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Le Canada entrevoit la fin des tarifs américains sur les véhicules

L’espoir d’une levée des tarifs imposés par les États-Unis sur les véhicules nord-américains gagne du terrain dans les cercles politiques de Washington. Ces taxes allant jusqu’à 25 % freinent la production automobile sur le continent et menacent sérieusement la rentabilité du secteur. Flavio Volpe, président de l’Association des fabricants de pièces automobiles (APMA), estime que l’exemption récente accordée aux pièces conformes à l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) signale une ouverture du gouvernement Trump à des compromis profitables aux trois pays.

Une percée possible au sommet du G7

Même si l’exemption ne touche actuellement que les pièces, Volpe voit dans le sommet du G7 à Kananaskis, Alberta, prévu à la mi-juin, une occasion idéale pour pousser plus loin l’exclusion tarifaire jusqu’aux véhicules complets. Bien qu’il n’ait pas révélé de détails, Volpe — qui siège au conseil du premier ministre sur les relations commerciales Canada–États-Unis — dit croire qu’un accord préliminaire au G7 pourrait déboucher sur un compromis majeur d’ici la fin de l’été.

L’impact concret des tarifs actuels

Imposés en avril, les tarifs sur les véhicules incluent le Canada et le Mexique, malgré leur statut de partenaires commerciaux. Le 3 mai, l’administration américaine a tout de même exempté indéfiniment les pièces conformes à l’ACEUM. Une bouffée d’air, mais encore insuffisante. Les effets se font déjà sentir : les prévisions de production nord-américaine ont été revues à la baisse, et les constructeurs comme Ford et General Motors tirent la sonnette d’alarme. Ford anticipe une perte de 1,5 milliard $ US, et GM jusqu’à 5 milliards $ US en impact tarifaire.

Des chaînes d’approvisionnement bien rodées… mais fragiles

Chez Martinrea International Inc., un fournisseur de Ford et GM, l’impact est minime pour l’instant, grâce à des pièces déjà conformes à l’ACEUM. Mais Rob Wildeboer, président exécutif, déplore l’instabilité générée par la politique commerciale américaine, qu’il qualifie d’« incohérente ».

Vers un retour au libre-échange régional?

Wildeboer, tout comme Volpe, demeure optimiste. Il souligne les discussions récentes avec le secrétaire au Trésor américain Scott Bessent, qui démontrent une meilleure compréhension de la valeur de l’intégration de la chaîne d’approvisionnement nord-américaine. À plus long terme, Wildeboer croit que les États-Unis devront reconnaître leurs véritables alliés, et que le retour à une libre circulation des véhicules entre le Canada, les États-Unis et le Mexique est non seulement souhaitable, mais inévitable. Cependant, les véhicules importés d’Europe, du Japon ou de la Corée du Sud continueront probablement à être visés par les tarifs. Selon lui, si seulement deux des cinq millions de véhicules importés annuellement étaient assemblés en sol nord-américain, les fournisseurs locaux y gagneraient énormément, atteignant ainsi l’un des objectifs-clés de l’administration Trump : stimuler la production automobile intérieure.

Avec des renseignements d’Automotive News Canada