Lexus NX350h
Lexus a revu son petit VUS NX pour 2022 et c’est une mise à jour qui fait le plus grand bien à ce modèle… à condition de choisir la bonne version. Car il existe en réalité quatre NX : le NX250 est la version de base. Viennent ensuite le NX350, le NX350h et le NX450h+. Les deux derniers, ceux qui ont un « h » dans le nom, ce sont des versions à moteur hybride des deux autres.
Le NX250 se vend à partir de 50 140 $. Le NX 350h coûte pour sa part 52 640 $, soit 2500 $ de plus. Cela lui permet de profiter des atouts d’un moteur électrique d’appoint qui fait passer sa puissance de 203 à 240 chevaux. Surtout, ça réduit sa consommation moyenne de 9,4 litres aux 100 kilomètres à environ 7 litres aux 100 kilomètres. C’est une réduction de 25 % de sa consommation. C’est comme si on faisait passer le prix de l’essence à la pompe de 2,06 $ à 1,54 $. C’est quand même assez appréciable.
Et vu la différence de prix, on serait un peu fous de ne pas recommander d’opter pour le modèle hybride. Surtout dans le contexte où le NX est avant tout un VUS urbain et que la technologie hybride, en fin de compte, c’est en ville qu’elle démontre le mieux son potentiel.
La preuve : j’ai réussi à descendre à 6,9 litres aux 100 kilomètres ma consommation moyenne durant la première partie de mon essai qui s’est étirée sur trois jours. Les trois jours suivants ont été passés sur l’autoroute et ma consommation moyenne a grimpé à presque 8 litres aux 100 kilomètres.
Cela dit, dans un cas comme dans l’autre, vous ne manquerez pas vraiment de puissance, que ce soit pour accélérer au feu vert ou pour passer dans la voie de gauche sur l’autoroute. Il faut par contre s’habituer au comportement très particulier de la motorisation hybride de Lexus (qui est la même que celle de Toyota, on s’entend).
Car le moteur à essence et le moteur électrique sont jumelés via une boîte de transmission à variation continue qui est très linéaire. Pas de passage de rapports quand on accélère. En revanche, on sent les à-coups quand le moteur à essence prend le relais sur le moteur électrique. Car celui-ci peut sous certaines conditions fonctionner seul. Mais ces conditions sont très limitées : l’affaire de quelques centaines de mètres et à basse vitesse surtout.
Bref, tout cela donne un véhicule plus confortable que sportif. Mais avec une gueule ultramoderne qui, étonnamment, fait tourner les têtes.
À bord, on a de la place pour trois enfants à l’arrière, mais pour les adultes, disons que c’est plus sage de se limiter à deux occupants. À l’avant, les sièges sont confortables, mais ce n’est pas la première chose qu’on remarque.
Ce qu’on remarque, c’est que Lexus a décidé d’abandonner son fameux pavé tactile que tout le monde détestait tant. On trouve désormais un bel écran panoramique et tactile. On peut activer CarPlay d’Apple ou Android Auto de Google en version sans fil. Et on n’a plus à sacrer à chaque fois qu’on veut changer de chanson ou de volume.
C’est un gros plus. Lexus a aussi eu la bonne idée de rendre tactiles les commandes au volant. Ce qui fait que quand on les effleure du pouce, on voit dans l’affichage tête haute les commandes qu’on peut exécuter. C’est original et pour une fois, c’est fonctionnel et même très pratique.
C’est donc un pas dans le bon sens pour Lexus. C’était à peu près temps, vous me direz, et je suis bien d’accord. Le petit VUS urbain qu’est le NX est un choix très surprenant à considérer si vous souhaitez vous déplacer en ville dans un VUS qui n’est pas trop gros ni trop gourmand.