Acura RDX (2011-2016)
Daniel Rufiange
On dit souvent, à tort ou à raison, que pour connaître du succès sur le marché, un véhicule doit se démarquer, que ce soit avec un style complètement flyé, un habitacle doré ou une conduite enivrante. Vous connaissez aussi l’expression : « l’exception qui confirme la règle »; le RDX d’Acura en est la définition même.
Sans faire de vague et sans offrir rien d’extraordinaire, ce véhicule connaît du succès, spécialement depuis sa refonte de 2013. Il mérite de figurer sur toute liste d’achat dans le marché de l’occasion.
Attention, toutefois, car vous trouverez deux RDX foncièrement différents sur le marché. Le modèle proposé avant 2013 n’était pas inintéressant, mais c’est comme si son moteur quatre cylindres turbo de 2,3 litres et 240 chevaux n’avait jamais réussi à convaincre la clientèle. La conduite de cette version est sans histoire, mais se montre rassurante. À l’intérieur, l’habitacle profite d’une finition soignée et la liste d’équipement des modèles qui étaient alors proposés était généreuse.
On ne parle pas d’un mauvais véhicule, donc, mais lorsqu’on le compare avec le modèle de l’actuelle génération, il tire un peu de la patte. En 2013, Acura repensait son RDX et là, frappait dans le mille. Le changement le plus important survenait sous le capot alors qu’en lieu et place du 4-cylindres s’immisçait le V6 de 3,5 litres du constructeur. Ce moteur est mieux adapté à ce véhicule, offre pratiquement la même consommation que le 4-cylindres turbo et se montre plus puissant.
Surtout, l’ensemble du produit prenait du galon, que ce soit dans le design, plus harmonieux, ou dans l’habitacle, qui gagnait en raffinement. Au volant itou, l’expérience était rehaussée. Le bémol, il se situe dans le système à quatre roues motrices. Pour épargner sur le poids, on a laissé de côté le brillant dispositif SH-AWD que l’on trouve dans le MDX, par exemple. Le résultat : un rendement moins efficace lorsque les conditions se dégradent. Le RDX produit de 2007 à 2012 en profitait.
Pour ce qui est de la fiabilité, s’il n’y a rien à craindre du côté mécanique, le RDX traîne une tache à son dossier et elle concerne la suspension, où des problèmes multiples ont été signalés par plusieurs propriétaires. Soyez vigilant de ce côté.
Les données essentielles
Indice de fiabilité : 4,5/5
Valeur de revente : 4/5
À SURVEILLER
Suspension arrière.
RAPPELS (2)
Le verrouillage transmission-frein peut ne pas fonctionner
correctement à basses températures ce qui permettrait au
levier de la boîte de vitesses d’être mis dans une autre position
que PARK. (2013)
Sur certains véhicules, le générateur de gaz du coussin gonflable
frontal du conducteur pourrait produire une pression interne
excessive pendant le gonflement du coussin gonflable. (2013-2016)
Fiche d'identité
Indice de fiabilité 4,5/5
Valeur de revente 4/5
À SURVEILLER
Suspension arrière.
RAPPEL
Fiche technique
L4 2,3 L TURBO DACT (2011-2012)
240 CH À 6000 TR/MIN | COUPLE 260 LB-PI À 4500 TR/MIN
TRANSMISSION AUTOMATIQUE À 5 RAPPORTS AVEC MODE MANUEL
CONSOMMATION (100 KM) 10,9 L (10,3 L) (2012) (OCTANE 91)
V6 3,5 L SACT (BASE, V6 AWD, TECH) (2013-2016)
279 CH À 6200 TR/MIN | COUPLE 252 LB-PI À 4900 TR/MIN
TRANSMISSION AUTOMATIQUE À 6 RAPPORTS AVEC MODE MANUEL
CONSOMMATION (100 KM) (2RM) 9,8 L (2013-2014), (4RM) 10,7 L (2015-2016) (OCTANE 91)
VOLUME DU COFFRE 787 L, 1716 L (SIÈGES ABAISSÉS) (2011-2012), 739 L, 2178 L (2013-2016)