210 000 $ (est.)
Aston Martin DB9
Coup de plumeau
Après neuf ans, Aston Martin offre, pour 2014, une DB9 remaniée. Il faudra un œil averti pour faire la différence entre l’ancienne et la nouvelle mouture. Les changements les plus importants ne sont pas visuels. Difficile de transformer une voiture au style aussi abouti.
Carrosserie
Pour éliminer la confusion dans sa famille de voitures, Aston-Martin a procédé à un ménage cette année. La DBS a disparu, et la Virage ainsi que la DB9 ont mué en un seul et même modèle, et Aston a remis la Vanquish au menu. La DB9 reprend donc le créneau laissé libre par la DBS. Globalement, la voiture garde le même style général qui lui sied si bien. Les responsables du style se sont contentés d’étirer les phares à l’avant et de passer un ou deux coups de crayons à la calandre.
Habitacle
Pour être plus concurrentielle avec des modèles de gamme comparable, Aston Martin a diminué son prix de 10 % en comparaison avec la Virage sans faire de compromis sur la présentation et le luxe auquel la clientèle est habituée. La présentation générale n’a pas beaucoup changé. Le tableau de bord aux compteurs inversés et privés de zone rouge trône toujours bien en vue devant le conducteur. La console centrale n’a pas évolué non plus, c’est la Vanquish qui innove à ce chapitre, prestige oblige. Toutefois, il est possible de personnaliser sa DB9 pour la rendre plus exclusive. Vous pouvez ajouter un ensemble carbone à la liste des options. On peut supprimer les places arrière inutilisables en optant pour les sièges en fibre de carbone et en fibre aramide plus légers de 8,5 kilos chacun. Vous avez aussi un vaste choix de teintes pour le cuir et, même, des combinaisons à deux tons du plus bel effet. Le confort général est toujours au rendez-vous.
Mécanique
Comme elle remplace la DBS dans la hiérarchie de la famille, la DB9 offre maintenant la même puissance, mais pas le même bloc-moteur. Il s’agit d’un V12 de 6 litres, mais ce n’est pas celui de l’ancienne DBS. Il s’agit du moteur AM1 de la Vanquish dans une version moins puissante. Le moteur offre, entre autres, plus de couple et une double
distribution variable en continu. On a abaissé le moteur de 19 millimètres pour obtenir un centre de gravité plus bas. Mais ce qui rend les 48 soupapes si attachantes, c’est cette sonorité de fin du monde. Le moteur est logé en position centrale avant, tandis que le différentiel est jumelé à la boîte de vitesses automatique ZF à 6 rapports à l’arrière.
Comportement
La nouvelle DB9 utilise la nouvelle plateforme V/H de quatrième génération initiée par la Vanquish II. Aston Martin annonce une rigidité accrue de 20 % pour le coupé et de 30 % pour la Volante. Le prix moindre est attribuable à l’absence de fibre de carbone sur la DB9 qui est tout en aluminium. Cette abondance de luxe se paie en kilos pour la DB9. Avec 1 785 kilos pour le coupé et 1 890 pour la décapotable, on sent constamment le poids. Les énormes freins Brembo feront le travail pour les premiers freinages, mais il ne faut pas en abuser, ils se fatiguent vite. Cela dit, la rigidité est exemplaire, et la tenue de route, sans reproche. Vous avez au volant ce sentiment d’équilibre et d’invulnérabilité propres aux modèles GT. Un bémol va à la direction qui pourrait être plus précise et au train avant un peu lourd à bas régime, un trait de caractère qui persiste avec la nouvelle DB9. Pour ceux qui veulent une conduite à la carte, la DB9 offre une suspension adaptative comportant trois modes de conduite : Normal, Sport et Track. Elle n’empêche pas la prise de roulis en courbe serrée, mais sera capable contenir vos débordements de conduite.
Conclusion
Au final, la DB9 offre un comportement plus sportif que sa devancière, une conduite à la carte qui se calque sur celle de la Vanquish. Mais attention, nous sommes toujours chez Aston Martin, le confort et le prestige priment. C’est une GT à la sonorité envoûtante avec une personnalité plus assumée, mais elle demeure une voiture de grand tourisme.
Forces
Sonorité du moteur envoûtante
Performances accrues
Toujours belle à regarder
Faiblesses
Poids
Direction trop assistée
Places arrière symboliques
Très petit coffre
La cote Verte
consommation (100 km) 16,2 l
consommation annuelle 2 740 l, 4 247 $
indice d?octane 91
émissions polluantes co2 6 302 kg/an
Fiche d'identité
version(s) coupé, volante
transmission (s) arrière
portières 2 places 2 2, 2 (option)
première génération 2004
génération actuelle 2014
construction gaydon, angleterre
coussins gonflables 4 (frontaux et latéraux avant)
concurrence chevrolet corvette, ferrari f458/california, jaguar xk, mercedes-benz classe sl, mercedes-benz sls amg, lamborghini gallardo, maserati gt, porsche 911
Fiche technique
moteur(s)
(db9) v12 6,0 l qact
puissance 510 ch à 6 500 tr/min
couple 457 lb-pi à 5 500 tr/min
boite(s) de vitesses automatique à 6 rapports avec mode manuel et manettes au volant
performances 0 à 100 km/h 4,6 s
vitesse maximale 295 km/h autres composants
sécurité active freins abs, assistance au freinage, répartition électronique de la force de freinage, contrôle électronique de la stabilité, antipatinage
suspension avant indépendante
suspension arrière indépendante , amortissement adaptatif
freins avant disques
freins arrière disques
direction à crémaillère, assistée
pneus p245/35r20 (av.) p295/30r20 (arr.)
Au quotidien
prime d?assurance
25 ans 7 500 à 7 800 $
40 ans 5 000 à 5 400 $
60 ans 4 200 à 4 400 $
collision frontale
collision latérale
ventes du modèle l?an dernier
au québec
au canada
dépréciation (%) 37,3 (3 ans)
rappels (2008 à 2013) 2
cote de fiabilité 3/5
garanties et plus
garantie générale 3 ans/kilométrage: illimité
groupe motopropulseur 3 ans/kilométrage
perforation 10 ans/kilométrage illimité
assistance routière 3 ans/kilométrage illimité
nombre de concessionnaires
au québec 1
au canada 3
nouveautés en 2014 nouvelle génération
Dimensions
empattement 2 740 mm
longueur 4 720 mm
largeur 2 061 mm (inc. rétro.)
hauteur 1 282 mm
poids 1 785 kg
diamètre de braquage
coffre
réservoir de carburant
Transport et préparation
inclus