Toyota croit que l’hydrogène remplacera le diesel d’ici 2035

Les moteurs diesel, longtemps populaires pour les pick-up, fourgonnettes et gros VUS, pourraient bientôt tirer leur révérence. Selon Toyota Australie, l’hydrogène prendra le relais dans la prochaine décennie, marquant un tournant majeur dans les stratégies de motorisation.
Un marché encore dépendant du diesel
En Australie, près de 50 % des ventes de Toyota au cours des huit premiers mois de l’année reposaient sur le diesel, grâce à des modèles comme le Hilux, LandCruiser, Prado, HiAce et Fortuner. Pourtant, Sean Hanley, vice-président aux ventes et au marketing de Toyota Australie, affirme que cette technologie n’a pas d’avenir au-delà de 2030. « Le diesel ne disparaîtra pas dans la prochaine décennie, mais au-delà de ça, je crois que l’hydrogène prendra le relais », a-t-il déclaré au média CarExpert.
L’horizon 2035 : l’essor attendu de l’hydrogène
Hanley anticipe une hausse significative des ventes de véhicules à hydrogène entre 2030 et 2035, au point où ils pourraient remplacer les modèles diesel.
Selon lui, l’hydrogène représente un choix logique :
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énergie propre,
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autonomie comparable à l’essence,
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infrastructure en expansion,
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coûts appelés à devenir compétitifs.
Une stratégie à contre-courant
Toyota continue de miser sur l’hydrogène, notamment avec sa berline Mirai et des prototypes de véhicules utilitaires. Or, la plupart des autres constructeurs ont abandonné la voie de la pile à combustible, préférant investir massivement dans les véhicules 100 % électriques à batteries.
Le grand défi demeure l’infrastructure : les stations à hydrogène sont encore rares en Amérique du Nord, alors que les bornes de recharge électrique se multiplient rapidement. Pour que la vision de Toyota se réalise, il faudra un effort collectif de l’industrie et des gouvernements afin de bâtir un réseau de ravitaillement viable.
Avec des renseignements de carexpert