Nissan envisage de créer une chaîne d’approvisionnement pour les VÉS au Canada
Le Canada est en voie de se faire une réputation à l’échelle mondiale pour assembler les blocs de batteries et s’approvisionner en matériaux. Magna annonçait la semaine dernière des investissements de plus de 470 millions en Ontario et voilà que Nissan envisage le Canada comme site d’investissement dans la chaîne d’approvisionnement des véhicules électriques, selon Jérémie Papin, président de Nissan Americas.
Une nouvelle alliance qui pourrait profiter au Canada
La nouvelle alliance Renault-Nissan-Mitsubishi offre des coudées franches au constructeur japonais et le Canada constitue le 5e marché mondial pour Nissan. Nissan cherche à renforcer et à régionaliser l’ensemble de sa chaîne d’approvisionnement, surtout après les récentes perturbations et toute l’histoire de Carlos Gnosn qui a fortement retardé les projets de l’Alliance. Le Canada, a jouté Papin « a beaucoup à offrir lorsque nous examinons comment construire cette chaîne d’approvisionnement et comment y participer. » Au cours de la dernière année, l’Ontario et le Québec ont attiré des milliards d’investissements dans les VÉS.
Où ira Nissan ?
Voilà la question à 100 dollars. Toute l’industrie automobile est en Ontario, mais les coûts d’électricité les plus faibles sont au Québec, tout comme les matières premières dans la fabrication de batteries. Stellantis et LG Energy Solution, par exemple, ont annoncé l’an dernier leur intention de construire une usine de batteries de 5 milliards de dollars à Windsor, en Ontario, tandis que Volkswagen a choisi le Canada comme site possible de sa première usine de batteries en Amérique du Nord. À Bécancour, une usine de production de cathodes de 500 millions de dollars est en construction dans le cadre d’une coentreprise entre GM et Posco Chemical. La nouvelle installation fournira des matériaux de batterie qui seront utilisés dans les futurs véhicules électriques GM.
Nissan possède trois usines nord-américaines
Nissan possède deux usines de fabrication aux États-Unis et une au Mexique et prévoit une autre usine en sol nord-américain d’ici cinq ans. Pour le moment, seule la Leaf et l’Ariya sont entièrement électrique. Nissan prévoit électrifier l’ensemble de sa gamme, la demande sera donc grande en batteries. Nissan est aussi à examiner un pick-up électrique pour le marché nord-américain.
Avec des renseignements d’Automotive News Canada