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Land Rover Defender 1989

Une expérience en dents de scie


Depuis toujours, les produits Land Rover sont reconnus comme les meilleurs pour servir lors d’aventures hors routes. Demandez aux spécialistes de discourir sur leurs capacités et les mots qui sortiront de leur bouche ne seront qu’élogieux.

 

Malheureusement, il y a une autre réputation que traînent les produits Land Rover et elle a trait à leur côté… capricieux.

 

Et, toujours aussi tristement, les deux sont indissociables.

 

Un hommage… différent

 

Le but ici n’est pas de cracher sur les produits de la marque, loin de là. Plutôt, on leur rend hommage différemment. Oui, sans blague.

 

Lors d’un voyage effectué il y a quelques années, je me suis retrouvé en escale sur l’île de Saint-Kitts, dans les Caraïbes. Je m’étais inscrit à une excursion proposant la découverte de l’arrière-pays en 4×4. La marque du 4-4 en question était mise en évidence dans les publicités. Nous en parlions ; la réputation de Land Rover dans ce domaine est connue et reconnue.

 

C’est vendeur.

 

En fait, partout où l’on fait arrêt dans ce coin du monde, les vieux produits Land Rover sont toujours sur la route. Capables, robustes, serviables, compétents…, mais pas fiables.

 

Et notre hommage, il est là. Pour que des gens et des entreprises leur fassent inexorablement confiance malgré leur caractère singulier, ça témoigne d’une seule et même chose ; ils n’ont pas leur égal.

 

Un nouveau Jeep

Le modèle Defender que l’on vous présente fête cette année ses 32 ans. En tant que modèle, il a vu le jour en 1983 par la compagnie et a été commercialisé sous ce nom jusqu’en 2016 dans les parties du monde où il était encore commercialisé. Son allure a peu changé au fil du temps. Mais voilà qu’il revient en force cette année, sous un style des plus moderne et réussi, il fait l’avouer.

 

Mais revenons à la base. En vérité, c’est en 1948 que l’aventure commence alors que Land Rover lance un véhicule inspiré par le Jeep américain de Willys. L’ironie, c’est que la compagnie, qui produisait des véhicules de luxe avant la guerre, ne pouvait plus poursuivre dans ce domaine en raison de restrictions en vigueur sur la disponibilité de certains matériaux, mais aussi parce que la demande pour ce type de produit n’était plus là. Pire encore, l’usine de Coventry où Land Rover opérait avait été rasée pendant la guerre.

 

En conséquence, on a pris une autre direction. C’est alors qu’est né le projet d’un véhicule d’inspiration militaire surtout pensé pour le monde agricole.

Séries I, II et III

 

Entre 1948 et 1985, Land Rover produira son véhicule tout-terrain et le vendra en grand nombre partout à travers le monde. En 1970, la compagnie atteint des records qui n’ont jamais été égalés pour ce modèle ; plus de 55 000 unités de la Series II (La IIA, en fait) étaient écoulées.

 

Partout à travers le monde, on retrouvait des versions en utilisation, que ce soit pour un usage personnel, militaire ou professionnel.

 

Au début des années 80, l’introduction du Defender faisait de lui le successeur parfait au modèle Series III, dont la production sera abandonnée peu après.

 

En quelque sorte, la tradition continuait.

 

Notre Land Rover Defender 1989

 

Le véhicule que nous vous présentons cette semaine faisait partie, il y a sept ans, du parc de la compagnie Greg’s Safaris, établie dans la capitale de Saint-Kitts, Basseterre. Cette entreprise (souhaitons qu’elle existe toujours après la pandémie) propose aux touristes qui visitent la région une gamme d’excursions de type Safari. C’est à l’une d’entre elles que je m’étais inscrit.

 

Rapidement, les choses se sont gâtées. À peine notre périple entrepris, le Land Rover à bord duquel nous étions voyait son moteur s’éteindre, au grand désarroi de notre guide qui voyait ses revenus de la journée s’envoler en fumée. Toute tentative de remise en marche s’est avérée vaine ; le moteur ne faisait que s’emballer.

 

On nous a alors promis la venue d’un mécanicien. Chez nous, nous aurions pu espérer le voir dans un délai d’une quinzaine de minutes. Là-bas, où le rythme de vie n’est pas le même, il a fallu attendre un peu plus longtemps, disons. Ce qui est encore plus ironique, c’est que notre panne est survenue à quelques mètres seulement de l’édifice qui sert de siège social à la compagnie.

 

C’est à ce moment que l’idée m’est venue de réaliser quelques photos dudit Land Rover.

 

Lorsque le mécanicien s’est enfin pointé, il a été mis au parfum. On lui a expliqué que plusieurs tentatives de redémarrage avaient été faites, toutes sans succès. Il a jeté un coup d’œil sous le capot, est monté à bord, a tourné la clef et… le Land Rover a démarré… en moins de deux secondes.

 

Une blague ? Mais non. Plutôt, la triste réalité d’un véhicule capricieux.

 

Nous avons alors repris la route.

 

Je vous laisse deviner la suite. Oui, une deuxième panne. Là, c’en était assez et la proposition fut faite à notre guide de nous ramener à bon port. Au fil des conversations radio que nous pouvions entendre entre ce dernier et les responsables de la compagnie, nous avons compris qu’au moins un autre Land Rover avait éprouvé des ennuis.

 

Une question d’entretien et de ressources là-bas ? C’est possible, mais l’entreprise qui gère ces véhicules appartenait à un Américain qui sait plus que quiconque à quel point le genre de mésaventure que nous avons connue n’est jamais bon pour les affaires.

 

Si j’avais à parier, je mettrais un petit deux sur le caractère ondoyant du produit.

 

Néanmoins, on continue de s’en servir. Pour attaquer les pires sentiers, ça demeure le maître.

 

Ce qui est encore plus drôle, c’est que lors d’un voyage précédent, j’avais aussi sélectionné cette activité qui avait été annulée. Pourquoi ? En raison d’un problème mécanique avec le véhicule. Trop drôle, quand même !

 

Certains diront que je n’étais pas dû. D’autres avanceront la maxime « jamais deux sans trois. »

 

On verra bien, car je prends le volant d’un Land Rover Defender la semaine prochaine.

 

Conclusion

 

Ma relation avec les produits Land Rover est digne d’un Karma. Même lors d’essais de véhicules neufs, j’ai été aux prises avec des problèmes d’ordre électroniques (des rétroviseurs qui refusent de se déployer, témoins lumineux qui scintillent dans le tableau de bord, etc.).

 

Un hasard ? Peut-être, mais compte tenu de la réputation de la compagnie…

 

Il faut rester positif, toutefois. La fiabilité des modèles de la compagnie ne peut que s’améliorer avec le temps.

 

Et, un jour, j’aurai l’occasion de compléter l’excursion en Land Rover proposée par l’équipe de Greg’s Safaris. Un jour, si nos vies normales finissent par revenir.

 

Fiche technique

Marque : Land Rover

Modèle : Defender

Année : 1989

Production : 23 437

Prix : n. d.

Moteur : V8 de 3,5 litres

Transmission : manuelle à cinq rapports

Puissance : 133 chevaux @ 5000 tr/min

Couple : 187 livres-pieds @ 2000 tr/min

Modèles similaires en 1989 : Dodge Ramcharger, Ford Bronco II, GMC Jimmy, Isuzu Trooper, Jeep Grand Wagoneer, Mitsubishi Montero

 

 

 

 

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