Vous avez des questions d'ordre général? Consultez notre section

Vous souhaitez entrer en contact avec un membre de l'Équipe? Consultez notre section

Commande rapide
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Vous désirez commander plus de pièces ?

Si vous devez importer un grand nombre de pièces pour une commande, vous pouvez utiliser ce gabarit et le téléverser sur le site web. Vous devez y entrer une pièce par ligne et soyez certain de garder l'extension de fichier .CSV lorsque vous sauvegarderez votre travail.

Téléverser
Nos essais routier

Audi Q7 2007

  • Voiture neuve
L’Annuel de l’automobile 2007
Audi Q7

68 900 $ à 79 900 $ (v8)

Par Antoine Joubert

Audi Q7

Un véritable athlète

Il aura fallu attendre bien longtemps avant que Audi daigne offrir aux résidents de notre continent un véritable VUS. Certes, la marque nous proposait déjà l’Allroad, une familiale haute sur patte dérivée de l’A6, mais cette dernière ne répondait nullement aux exigences des acheteurs de VUS de luxe, qui ont souvent comme critère principal l’image et la puissance. Audi l’a compris, et c’est la raison pour laquelle l’Allroad de seconde génération ne nous sera plus offerte. En revanche, nous avons droit, depuis le 16 juin dernier, à un utilitaire fort impressionnant du nom de Q7, qui s’impose déjà comme l’un des meneurs de la catégorie.

Carrosserie – Les lignes du Q7, dues au styliste d’origine sherbrookoise Dany Garand, représentent une parfaite symbiose esthétique de chacun des véhicules concurrents, à laquelle on a ajouté un parfum propre aux produits Audi. Son élégance lui permet de bien paraître à côté d’un Mercedes ML ou d’un Volvo XC90, son dynamisme gêne celui du BMW X5 (même le nouveau) et son attitude macho lui permet de regarder l’Infiniti FX de très haut. Qui plus est, la forte présence de chrome sait intimider toute la concurrence américaine, pourtant experte dans ce domaine. En plus de se distinguer par une foule de détails comme les bas de caisse de couleur contrastante et les jantes pouvant atteindre 20 pouces de diamètre, le Q7 se démarque également par la très large ouverture de son hayon, qui facilite le chargement. On remarque toutefois que les feux arrière disparaissent complètement lorsque le coffre est ouvert. Qu’importe, Audi a pris soin de placer deux feux de position sur le pare-chocs, qui prennent la relève lorsque ceux du hayon ne peuvent être opérationnels.

Habitacle – Avec la multitude de matériaux de haut de gamme qui tapissent l’habitacle du Q7, les occupants qui prennent place à bord se retrouvent véritablement en première classe. Les cuirs sont souples, les plastiques sont riches et les moquettes sont de grande qualité. Toutefois, certains agencements de teintes intérieures réussissent mieux que d’autres à exprimer ce sentiment de noblesse. Selon les besoins de chacun, le Q7 peut offrir de l’espace pour cinq, six ou sept occupants. D’abord, seules les versions à moteur V8 reçoivent de série la banquette de troisième rangée, permettant de faire passer le nombre possible d’occupants de cinq à sept. Sur ces modèles, il est également possible d’opter pour un groupe d’options (très onéreux), avec lequel la banquette de rangée médiane est remplacée par deux baquets, ce qui diminue ainsi le nombre à six. Pour accéder à la troisième rangée, l’exercice est moins complexe que sur d’autres compétiteurs. En revanche, le dégagement pour la tête est à ce point limité qu’aucun adulte de taille normale ne peut y prendre place sans se heurter le crâne.

Le conducteur se retrouve, pour sa part, installé sur un siège juste assez ferme, pourvu de bons soutiens et muni d’innombrables réglages, permettant une position de conduite optimale. La superbe planche de bord, qui arbore ces élégants cadrans désormais typiques de la marque, allie élégance et fonctionnalité mieux que la plupart des véhicules concurrents. Très enveloppante, elle fait corps avec la console centrale, sur laquelle se retrouvent de nombreuses commandes, dont celle du système informatique MMI. Ce dernier demande une sérieuse période d’adaptation, mais demeure tout de même plus instinctif que celui d’une certaine firme bavaroise. À ce niveau, j’ajouterais toutefois que le système récemment inauguré dans la Classe S de Mercedes apparaît comme étant le mieux conçu à ce jour.

Se situant presque au sommet de l’échelle hiérarchique d’Audi, le Q7 se devait de recevoir tous les gadgets derniers cris susceptibles de se retrouver dans un véhicule de luxe. Ainsi, en plus de tout l’attirail associé au système MMI, l’ensemble technologique optionnel propose la reconnaissance vocale, la caméra de rétrovision avec angles d’approche, l’accès et le démarrage sans clé ainsi qu’un dispositif d’assistance à la conduite, qui vous indique si la voie dans laquelle vous avez l’intention de vous insérer est obstruée.

