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Aston Martin DB9
David Brown serait fier…
L’histoire d’Aston Martin est aussi chaotique que prestigieuse. La lignée des DB (les initiales de David Brown, repreneur de la marque après la Deuxième Guerre mondiale) mélange design somptueux à des techniques de fabrication artisanales. Des voitures de caractères, voire même de véritables divas mécaniques. Mais avec le rachat de Ford, les choses ont changé. Aston Martin reste un fabricant de taille artisanale, mais les techniques utilisées pour la conception et la fabrication de la DB9 sont bien du 21e siècle.
Carrosserie
Prenez une Aston Martin DB7, épurez la à son maximum, étirez chaque ligne, enlevez toute fioriture, affinez chaque détail et vous obtenez une DB9. Le designer en chef, Henrik Fisker (maintenant parti créer sa propre marque) a signé une véritable sculpture roulante, où l’élégance et l’agressivité se mêlent avec bonheur. C’est aussi le cas pour la version cabriolet, baptisée Volante.
L’une des spécificités de la DB9 est au niveau des portes. En les ouvrant, elles se lèvent de 12 degrés, améliorant l’accès et limitant aussi le risque de frotter contre le trottoir.
Habitacle
Les concepteurs de l’habitacle ont énormément travaillé sur le choix des matériaux. La présence du bois (trois essences disponibles) se limite à la console et aux poignées de porte, si l’acheteur le désire. Le cuir, fourni par la vénérable maison écossaise Bridge of Weir, est omniprésent et est offert en 20 coloris. Mais c’est l’aluminium qui fait une entrée remarquée, spécialement au niveau des compteurs, illuminés et non pas rétro éclairés. L’écran central utilise un éclairage électroluminescent exclusif, censé le rendre plus visible en pleine journée. Enfin, le bouton d’allumage du moteur est en verre.
Mécanique
La DB9 a inauguré une plateforme entièrement en aluminium, spécifique à Aston Martin, dénommée VH (pour Vertical Horizontal). Les différents éléments sont collés et soutenus par des rivets. D’ailleurs, le premier – et le seul – robot à avoir jamais mis un bras chez Aston Martin est celui qui applique la colle. D’autres panneaux sont assemblés par soudure ultrasonique, un procédé qui utilise une fréquence de 20 000 Hz pour agiter l’aluminium au niveau moléculaire et crée un assemblage plus fort de 90% qu’une soudure conventionnelle. Grâce à tout ceci, le châssis est 25% plus léger que celui de la DB7 mais plus de 2 fois plus rigide en torsion. La carrosserie est aussi en aluminium alors que les ailes avant et le coffre sont en composite.
Le V12 est repris de la Vanquish mais il a été travaillé pour fournir plus de couple. Résultat, 80% du couple maximum est déjà disponible dès 1 500 tr/min. Il peut être accouplé à deux boîtes de vitesse à 6 rapports. La manuelle provient de chez Graziano alors que c’est ZF qui fournit l’automatique. Cette dernière est entièrement commandée par électronique. La sélection des rapports se fait par boutons et le changement des vitesses en mode manuel est réalisé par des palettes en magnésium derrière le volant. Pour obtenir un répartition du poids 50/50, la boîte est montée en arrière selon un montage transaxle : l’arbre de transmission, en fibre de carbone, est placée dans un tube en aluminium qui relie le moteur et la boîte.
Comportement
Grâce à un poids très contenu et une excellente rigidité en torsion, la DB9 est une GT remarquablement agile. Les nombreuses heures passées en soufflerie lui permettent de revendiquer un Cx de 0,35 ainsi qu’une excellente stabilité à haute vitesse. Les freins Brembo, aidés par une longue liste d’aides électroniques, inspirent immédiatement la confiance.
Conclusion
Les concepteurs de la DB9 ont voulu réaliser l’une des meilleures voitures de sport 2+2 du monde. Ils y sont arrivés par des choix technologiques modernes et une attention forcenée du détail, amenant ainsi du sang neuf dans une vénérable maison qui a connu jadis maints périls.
Forces
Lignes sensuelles
Finition de haut niveau
Moteur envoûtant
Tenue de route enivrante
Faiblesses
Habituelles pour une grand tourisme : prix, consommation …
Fiche d'identité
modèle db9
version(s) coupé, volante
roues motrices arrière
portières 2
première génération 2004
génération actuelle 2004
construction gaydon, angleterre
sacs gonflables 4, frontaux et latéraux
concurrence cadillac xlr, chevrolet corvette, dodge viper, ferrari f430, ford gt, jaguar xk, lamborghini gallardo, maserati coupe/spyder, mercedes-benz classe sl, porsche 911
Fiche technique
moteurs
v12 6,0 l dact 450 ch à 6000 tr/min
couple 420 lb-pi à 5000 tr/min
transmission manuelle à 6 rapports, automatique à 6 rapports, séquentielle (option)
0-100 km/h 4,9 s, auto.: 5,1 s
vitesse maximale 300 km/h
consommation (100 km) 17 l (octane: 91)
sécurité active freins abs, assistance au freinage, répartition électronique de force de freinage, antipatinage, contrôle de stabilité électronique
suspension avant indépendante
suspension arrière indépendante
freins avant disques
freins arrière disques
direction à crémaillère, assisté
pneus p235/40r19 (av.), p275/35r19 (ar.)
Au quotidien
prime d'assurance
25 ans 8100 à 8300 $
40 ans 5400 à 5600 $
60 ans 4200 à 4400 $
collision frontale nd
collision latérale nd
ventes du modèle l'an dernier
au québec nd
au canada nd
dépréciation (3 ans) nd
rappels (2000 à 2005) aucun à ce jour
cote de fiabilité nd
nouveautés en 2006 aucun changement majeur
Dimensions
empattement 2740 mm
longueur 4710 mm
largeur 1875 mm
hauteur 1270 mm
poids 1710 kg
diamètre de braquage 11,5 m
coffre 172 l
réservoir de carburant 80 l