50 000$ (estimé)
Audi Q5
Mi-Q7 mi-A4
L’année 2009 marque l’arrivée de nouveaux véhicules au sein de la catégorie des utilitaires sport compacts haut de gamme, dont le Mercedes-Benz GLK et le Volvo XC60. À ces véhicules s’ajoutent le BMW X3, l’Infiniti EX35 et l’Audi Q5. Le plus petit des utilitaires d’Audi a-t-il les reins suffisamment solides pour séduire les consommateurs ?
Carrosserie
La carrosserie du nouveau venu reprend les traits du Q7 et des plus récentes A4 et A5, à débuter par ces jolies petites lumières à diodes électroluminescentes (DEL) qui le rendent visibles à des lieues à la ronde. Le véhicule est bien proportionné, et son coefficient de traînée de 0,33 témoigne du travail des stylistes pour le rendre le plus aérodynamique possible. Le véhicule utilise la plateforme, adaptée pour l’occasion, de la paire A4 et A5. Au chapitre des dimensions, le Q5 est plus imposant que le Mercedes-Benz GLK en termes d’empattement, de longueur et de largeur.
Habitacle
La présentation intérieure du Q5 est fortement inspirée de celle des A4 et A5. L’habitacle reçoit des matériaux de très belle facture et bien assemblés. Les textures sont agréables au toucher et elles dégagent une nette impression de solidité. À l’avant, les sièges fermes mais confortables offrent un bon maintien. Le cuir n’est toutefois pas perforé, ce qui empêche le dos de bien respirer et, du coup, de réduire cette désagréable impression de moiteur.
Le dégagement pour la tête et les jambes est généreux, y compris pour les occupants de grande taille. Le conducteur bénéficie d’une excellente position de conduite ainsi que d’une excellente visibilité. Les commandes sont placées dans son environnement immédiat, et les instruments, de consultation facile. Le volant inclinable et télescopique ainsi que le levier de vitesses tombent dans la main.
Quand le véhicule est doté du système de navigation GPS, les indications s’affichent dans un petit écran entre les deux cadrans de l’instrumentation. Les consulter devient alors chose facile.
Le véhicule est doté d’un bouton pour le démarrage et d’un autre pour le frein de stationnement électromagnétique. Ce qui n’est rien de moins que des caractéristiques de base pour un véhicule de cette catégorie. L’habitacle filtre par ailleurs efficacement la plupart des bruits extérieurs, du moins sur les routes d’Europe.
Le système de navigation, en option, constitue l’une des plus belles trouvailles de la dernière décennie. Tous les véhicules, haut de gamme ou non, devraient aujourd’hui en être munis. Au quotidien, leur utilisation permet d’économiser temps et carburant, en plus de prévenir l’usure du système nerveux, et peut-être préserver l’harmonie du couple. Les ingénieurs d’Audi ont poussé un peu plus loin le développement de leur système de navigation en ajoutant un affichage qui montre les édifices en trois dimensions. À défaut d’être vraiment utile, l’idée est novatrice.
La banquette arrière fournit un bon confort. Le dégagement pour la tête et les jambes y est généreux pour deux adultes de grande taille. Chaque section de la banquette rabattable 60/40 est dotée d’un mécanisme permettant de la verrouiller une fois abaissée. Le dossier du siège du passager avant se rabat pour permettre de transporter des skis ou une planche de surf, par exemple. De plus, des tirettes permettent de rabattre chaque section de la banquette par l’espace utilitaire. Rien de novateur, car ces caractéristiques existent déjà dans des véhicules moins chers. Elles sont néanmoins pratiques.
L’espace de chargement contient 540 litres, et 1560 litres une fois les dossiers de la banquette rabattus. Élément intéressant, le véhicule est aussi doté d’une galerie de toit qui permet d’y installer un coffre de transport. Un capteur permet d’en détecter la présence et d’envoyer une consigne pour modifier le calibrage du dispositif de contrôle de la motricité pour le rendre plus tolérant au moment d’entrer en fonction et, partant, d’éviter au coffre de prendre la clé des champs.
Mécanique
Pour certains constructeurs, l’Amérique du Nord ne semble que comprendre que les États-Unis, qui constituent le marché le plus important de ce continent. Ainsi, ils en déduisent donc que les intérêts de nos voisins du Sud sont les mêmes que ceux des Canadiens. C’est ce qui expliquerait, du moins en partie, pourquoi nous ne pouvons obtenir des technologies ou encore des véhicules susceptibles davantage de plaire à notre marché plus petit. Les diesels et les moteurs de plus petite cylindrée ne suscitent donc pas nécessairement de l’enthousiasme du côté des Américains. La notion de luxe ne semble malheureusement pas encore associée à ces types de motorisations.
Conséquence : ici, le Q5 ne sera vendu qu’équipé du V6 de 3,2 litres. Ce moteur démontre une efficacité indiscutable : puissance linéaire au moment d’accélérer et de dépasser, doux… Et même plutôt frugal en carburant en conduite sur l’autoroute. Force est toutefois d’avouer que la boîte de vitesses automatique DSG effectue un excellent travail.