Mécanique – Fraîchement arrivées chez les concessionnaires, les versions 3.6 utilisent un moteur V6 à injection directe, certainement capable de tenir tête aux meneurs de la catégorie. Également présent sous le capot du Touareg en 2007, ce moteur n’a cependant pas pu faire l’objet d’un essai avant la sortie de cet ouvrage, ce qui m’amène donc à vous parler de ce somptueux V8, offert dans les versions 4.2. Vous aurez bien sûr deviné qu’il s’agit du 4,2 litres utilisé à profusion chez ce constructeur. Toutefois, le Q7 reçoit une version légèrement remaniée de ce moteur, auquel s’ajoute l’injection directe de carburant et par conséquent, 10 chevaux supplémentaires pour un total de 350. Toute cette artillerie délivre de grandes performances, qu’importe le régime. Le moteur est souple, puissant et toujours prêt à foncer, notamment parce que très bien accompagné par une boîte automatique à six rapports. Les temps d’accélération paraissent cependant plus longs qu’ils ne le sont réellement, sans doute en raison de cette isolation majeure avec le monde extérieur.

Comportement – Sur les modèles à moteur V8, la sonorité judicieusement étudiée qui émane du pot d’échappement relève d’un cran le degré d’excitation du conducteur. Celui-ci découvrira aux premiers tours de roue que le Q7 n’a sur la route rien d’un VUS et qu’il peut pratiquement faire n’importe quoi avec. Lancé à pleine vitesse sur un chemin de terre tortueux et dénivelé, le Q7 a démontré que son agilité n’a tout simplement rien à envier à celle de l’Audi A6, ce qui n’est pas peu dire. Il négocie les virages avec précision et sans aucune trace de roulis, et s’accroche au sol comme un chien à son os. Le système Quattro, qui n’a plus besoin d’être vanté, est certainement responsable de l’équilibre exceptionnel de ce véhicule, dont le poids démesuré est seulement inférieur de 40 kilos à celui d’un Nissan Armada. Fermement suspendu, pourvu d’un châssis ultra rigide et d’une direction tout simplement parfaite, le Q7 n’a comme seul irritant qu’un accélérateur électronique qui ne répond pas de façon instantanée. Ce petit délai à priori insignifiant agace surtout lorsqu’on est pris en pleine congestion et que l’on doit doser légèrement pour accélérer. Ce travers constitue toutefois bien peu de choses à côté de tout ce que le Q7 peut apporter en matière de confort et de performances routières.

Conclusion – Avec une telle force de caractère, un tel niveau de luxe et de performance, le Q7 ne peut faire autrement que de se placer au sommet de sa catégorie. Polyvalent à tous les niveaux, il plaira aussi bien à l’acheteur en quête de confort, de luxe et d’espace, qu’à celui qui priorise la conduite sportive. Certains n’aimeront peut-être pas son attitude presque arrogante, mais c’est connu, celui qui plaît à tous ne soulève pas la passion.

Forces

Ligne audacieuse

Performances relevées

Aptitudes routières épatantes

Habitacle luxueux et confortable

Nombreuses innovations technologiques

Faiblesses

Véhicule très lourd

Consommation importante

Coût déraisonnable de certaines options

Adaptation au système MMI

Accélérateur électronique désagréable

Fiche d'identité

modèle q7

version(s) 3.6, 3.6 premium, 4.2, 4.2 premium

roues motrices 4

portières 4

première génération 2007

génération actuelle 2007

construction bratislava, slovaquie

sacs gonflables 6, frontaux, latéraux avant et rideaux latéraux (latéraux arrière en option)

concurrence acura mdx, bmw x5, cadillac srx, infiniti fx, land rover lr3, lexus rx/gx, m-benz ml, porsche cayenne, saab 9-7x, volkswagen touareg, volvo xc90

Fiche technique

moteurs

(3.6)

v6 3,6 l dact, 280 ch à 6200 tr/min

couple 266 lb-pi à 2750 tr/min

transmission automatique à 6 rapports avec mode manuel

0-100 km/h 8,2 s

vitesse maximale 208 km/h

consommation par 100 km 13,1 l (octane: 91)

(4.2)

v8 4,2 l dact, 350 ch à 6800 tr/min

couple 325 lb-pi à 3500 tr/min

transmission automatique à 6 rapports avec mode manuel

0-100 km/h 7,2 s

vitesse maximale 208 km/h

consommation par 100 km 14,2 l (octane: 91)

sécurité active freins abs, répartition électronique de force de freinage, assistance au freinage, antipatinage, contrôle de stabilité électronique

suspension avant indépendante

suspension arrière indépendante

freins avant disques

freins arrière disques

direction à crémaillère, assisté

pneus 3.6: p235/60r18, 3.6 premium, 4.2, 4.2 premium: p255/55r18

Au quotidien

prime d'assurance

25 ans 4200 à 4400$

40 ans 2600 à 2800$

60 ans 2100 à 2300$

collision frontale 5/5

collision latérale 5/5

ventes du modèle l'an dernier

au québec

au canada

dépréciation (3 ans)

rappels (2001 à 2006)

cote de fiabilité

nouveautés en 2007 nouveau modèle

Dimensions

empattement 3002 mm

longueur 5086 mm

largeur 1983 mm

hauteur 1737 mm

poids   3.6: 2275 kg, 3.6 premium: 2290 kg, 4.2: 2390 kg, 4.2 premium: 2480 kg

diamètre de braquage 12 m

coffre 307 l, 2052 l (sièges abaissés)

réservoir de carburant 100 l

capacité de remorquage 3500 kg

Transport et préparation

700 $