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Scion iM 2016

L’Annuel de l’automobile 2016
Scion iM

25 000 $ (est.)

Par Michel Crépault

L’Annuel de l’automobile 2016

Nouveauté

Scion

iM

Ancienne Corolla, nouvelle Matrix

Par Michel Crépault

C’est un secret de Polichinelle : Scion a besoin de renfort aux États-Unis et au Canada si la gamme veut survivre. Or la direction a déjà dévoilé deux nouveaux modèles censés réussir là où les xD, xB et iQ ont échoué : l’iA et l’iM. La première ne sera commercialisée sous ce nom que chez nos voisins du Sud; chez nous, la berline se fera plutôt connaître sous l’appellation Yaris (votre Annuel vous en parle dans la section Toyota). Quant à l’iM, elle fera son petit numéro des deux côtés de la frontière, mais j’hésite à la qualifier de véritable nouveau modèle. En effet, l’iM est en réalité une version nord-américaine de la Toyota Auris vendue au Japon depuis 2006 (et en Australie en tant que Corolla à hayon).

Tour du propriétaire

Selon les stratèges de la mise en marché de Toyota, l’appellation iM n’a pas été choisie au hasard. Le « i » tient supposément pour « individualité » ou « intrigant », tandis que le « M » signifie « moderne », « magnétique » (son magnétisme est si puissant que vous serez irrémédiablement attiré vers elle…) et « multifaceted » en anglais, qui se traduirait en français par « multiforme » ou « multidimensionnelle » si on tient au mot en « m », mais qui souligne surtout les nombreuses facettes du véhicule, autant sur le plan visuel que pratico-pratique. Cela dit, il est très facile de jouer avec les mots – comme avec les chiffres d’ailleurs – et on se doutait bien que les « faiseux » d’image éviteraient les associations avec « imbécile » ou « merdique ».

L’opération « maquillage-en-nouveau-produit » a quand même donné lieu, le 19 novembre 2014, à la « primeur mondiale » au Salon de l’auto de Los Angeles de la Scion iM Concept. En fait, une Auris 5 portes déguisée en prototype à l’aide de pare-chocs et de bas de caisse agressifs, d’une suspension surbaissée, de roues en alliage de 19 pouces et de freins haute performance. Pour ensuite dévoiler à peine six mois plus tard la version de production au Salon de New York, Toyota n’a eu qu’à débarrasser le concept de son accoutrement de voiture de rallye du futur.

L’iM plus terre à terre exhibe des roues de 17 pouces et ses extrémités ont perdu de leur complexité mais demeurent tout de même assez torturées pour créer une impression sportive. Les enjoliveurs latéraux et la grille noire en alvéoles rappellent la FR-S. Au final, l’iM promène un look cool, mais point éminemment remarquable, tout en proposant l’aspect pratique qui accompagne forcément la configuration hayon. La teinte « Incrediblue » du proto est devenue Electric Storm Blue, en plus de cinq autres couleurs tout aussi vibrantes. Avec son aileron, l’iM paraît jeune, ce qui est justement le qualificatif que Toyota aime le plus souvent employer pour définir la principale clientèle visée par Scion depuis son arrivée au Canada en 2010. Au menu, une seule livrée, bien équipée de surcroît.

Vie à bord

Les sièges sport à motifs contemporains moulent le corps sans l’enserrer. À l’arrière, la banquette jouit d’un dégagement décent. On s’entend tout de suite, l’intérieur de l’iM n’a pas la polyvalence d’une Honda Fit, mais son hayon et ses dossiers arrière rabattables 60/40 contribuent à donner à la petite machine un espace cargo intéressant, qui profite aussi de la suspension arrière compacte et des nombreux rangements répartis à travers la cabine.

La sono Pioneer à six haut-parleurs, le vrai cuir autour du pommeau du sélecteur de vitesses et du volant garni de commandes, les garnitures d’un noir très lustré (comme sur la calandre), l’écran TFT de 4,2 pouces flanqué au beau milieu des cadrans qui raconte tout plein de choses au sujet de l’auto, un deuxième écran, celui-là de 7 pouces, où défilent nos désirs et leurs résultats, l’air climatisé bizone et les phares à allumage automatique sont de série, tout comme la caméra de recul, le système Star Safety (une pléiade d’aides à la conduite électroniques) et pas moins de huit coussins gonflables. Fidèle à l’esprit de Scion, des accessoires pour personnaliser le véhicule pullulent, par exemple un kit pour la navigation, des éclairages intérieurs rigolos et des artifices de course TRD.

