de 2005.
En avril, une douzaine de gouverneurs d’États, dont la Californie, New York et le Massachusetts, ont exhorté M. Biden à approuver l’interdiction de la vente de nouveaux véhicules à essence d’ici 2035.
Avec des renseignements de Reuters