Acura MDX
Daniel Rufiange
Sans tambour ni trompette, le MDX en était à sa seizième année sur le marché l’an dernier. On peut affirmer sans se tromper qu’il a été une des pièces maîtresses dans la montée et la reconnaissance d’Acura comme marque de prestige.
Revu en 2007, puis en 2014, le modèle en est à sa troisième génération. Ainsi, l’offre des six dernières années vous proposera deux versions différentes, mais bien franchement, vous ne verrez pas une immense différence entre les deux produits.
Avant 2014, un V6 de 3,7 litres reposait entre les roues avant. Après, un V6 de 3,5 litres. Au change, on perdait dix chevaux et trois livres-pieds de couple, mais l’ajout de l’injection directe de carburant améliorait les performances et, surtout, réduisait la consommation de carburant. À ne pas négliger avec le prix du litre qui joue constamment au yoyo.
En 2016, on a remplacé la boîte automatique à six rapports par une boîte en comptant trois de plus. Cette dernière n’a pas fait l’unanimité jusqu’ici; le temps nous en apprendra davantage. Toujours est-il que la seule petite faille au cours des six dernières années dans la transmission est survenue en 2016; tirez-en vos conclusions.
À bord, tant le modèle d’ancienne génération que l’actuel vous offrent un cocon où le luxe est dominant. Tout est plus feutré dans les versions plus récentes et la présentation est plus au poil. Le niveau d’équipement, lui aussi, est généralement plus relevé. Cela inclut une quantité d’aides à la conduite, encore une fois sur les versions les plus huppées. Si vous aimez conduire votre véhicule plutôt que d’avoir l’impression qu’il prend des décisions à votre place, vous préférerez peut-être un modèle de base ou une version produite avant 2014.
Sur la route, on se plaît au volant de ce VUS. Pour le plaisir de conduire, la palme va au modèle d’ancienne génération, qui nous offre une meilleure rétroaction. Sur les millésimes plus récents, il faut sélectionner le mode de conduite Sport pour passer un bon moment.
Enfin, en matière de fiabilité, vous pouvez dormir tranquille alors que deux éléments seulement sont à surveiller : les composantes de suspension en 2011 et le système audio en 2014.
Les données essentielles
Indice de fiabilité : 4/5
Valeur de revente : 4/5
À SURVEILLER
Roulement à billes roués avant.
RAPPELS (7)
Le boîtier du clapet de blocage des vapeurs de carburant pourrait
avoir été mal fabriqué et faire défaut. (2012)
Des températures inférieures à -20 °C peuvent avoir une
incidence pour des ceintures de sécurité du conducteur et du
passager avant. (2014)
Les boulons de l’arbre d’entraînement pourraient ne pas avoir été
serrés et pourraient se desserrer avec le temps. (2014)
Certains lots de boulons de l’entraînement de l’embrayage du
compresseur de climatisation pourraient être défectueux. (2015)
Le système de freinage à réduction d’impact (CMBS) pourrait
s’activer de façon inattendue lors de la conduite du véhicule. (2015)
Les soudures réalisées sur le réservoir de carburant de certains
véhicules lors de la fabrication pourraient être inadéquates. (2015)
Sur certains véhicules, certains lots de boulons de l’entraînement
de l’embrayage du compresseur de climatisation pourraient être
défectueux. (2014-2015)
Fiche d'identité
Indice de fiabilité 4/5
Valeur de revente 4/5
À SURVEILLER
Roulement à billes roués avant.
Fiche technique
V6 3,7 L SACT (MDX, ELITE, TECH) (2011-2013)
270 LB-PI @ 4500 RPM | COUPLE 275 LB-PI À 5000 TR/MIN
TRANSMISSION AUTOMATIQUE À 5 RAPPORTS AVEC MODE MANUEL (6 RAPPORTS 2012-2013)
CONSOMMATION (100 KM) 12,5 L (2011), 11,4 L (2012-2013) (OCTANE 87)
V6 3,5 L SACT (BASE, ELITE, NAVIGATION, TECH) (2014-2016)
290 CH À 6200 TR/MIN | COUPLE 267 LB-PI À 4500 TR/MIN
TRANSMISSION AUTOMATIQUE À 6 RAPPORTS AVEC MODE MANUEL
CONSOMMATION (100 KM) 11,1 L (MDX, TECHNOLOGY), 10,8 L (ELITE) (OCTANE 91)
VOLUME DU COFFRE 425 L, 2364 L (SIÈGES ABAISSÉS) (2011-2013), 447 L, 2575 L (2014-2016)