Les Européens ont toutefois droit à un 4-cylindres de 2 litres turbocompressé, utilisé également dans l’A4. Ce moteur déplace le véhicule avec une étonnante célérité. À tout le moins, Audi aurait pu l’inclure au catalogue.
Les Européens ont également droit à deux choix de moteur diesel, dont un V6 de 3 litres. Une merveille ! Performant, silencieux, propre … Je suis convaincu que cette technologie plairait ici. À preuve, Mercedes-Benz obtient un succès important avec ses utilitaires propulsés par des moteurs BlueTec. Consolation, ce V6 diesel pourra toutefois animer le Q7 à compter de 2009. C’est un début.
Notre V6 à essence, donc, sera relié à une boîte automatique à 6 rapports. Paradoxalement, celle de nos amis d’outre-mer en compte sept. Pourquoi ? Explication officielle : notre marché, paraît-il, en aurait réclamé six au lieu de sept ! Hypothèse, personnelle celle-là : réduire les coûts de production pour maintenir le prix plus concurrentiel en Amérique du Nord.
Comportement
La conduite du Q5 est aussi coulée que celle d’une A4 ou d’une A5. La suspension est ferme, mais elle assure une portée confortable. La direction est équilibrée, en plus d’être directe et précise. Un dispositif permet de sélectionner le mode sport ou le mode confort, une caractéristique intéressante pour celui ou celle qui cherche davantage de maîtrise de la route, en tenant compte, bien entendu, des limites de la physique. Audi offrira également un ensemble S-Line pour améliorer l’apparence et la tenue de route.
Au final, le Q5 est un véhicule qu’on ne devrait pas se lasser de conduire au quotidien. Sur la route, il montre un grand aplomb.
Le véhicule est équipé des principaux dispositifs d’antipatinage et de contrôle de la stabilité du véhicule. Au moment de descendre une pente abrupte, le conducteur peut également limiter la vitesse à un maximum de 30 km/h. La répartition de la puissance de la transmission intégrale quattro est de 40 % aux roues avant et de 60 % aux roues arrière, et elle varie en fonction des besoins en matière de motricité pour envoyer un maximum de 65 % aux roues avant et de 85 % aux roues arrière.
Conclusion
Le petit frère du Q7 devrait avoir les qualités nécessaires pour plaire aux acheteurs. Et ce, malgré une forte concurrence. Ce n’est toutefois pas une révélation en matière d’automobile, mais son format est adéquat, son design est bien tourné, simple et sans fioritures, son comportement routier est à la hauteur de la situation, et son V6 de 3,2 litres n’appelle aucun reproche. La présence d’un moteur diesel aurait toutefois enrichi l’offre, tout comme la boîte automatique à 7 rapports et la possibilité de bénéficier du 4-cylindres turbo.
Forces
Format
Qualité de la finition
Comportement routier
Agrément de conduite
Groupe motopropulseur
Faiblesses
Absence de boîte à 7 rapports
Absence de moteur diesel, pour le moment
Absence de moteur à 4 cylindres turbo
Nombreuses options à prévoir
Nouveautés en 2009
Nouveau modèle
Fiche d'identité
modèle q5
version(s) 3.6, 3.6 premiumroues motrices: 4
portières 4
première génération 2009
génération actuelle 2009
construction bratislava, slovaquie
sacs gonflables 6, frontaux, latéraux avant et rideaux latéraux (latéraux arrière en option)
concurrence acura rdx, bmw x1, volkswagen tiguan, volvo xc60
Fiche technique
moteur
v6 3,2 l dact, 270 ch à 6200 tr/min
couple 243 lb-pi à 3000 tr/min
transmission automatique à 6 rapports avec mode manuel
0-100 km/h 7,1 s
vitesse maximale 208 km/h
consommation par 100 km 12,61 l (octane: 91)
émission deco2 6144 kg/an
litres par année 2560 l.
coût par an 3840$
carburant alternatif non
empreinte écologique 36 arbres
sécurité active freins abs, antipatinage, contrôle de stabilité électronique
suspension avant indépendante
suspension arrière indépendante
freins avant disques
freins arrière disques
direction à crémaillère, assisté
pneus 3.2: p255/55r18, 3.2 premium,: p265/50r19, p275/45r20 (option)
Au quotidien
prime d?assurance
25 ans 1700 $ à 1900 $
40 ans 1400 $ à 1600 $
60 ans 1100 $ à 1300 $
collision frontale
collision latérale
ventes du modèle l'an dernier
au québec nm
au canada nm
dépréciation (1 an) nm
rappels (2003 à 2008) nm
cote de fiabilité nm
nouveautés en 2009 nouveau modèle:
Dimensions
empattement 2807 mm
longueur 4629 mm
largeur 1880 mm
hauteur 1653 mm
poids 2275 kg, premium: 2290 kg
diamètre de braquage 12 m
coffre 540 l, 1560 l (sièges abaissés)
réservoir de carburant 100 l
capacité de remorquage 3500 kg
Transport et préparation
700$