Stellantis reporte à nouveau le lancement de ces véhicules électriques
Stellantis, ambitieux constructeur mondial, joue la carte de la patience en matière de véhicules électriques (VE). Alors que l’Amérique s’impatiente, Carlos Tavares, PDG de Stellantis, semble réciter un mantra : « Mieux vaut tard que bâclé. » Et les retards s’accumulent.
Dodge Charger Daytona : Attendu mais pas pressé
Prévu pour l’été dernier, le Dodge Charger Daytona n’a toujours pas fait son entrée en scène. Stellantis promet néanmoins aux concessionnaires une livraison avant la fin de l’année. Entre-temps, Jeep mise aussi sur une arrivée du Wagoneer S d’ici décembre. Et pendant que le public surveille son calendrier, Antonio Filosa, PDG de Jeep, martèle : « Priorité à la qualité, pas au calendrier. »
Ram 1500 REV : Pas avant 2025
Carlos Tavares a confirmé le report du Ram 1500 REV à 2025, initialement prévu pour fin 2024. Christine Feuell, patronne de Ram, prévoit que ce modèle sera suivi du Ramcharger, une version à autonomie prolongée équipée d’un générateur embarqué. Tavares insiste : « Nous validons. Nous prenons notre temps. »
La flexibilité des plateformes pour une industrie imprévisible
L’architecture STLA Frame, conçue pour les gros camions et VUS, s’adapte à plusieurs technologies : essence, hybride, hydrogène, électrique ou à autonomie prolongée. De même, les plateformes STLA Large, Medium et Small offrent une polyvalence pour répondre aux besoins de marchés changeants et à des réglementations fluctuantes.
La promesse d’une conduite électrisante
La Dodge Charger Daytona Scat Pack promet des performances impressionnantes : 670 chevaux, 3,3 secondes pour atteindre 100 km/h et une autonomie de 420 km. Quant au Wagoneer S, il a laissé Carlos Tavares « bouche bée » lors d’un essai. Mais ces prouesses suffiront-elles à convertir les sceptiques du VE, surtout face aux défis d’infrastructure et à la question cruciale de l’accessibilité financière ?
Conclusion : Une stratégie réfléchie
Entre retards stratégiques et vision pragmatique, Stellantis semble jouer la carte de la prudence. La question reste : les consommateurs accepteront-ils cette lenteur, ou passeront-ils leur chemin ?