BMW X6 (2012-2017)
Daniel Rufiange
Les gens ont écarquillé les yeux lorsque BMW a présenté son X6 à la fin des années 2000. La grosse bibitte allemande proposait des lignes atypiques et, pour un véhicule dit utilitaire, n’avançait pas un niveau de polyvalence notable. Cependant, il fallait voir entre les lignes dans son cas. Le X6 est le genre de véhicule que l’on possède parce qu’il est cool, différent et permet à son propriétaire de se démarquer. C’est là-dessus que BMW misait, et neuf ans plus tard, en route pour le demi-million d’exemplaires produits, on doit parler d’une histoire à succès.
Conséquemment, vous n’aurez pas de difficultés à trouver des exemplaires sur le marché. Mieux, même si le modèle conserve une bonne valeur dans l’occasion, il perd en moyenne 10 % de sa valeur annuellement, ce qui fait qu’au bout de quatre années par exemple, il est possible de mettre la main sur un exemplaire qui se vendait 80 000 $ pour la moitié du prix. Considérant que certains propriétaires ne roulent pas tellement avec leur X6, il y a de bonnes affaires à réaliser.
Pour chaque année modèle présente sur le marché depuis 2012, vous trouverez trois versions aux personnalités foncièrement différentes. En entrée de gamme, le xDrive35i, équipé d’un 6-cylindres en ligne biturbo de trois litres et 300 chevaux. Cette version a de quoi satisfaire la majorité d’entre vous. Pour plus de chien sous le capot, il faut penser à la variante xDrive50i, dotée d’un V8 biturbo de 4,4 litres. Sachez que ce moteur a gagné 45 chevaux et 30 livres-pieds de couple en 2015 au passage à la deuxième génération du modèle. Enfin, si c’est avec le couteau entre les dents que vous avez l’habitude de prendre le volant, c’est probablement la mouture M qui va vous intéresser, elle dont le moulin greffé à l’avant, une variante de 567 chevaux du moteur V8 susmentionné, offre des performances renversantes.
À l’intérieur, la qualité et le confort dominent l’expérience même si, en tout temps, on sent qu’on peut piloter le X6 comme une sportive de haut niveau. Franchement, c’en est impressionnant. Pour l’aspect pratique du véhicule, on repassera; le volume de chargement est celui d’un VUS sous-compact.
À surveiller : la fiabilité et les coûts d’entretien. Mais ça, vous le savez probablement déjà.
Les données essentielles
Indice de fiabilité : 3/5
Valeur de revente : 3/5
À SURVEILLER
• Coussinets de suspension.
RAPPELS (3)
- L’étiquette de pression des pneus et de charge maximale indique à tort que le nombre maximal de personnes pouvant prendre place à bord du véhicule. (2012)
- La pompe à eau auxiliaire pourrait surchauffer et faire défaut, ce qui pourrait provoquer un incendie. (2012)
- La crémaillère a été mal construite et il pourrait donc y avoir une fuite de liquide de servodirection. (2013)
Fiche d'identité
Indice de fiabilité 3/5
Valeur de revente 3/5
À SURVEILLER
Coussinets de suspension.
RAPPEL
Létiquette de pression des pneus et de charge maximale indique à tort que le nombre maximal de personnes pouvant prendre place à bord du véhicule. (2012)
Fiche technique
V8 4,4 L BITURBO DACT (50i) (2011-2014)
400 CH À 5500 TR/MIN | COUPLE 450 LB-PI À 1800 TR/MIN
TRANSMISSION AUTOMATIQUE À 6 RAPPORTS (8 RAPPORTS 2012-2014)
CONSOMMATION (100 KM) 15,6 L, 13,8 L (8 RAPPORTS 2012-2014) (OCTANE 91)
V8 4,4 L BITURBO DACT (X6 M) (2012-2017)
555 à 567 CH À 6000 TR/MIN | COUPLE 500 à 553 LB-PI DE 1500 À 5650 TR/MIN
TRANSMISSION AUTOMATIQUE À 8 RAPPORTS
CONSOMMATION (100 KM) 14,8 L (OCTANE 91)
L6 3,0 L BITURBO DACT (35i) (2012-2017)
300 CH À 5800 TR/MIN | COUPLE 300 LB-PI DE 1200 À 5000 TR/MIN
TRANSMISSION AUTO. À 6 RAPPORTS (2012), AUTO À 8 RAPPORTS (2013-2017)
CONSOMMATION (100 KM) 13,4 L (6 RAPPORTS 2012), 11,5 L (8 RAPPORTS 2012-2017) (OCTANE 91)
V8 4,4 L BITURBO DACT (50i) (2015-2017)
445 CH À 5500 TR/MIN | COUPLE 479 LB-PI DE 2000 À 4500 TR/MIN
TRANSMISSION AUTOMATIQUE À 8 RAPPORTS
CONSOMMATION (100 KM) 13,7 L (OCTANE 91)
VOLUME DU COFFRE 570 L, 1450 L (SIÈGES ABAISSES) (2012-2014), 650 L, 1870 L (SIÈGES ABAISSES) (2015-2017)