MINI Countryman JCW
Loin de l’anonymat électrique
Dans ce nouveau monde de VUS électrique beige, la Countryman JCW s’élève tel un monument au savoir-faire sportif, portant haut le legs de John Cooper, cet ingénieur britannique vénéré qui a insufflé une nouvelle vie au moteur central-arrière en Formule 1. Une épopée automobile qui trouve sa continuité dans les racines profondes des petites MINI, adulées dans le monde rallye. En 2025, MINI perpétue cette légende avec la Countryman JCW, un compromis familial sport de 312 chevaux.
Plus généreux
Le MINI Countryman a pris du volume. Il mesure 4 433 mm de long (contre 4 310 mm auparavant), 1 843 mm de large (1 822) et 1 656 mm de haut (1 557) a aussi vu son empattement porté à 2 692 mm (contre 2 670). Le design extérieur, tel une fresque impressionniste, dévoile des proportions plus grandioses, une silhouette droite et épurée, rehaussée par le logo John Cooper Works nouveau genre. Les éclats du drapeau britannique dans les feux arrière ajoutent une touche patriotique à cette composition. L’aérodynamisme, pareil à une symphonie de traînée minimale, confère à la JCW un coefficient de 0,26, la propulsant au sommet des voitures les plus effilées de sa catégorie.
Minimaliste dans sa présentation
À l’intérieur, l’orchestration du design révèle une partition épurée, une dualité de rouge et noir évoquant l’héritage sportif. Les espaces arrière, minutieusement orchestrés, offrent une flexibilité artistique, permettant aux sièges de s’étirer sur 13 centimètres. L’habitacle se transforme en une œuvre d’art, le tableau de bord revêtu de textile bicolore en polyester recyclé. L’espace cargo offre de 470 à plus de 1 450 litres pour ranger pas mal de choses.
Un écran rond, bien entendu
L’innovation, telle une montée en crescendo technologique, atteint son apogée avec l’écran OLED de 9,4 pouces, épicentre de commandes accessibles au toucher ou à la voix. Toutefois, dans cette symphonie technologique, quelques notes absentes, telles que l’aide au maintien de voie et la surveillance des angles morts, créent un léger désaccord.
La mélodie sous le capot
La mécanique de cette pièce maîtresse révèle un moteur turbo à quatre cylindres de 312 chevaux. Une danse mécanique orchestrée sur la plateforme partagée avec le BMW X1, conférant une dynamique de conduite digne d’un athlète. Huit modes de conduite, une palette de lumières au tableau de bord, et un système de freinage aux étriers rouges ajoutent des nuances à cette performance mécanique.
Un peu lourde
Cependant, au volant, une dualité s’exprime. Le poids imposant de 1 660 kg se ressent dans la direction, tandis que l’accélération frénétique jusqu’à 100 km/h en 5,6 secondes crée un crescendo impressionnant. La traction intégrale distribue sa puissance, offrant huit modes de conduite, dont le hors-route, une parenthèse audacieuse pour un véhicule de ce type.
Un prix à la mesure des performances
Les prix, dévoilés à 56 290 $ CAD, résonnent comme une mélodie tentatrice. Toutefois, prudence face aux nuances cachées – aucune option, taxes ni frais de transport inclus. Le prix final pourrait bien atteindre une note audacieuse de plus de 65 000 $.
Conclusion
La première rencontre avec la Countryman JCW demande à ce que l’on s’y attarde plus longtemps pour mieux juger sur un essai à plus long terme. Son format plus généreux séduira les familles en quête d’une évasion hors des sentiers battus des VUS conventionnels. Avec son rouage intégral efficace, sa puissance envoûtante, cette Countryman plus expressive charmera sans nul doute les amateurs de conduite, malgré quelques dissonances notables.
Nous avons apprécié la précision du rouage intégral, la puissance envoûtante, et l’accueil chaleureux de l’espace familial. Cependant, l’excédent de poids, la réponse perfectible de la direction et l’écran tactile exigeant une période d’adaptation ajoutent des notes moins harmonieuses à cette composition mécanique.