Le constructeur russe de camions Kamaz se tourne vers les prisons pour combler son déficit de main-d’œuvre

La pénurie de main d’œuvre est à l’échelle mondiale et le plus grand constructeur russe de camions, Kamaz envisage de faire travailler des prisonniers dans ses plus grandes usines de fabrication pour compenser un déficit de main-d’œuvre, a déclaré vendredi le PDG Sergei Kogogin.
4 000 prisonniers au travail
« Nous évaluons comment appliquer le programme de travail élaboré par le service pénitentiaire fédéral », a déclaré M. Kogogin aux journalistes. L’entreprise est confrontée à une pénurie de 4 000 personnes dans ses installations de production de Naberezhnye Chelny, une ville industrielle située à plus de 900 kilomètres à l’est de Moscou, a-t-il ajouté. Elle y compte 24 000 employés. La société, qui est détenue à 47 % par le conglomérat d’État Rostec et à 15 % par Daimler, a déjà fait venir des travailleurs migrants d’Ouzbékistan et envisage maintenant de se tourner vers les prisons russes pour trouver des ouvriers, a-t-il ajouté.
Source : Reuters