Technique

Le 4-cylindres 1,8 litre de 137 chevaux à soupapes Valvematic (leur timing varie sans cesse pour améliorer le spectre du couple) a été emprunté à la Corolla ECO. On peut l’adjoindre à une manuelle à 6 rapports enrichie du bidule Hill Start Assist, qui empêche l’auto de reculer quand vous débrayez dans une pente, ou alors à une boîte automatique CVT que les ingénieurs ont suffisamment triturée pour lui refiler une attitude sportive, comme le confirment son mode Sport et sept points de passage simulés. La suspension MacPherson à l’avant et à double fourchette à l’arrière fait heureusement oublier la poutre de torsion de la Corolla. En combinaison avec les barres stabilisatrices, les éléments suspenseurs assurent une belle souplesse au châssis rigide.

Au volant

Les disques ventilés avec étriers à quatre pistons qui travaillaient de concert avec la suspension sport à débattement réglable sur le prototype ont cédé leur place dans la vraie vie à des disques plus normaux. Ils parviennent néanmoins à immobiliser la compacte de 1335 kilos avec fermeté. Dans l’ensemble, l’iM propose une conduite plus dynamique que la nouvelle berline Yaris que j’ai eu la chance d’essayer en même temps, mais rien de transcendant. Des rivales comme la Mazda3 et la VW Golf enrobent nos balades d’une personnalité plus mordante.

Cela dit, activez le mode Sport de la CVTi-S et ses révolutions grimpent en intensité, pendant que les réflexes de la direction électrique et de l’accélérateur s’aiguisent. Un capteur se mêle de détecter les forces latérales G durant les virages serrés afin d’empêcher les changements de rapports inutiles qui ralentiraient la petite bête. Le châssis solide et la suspension indépendante aux quatre roues procurent une conduite saine. Le rayon de braquage (11,4 mètres) n’est pas le plus court et la consommation se contentera d’osciller dans la bonne moyenne.

Malgré la courte durée de mon essai avec l’iM (organisé par les gens de Toyota Canada à leurs bureaux de Toronto rien que pour L’Annuel de l’automobile, et on les en remercie grandement), j’ai fait crisser les pneus dans les virages d’une jolie enclave verte de la Ville-Reine (où un marcheur m’a fait les gros yeux avec raison) sans jamais craindre une perte de contrôle. Si on oublie le son du quatre très peu grisant, on apprécie rapidement l’assurance de l’iM dans les courbes. Et le passage des « vitesses » de la CVT à l’aide du sélecteur de la console centrale (oubliez les palettes au volant) procure un certain amusement.

Conclusion

Avec sa gueule correcte, son équipement plutôt riche et sa conduite plus nerveuse qu’ennuyeuse, cette « nouvelle Matrix » se veut une candidate honorable dans l’arène des bicorps compacts. Peu importe si sa naissance est le fruit d’un vaste complot de mise en marché, ce qui compte, c’est ce que le consommateur québécois peut glisser sous son pied droit, et à quel prix. Celui-ci (inconnu au moment d’imprimer) sera déterminant parce que plusieurs rivales (Mazda3, Ford Focus, VW Golf) offrent autant sinon mieux.

Est-ce que l’arrivée de l’iM sera suffisante pour voir des hordes de clients se précipiter chez les concessionnaires Scion et potentiellement aider la marque à frapper le coup de circuit qui l’élude depuis ses débuts (la FR-S est un beau petit bolide, mais son attrait est limité et la prime d’assurances qu’elle commande quand on a l’âge du client Scion a de quoi décourager ce même client)? Si vous vous en tenez à la paix de l’esprit et à la valeur de revente que sous-tend un produit Toyota, il y aura très certainement des preneurs. Après tout, la Matrix a eu son fan-club. Mais l’acheteur qui fera bien ses devoirs ne pourra omettre sur sa liste de magasinage des concurrentes bourrées de qualité. Encore une fois, le prix de l’iM sera crucial à son succès.

Forces

Un design animé

Une CVT qui a du pep

Cabine qui évite le bon marché

À l’aise dans les virages

Faiblesses

Pas la plus puissante du segment

Ne fait rien de remarquable

Ancien produit « rebadgé »

Historique

L’iM existe dans le fond depuis 2006! À ce moment-là, la Corolla à hayon est devenue au Japon l’Auris (du mot latin « aurum » qui signifie « or »). Elle n’a pas été importée chez nous parce que nous avions déjà la Matrix. Cette dernière étant discontinuée depuis 2014 et Scion ayant besoin de sang neuf, la deuxième génération d’Auris (2012) a donné naissance à une iM Concept, présentée en primeur au Salon de l’auto de Los Angeles en novembre dernier. Les fioritures en moins, ça sentait la voiture de production à plein nez! Et, de fait, c’est au Salon de New York tenu à peine six mois après celui de L.A. que Toyota exhiba l’iM qui arriverait chez les concessionnaires Scion à l’automne 2015.

