Aston Martin DB9 2005

ASTON MARTIN DB9

Un ambitieux projet

Le Dr. Ulrich Bez, est un ingénieur passionné qui porte aussi le titre de chef des opérations chez Aston-Martin. Il est l’architecte du retour à la profitabilité au XXIe siècle. Il prévoit qu’avec le lancement de la DB9 2005 (210 000 à 240 000$) la compagnie est en voie de devenir et je cite :«le plus prestigieux et exclusif des fabricants de voitures sports de la planète» – un adversaire de taille pour Ferrari et au-dessus de Porsche. « La seule concurrence digne d’Aston-Martin» selon de Dr Bez est Ferrari. « Les autres, (comme la Bentley Continental GT) tirent leurs origines d’un modèle de production de masse qui est recarrossé et adapté pour le marché haut de gamme.  Il est important de demeurer exclusif (peut-être moins qu’en 1992, moment où la compagnie avait vendu uniquement 42 voitures). En 2004, Aston-Martin a vendu 1 500 voitures dans le monde et compte porté ce chiffre à 5 000 à chaque année à partir de 2005.

Carrosserie

Visuellement la DB9 est beaucoup plus jolie que la DB7. Les lignes sont moins torturées, plus pures avec un équilibre presque parfait. La coque est fabriquée d’aluminium et de composé d’acier très léger même si le poids total accuse 1760 kilos. Cette ligne prestigieuse est l’œuvre de l’ancien responsable du design chez BMW, Henrik Fisker, qui dans une autre vie avait contribué au dessin de la Z8. Il est le seul responsable de la DB9, un exploit rarissime dans le monde automobile moderne. « Si la voiture ne connaît pas de succès, les gens d’Aston-Martin pourront me congédier car je suis le seul à blâmer» explique avec le sourire M, Fisker. « Je voulais que cette voiture donne l’impression d’être construite d’un seul bloc». Une longue voiture aux lignes voluptueuses qui semble faire corps avec la route. La ligne de toit n’est pas sans rappelé les DB4 et DB5 et vous avez devant la grille distinctive de la marque et un pare-choc qui disparaît dans les lignes de la voiture.

Habitacle

L’intérieur regorge d’aluminium et de matériaux naturel comme le bois, le cuir et le bamboo. Même les aiguilles des cadrans sont en aluminium. Le plus fin cuir anglais, provenant de vache qui vive en liberté sans clôture de barbelé pour éviter les blessures, est cousu main. L’Écran de l’ordinateur central est éclairé par une lumière organique électroluminescente. Toutefois, cette nouvelle manière d’éclairer, selon Aston-Martin, n’est guère plus efficace le jour que les cristaux liquide. Le bois noble de la console centrale provient d’une pièce de bois solide taillé en un morceau, sans nœud, pour un fini uniforme et sans défaut. On le perce ensuite à des endroits précis pour abriter le système audio ou les contrôles de la climatisation. Le bouton transparent avec le logo Aston-Martin met le moteur en marche. Aston-Martin a tenté de redéfinir le luxe dans les voitures de luxe. Le bois fait parti de la structure de la voiture, ce ne sont pas que des appliques.

Mécanique

Toute la puissance provient d’une version modifiée du moteur V12 de 48 valves de la Vanquish. La DB9 profite d’un vilbrequin , d’un arbe à cames d’une gestion électronique et d’un système d’échappement qui lui est propre. Et en passant le V12 ne siffle pas, il grogne. Si vous pesez à fond sur l’accélérateur, il y a un grondement sourd provenant des entrailles du moteur qui culmine à la sortie de l’échappement. Plus étonnante encore est la courbe de couple du moteur très élevé qui vous permet de conduire en ville en laissant la voiture en 3^e vitesse. Si vous avez le modèle automatique avec les palettes au volant, vous profiterez de changements de vitesses ultra-rapide et comme chez BMW, la voiture vous fait un joli talon pointe en décélération, vous avez l’air d’un «pro» au volant.

Comportement

Pas de doute, le temps passé derrière le volant est de grande qualité. La clé du comportement routier exceptionnel de la DB9 réside dans la conception de sa coque. « Cette structure intégrale en aluminium très léger est la plus efficace dans le monde en ce moment» explique le directeur du développement Jeremy Mains. Par efficace, M. Mains veut dire que malgré son faible poids (275 kilos), cette structure d’aluminium est d’une très grande rigidité. Aucune torsion , aucun bruit insolite est synonyme d’une liaison au sol et d’une tenue de route exceptionnelle. M. main ajoute aussi que la distribution de poids de 50/50 a été rendue possible en positionnant la boîte de vitesses à l’arrière du véhicule pour ensuite la brancher à l’avant en passant par un arbre de transmission en fibre de carbone encastré dans un tube en aluminium. Pour réduire au minimum la résistance aux vents, Aston-Martin a fait appel à l’expertise de son partenaire Volvo dans la dynamique des fluides et à la soufflerie de l’université de Cranfield en Angleterre. Tout sur cette voiture, de la structure du dessous du véhicule aux arches de roues ont été dessinées en fonction de la meilleure aérodynamique possible. La DB9 est si stable à haute vitesse qu’il est possible de tenie une conversation tout à fait normale , sans hausser le ton à 160 km/h. la direction est extrêmement rapide et précise pour un véhicule de cette taille. Et que dire des énormes freins avec étriers Brembo qui inspire confiance dès la première fois qu’on les utilisent. Ils stoppent le véhicule à la vitesse de l’éclair, sans soubresaut ni à coup. En courbe, vous avez l’impression que la voiture ne quittera jamais la route, un train sur des rails. Mais, pour ceux qui tenteraient de défier les lois de la gravité, la DB9 est équipé du premier système de contrôle de stabilité de la marque, programmée pour n’intervenir qu’en cas de besoin. Une aide à la conduite de dernier recours qui nuit en rien au plaisir de conduire selon le directeur du développement M. Main. Lorsqu’il entre en fonction, le contrôle de stabilité applique individuellement les freins sur chaque roues et si nécessaire réduit aussi la puissance au moteur.

Conclusion

Pour Aston-Martin (et probablement pour tous les acheteurs aussi) , la DB9 représente bien plus qu’une simple voiture. Cette nouvelle sportive est basée sur la plateforme VH (Verticale Horizontale) qui sera aussi la base pour les deux prochains modèles de la marque. Un premier modèle, L’AMV8, avec un prix modeste fixée à moins de 200 000$ (je voulais dire modeste pour Aston-Martin) et la prochaine génération de Vanquish qui elle n’a rien de modeste. Il n’y a pas de doutes que les prochaines moutures d’Aston-Martin seront elle aussi très rapide, mail il faudra y mettre beaucoup de chevaux pour devancer cette DB9 qui file à 100 km/h en moins de cinq secondes et arrive à bout de souffle seulement lorsqu’elle a franchit la barre des 300 km/h.

Forces

Ligne érotique

Mécanique superlative

Tenue de route surréaliste

Faiblesses

Direction lourde à bas régime

Faut-il mentionner le prix

Et la consommation

Nouveautés 2005

Nouveau modèle