Les 60 ans de Toyota à travers le Canada, Jour 8 : d’Oshawa à Waterloo, en Ontario
La huitième journée du périple de Toyota à travers le Canada, qui vise à célébrer les 60 ans de la marque au pays, nous a fait tourner en rond dans la région de Toronto.
La raison était bien simple ; des arrêts à deux centres importants opérés par la compagnie dans la région, ainsi qu’une bouchée au siège social de l’entreprise.
Nous avons pris le volant du Land Cruiser lors de cette journée où le nombre de kilomètres avalés a été bien moins important
Premier arrêt : le centre de distribution des pièces de Toyota
Une logistique impressionnante
Comme son nom l’indique, le centre de distribution des pièces de Toyota est l’endroit où sont envoyées partout au pays les pièces que réclament concessionnaires et consommateurs pour la réparation de véhicules.
Situé à Clarington, en Ontario, l’endroit est tout neuf, lui qui a été inauguré en 2020. Il est là pour servir tout l’est du Canada. Le bâtiment s’étend sur une superficie de 350 000 pieds carrés, et est érigé sur un terrain de 30 acres.
L’organisation est impressionnante. Aussitôt les commandes reçues, les quelque 150 employés s’affairent à mettre les pièces demandées à bord de contenants destinés à des endroits bien précis. Tout est ensuite chargé à bord de camions (et ensuite de trains dans certains cas) pour être livré bien souvent le lendemain aux concessionnaires qui ont effectué des demandes de pièces.
Tout est réglé au quart de tour, et s’inscrit dans une philosophie d’organisation qui est toujours à la recherche de l’excellence. Remarquez que ce n’est pas unique à travers l’industrie, mais le modèle Toyota est assurément l’un des plus rodés.
Le siège social
Ensuite, notre prochain arrêt prévu était pour le dîner aux quartiers généreux de Toyota, situés à Cambridge. Je vous épargne les détails du buffet. Ce qui a retenu mon attention, ce sont les vieux véhicules qui étaient sur place, dont une Corolla Sprint des années 60, une Corolla GTS des années 80, ainsi qu’un Land Cruiser de la fin des années 90, un véhicule toujours utilisé par son propriétaire pour ses aventures hors route.
Nous avons aussi assisté à la remise d’un chèque de 500 000 $ de Toyota envers la clinique Providence Healthcare de Scarborough, un endroit qui se spécialise entre autres pour aider les personnes en perte de mobilité à se déplacer plus facilement. Le don va permettre la modernisation des équipements.
Toyota devait bien nous montrer à quel point elle était engagée dans la communauté. C’est de bonne guerre.
Le centre PPO
Notre dernier arrêt de la journée était prévu au centre de distribution des véhicules de Toyota, communément appelé le PPO (Post Production Operation), situé à proximité des bureaux de la compagnie.
Là, nous avons appris des choses intéressantes. En fait, ce centre traite entre 280 et 400 véhicules par jour, selon les situations. Les véhicules qui y transitent viennent d’autres usines de Toyota, qu’elles soient situées aux États-Unis ou outre-mer. Dans ces cas, les modèles ne portent pas nécessairement tous les équipements des versions réservées au marché canadien. Elles profitent alors des mises à jour nécessaires pour pouvoir être ensuite livrées aux clients avec le bon équipement.
Les modifications apportées peuvent inclure l’ajout de tapis, de logos spécifiques, d’étiquettes, de seuils de portes reliés à un ensemble vendu au Canada, de manuels du propriétaire, etc. Les employés, que l’on compte au nombre de 18, héritent d’un véhicule à traiter. Ils scannent le code-barre qui est apposé sur ce dernier, ce qui leur indique ce qu’ils doivent installer. Après avoir posé ou ajouté un élément, ils le scannent, et ce dernier apparaît immédiatement comme installé sur l’écran de travail. De cette façon, rien n’est oublié.
Les véhicules sont ensuite conduits à l’extérieur, à l’intérieur d’une rangée (numérotée) de livraison précise, avant de prendre la route ou le train vers leur destination.
C’est le genre d’étape à laquelle on ne pense pas trop lorsqu’il est question de la fabrication et de la livraison d’un véhicule. Les modèles qui sont construits au Canada ne passent pas par ce centre, car ils sont préparés directement à l’usine, avec leurs spécifications canadiennes.
En quittant le centre, notre prochain arrêt était à l’hôtel, à Waterloo, d’où nous allions nous élancer le lendemain pour atteindre North Bay, quelque 420 km au Nord. Avant ce départ, une visite de l’usine de production de Toyota était au menu.
Tous les détails dans notre prochain article.