Photo 1 : Toyota Auris, 2006

Photo 2 : Toyota Auris Hybrid, 2012

Photo 3 : iM Concept, Salon de L.A., 2014

Photo 4 : iM Concept, Salon de L.A., 2014

Photo 5 : iM Concept, Salon de L.A., 2014

Photo 6 : iM 2016, Salon de New York, 2015

Galerie

Photo 1 : Le 4-cylindres 1,8 L de 137 chevaux et 126 lb-pi de couple a été emprunté à la Corolla ECO. On peut le jumeler à une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports ou à une CVTi-S dotée d’un mode Sport et qui simule 7 vitesses.

Photo 2 : La grille en alvéoles noires s’inspire de celle de la FR-S, sans doute pour établir un lien de parenté, tandis que les accents de noir très lustrés (« piano black », disent les Anglais) se retrouvent aussi dans l’habitacle.

Photo 3 : Le modèle de production a délaissé les roues de 19 po à disques ventilés et gros étriers à 4 pistons qui équipaient le prototype, mais les pneus de 225/45R17 ont tout de même belle allure.

Photo 4 : Le côté pratique du hayon prend tout son sens quand on se donne la peine de rabattre les dossiers 60/40 de la banquette arrière. L’utilisation d’une suspension compacte conserve le plancher bas.

Photo 5 : En plus de l’écran de 4,2 po glissé entre les cadrans derrière le volant, un autre de 7 po occupe le sommet du tableau de bord. Plusieurs réglages, dont ceux de la sono Pioneer, passent par cet écran.

-30-

La cote Verte

moteur l4 de 2,5 l (source l?annuel)

consommation (100km) ville 8,7 l, route 6,5 l (est.)

consommation annuelle 1 309 l, 1 702 $

indice d'octane 87

émissions polluantes (co2) 3 011 kg/an

Fiche d'identité

version(s) unique

transmission (s) avant

portières 5 places 5

première génération 2016

génération actuelle 2016

construction tsutsumi, japon

coussins gonflables 8 (frontaux, genoux coucteur, assise siège passager, latéraux avant, rideaux latéraux)

concurrence fiat 500l, ford focus 5 portes, hyundai elantra gt, kia forte5, mazda3 sport, mitsubishi lancer sportback, subaru impreza 5 portes, volkswagen golf

Fiche technique

moteur(s)

(im) l4 1,8 l dact

puissance 137 ch à 6 000 tr/min

couple 126 lb-pi à 4 000 tr/min

rapport poids /puissance: 10,0 kg/ch (est.)

boite(s) de vitesses manuelle à 6 rapports, à variation continue avec mode manuel à 7 rapports (en option)

performances 0 à 100 km/h 10,0 s (est.)

reprise 80-115 km/h

freinage 100-0 km/h

niveau sonore à 100 km/h

vitesse maximale 175 km/h (est.) autres composants

sécurité active freins abs, assistance au freinage, répartition électronique de la force de freinage, contrôle électronique de la stabilité, antipatinage, aide au freinage en cas d'utilisation simultanée de l'accélérateur et des freins, aide au départ en pente, phares automatiques

suspension avant indépendante

suspension arrière indépendante

freins avant disques

freins arrière disques

direction à crémaillère, assistée électriquement

pneus p225/45r17

Au quotidien

prime d?assurance

25 ans

40 ans

60 ans

collision frontale

collision latérale

ventes du modèle l?an dernier

au québec

au canada

dépréciation (%)

rappels (2010 à 2015)

cote de fiabilité

garanties et plus

garantie générale 3 ans/60 000 km groupe motopropulseur 5 ans/100 000 km

perforation 5 ans/ kilométrage illimité

assistance routière 3 ans/60 000 km

nombre de concessionnaires

au québec 30

au canada 94

nouveautés en 2016 nouveau modèle

Dimensions

empattement

longueur

largeur

hauteur

poids 1 335 kg

répartition du poids av/arr (%)

diamètre de braquage

coffre 594 l

réservoir de carburant

Transport et préparation

1.695 $