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Les 10 véhicules les moins vendus au Canada au premier semestre 2025


Les 10 véhicules les moins vendus au Canada au premier semestre 2025

Le marché automobile canadien traverse une période de transition difficile. Après avoir atteint une part de marché record de 10,9 % pour les véhicules électriques en 2024, le retrait des incitatifs fédéraux du programme iZEV au début de 2025 a provoqué un effondrement des ventes. Au premier trimestre, la part des VÉ est tombée à 6,2 %, fragilisant plusieurs modèles qui comptaient sur ces subventions pour séduire les acheteurs.

Pour dresser la liste des pires ventes de 2025, les modèles de luxe, les véhicules abandonnés, ceux sans banquette arrière et ceux de plus de 100 000 $ ont été exclus. Ford et Tesla sont également absents, faute de données publiques.

Top 10 des véhicules les moins vendus au Canada (janvier-juin 2025)

10. Jeep Wagoneer — 732 ventes (-10 %)

Dans le segment très compétitif des VUS pleine grandeur, dominé par General Motors (68 % du marché), le Jeep Wagoneer peine à s’imposer. Les Tahoe, Suburban, Yukon et Yukon XL totalisent 7 910 ventes, soit 10 fois plus que le Wagoneer.

9. Jeep Gladiator — 660 ventes (-57 %)

Lancé avec l’ambition de marier le succès du Wrangler et la popularité des pickups, le Gladiator n’a jamais décollé. Après un sommet de 4 985 unités en 2022, ses ventes se sont effondrées : -46 % en 2023, -25 % en 2024 et un nouveau recul de 57 % cette année.

8. Toyota Sequoia — 535 ventes (+5 %)

Bien qu’en troisième génération, le Sequoia reste un produit de niche. Malgré un léger rebond, il demeure très marginal comparé au Toyota Tundra, qui a battu des records de ventes en 2024.

7. Hyundai Ioniq 6 — 534 ventes (-63 %)

Le design audacieux et la carrosserie de type berline de la Ioniq 6 la placent dans un marché restreint. Privée des subventions iZEV, la demande s’est effondrée, entraînant un recul de 63 % par rapport à 2024.

6. Nissan Armada — 491 ventes (+69 %)

Malgré une forte progression par rapport à 2024, l’Armada reste en terrain marginal. Son nouveau V6 turbocompressé séduit davantage, mais il demeure éclipsé par les Tahoe et Yukon, qui se vendent 10 fois plus.

5. Honda Prologue — 477 ventes (+5 863 %)

Le nouveau VÉ Honda, basé sur une plateforme GM Ultium, n’est vendu qu’en Colombie-Britannique, au Québec et en Ontario. Sa diffusion limitée explique son faible volume, bien que sa croissance statistique soit spectaculaire.

4. Dodge Charger — 422 ventes (-27 %)

Le passage à la nouvelle génération LB, qui propose des versions électriques et thermiques, n’a pas encore relancé les ventes. Sur les 422 unités écoulées, 62 étaient des anciens modèles et 360 des nouveaux.

3. Volkswagen ID.Buzz — 349 ventes

Lancé fin 2024, le combi électrique séduit peu, notamment en raison d’un prix de départ élevé (80 595 $). Ses ventes stagnent depuis son arrivée, avec seulement 166 unités écoulées au deuxième trimestre.

2. Toyota Crown — 211 ventes (-58 %)

La berline Toyota Crown peine à convaincre. Sa déclinaison Crown Signia, un crossover familial, surpasse largement la berline avec 1 017 ventes, soit près de cinq fois plus.

1. Nissan Leaf — 80 ventes (-93 %)

En pleine transition vers la troisième génération de la Leaf, les ventes du modèle actuel s’effondrent. Nissan mise désormais sur l’arrivée de la nouvelle Leaf et sur le succès croissant de l’Ariya (+31 % pour atteindre 1 680 ventes).

Une transition électrique ralentie

La fin des incitatifs fédéraux a bouleversé la dynamique du marché : plusieurs modèles 100 % électriques peinent désormais à séduire sans soutien financier, tandis que les VUS thermiques conservent une forte présence. Pour les constructeurs, la stratégie devra s’adapter à un marché canadien fragmenté où les prix, les autonomies et les subventions provinciales deviennent des facteurs clés.

Avec des renseignements de Driving.ca

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