BMW Z4 2006

BMW Z4

Arme de séduction massive

Vous êtes jeune (du moins dans votre tête) célibataire (c’est un must avec la Z4) et avez besoin de faire grimper d’un cran vos relations sociales. La Z4 est un excellent point de départ.

Carrosserie

L’équipe de stylistes semble avoir taillé la silhouette à la hache, mais dans ce ramassis de lignes brisées et d’angles aigus règne une harmonie d’ensemble qui donne un style irrésistible à la voiture. BMW s’inspire, à la fois des différents concepts aperçus dans les salons (Cabriolet Z9, Coupé X…), et de la Série 7. La Z4 a été conçue de A à Z comme un roadster. Sa rigidité en torsion dépasse de plus du double celle de la Z3. Les trains roulants sont empruntés à l’ancienne Série 3, mais avec des réglages différents. La répartition idéale des masses (50/50) assure ensuite un comportement routier harmonieux et permet des vitesses très élevées en virage.

Habitacle

Bien fini, l’habitacle est spacieux (pour une deux places) et ergonomiquement bien pensé, mais les espaces de rangement sont comptés, avec une petite boîte à gants s’ouvrant sur les tibias du passager et une petite cloison arrière entre les sièges. Heureusement, le coffre est sensiblement plus généreux que celui de la Z3 : 240 litres contre 165. En outre, le logement de capote repliable (comme le cabriolet Série 3) permet de porter le volume du coffre à 260 litres. De quoi emporter deux sacs de golf ou quatre caisses de bière, selon vos priorités. Une fois le toit baissé, les courants d’air peuvent être réduits par un dispositif anti-remous composé de deux vitres obstruant les arceaux de sécurité et d’un filet tendu entre ces derniers. Capote doublée fermée, la Z4 se montre pratique avec sa lunette en verre (chauffante et anti-rayure), et bien insonorisée pour un roadster. Pour qui ne s’en contenterait pas, un toit rigide est disponible en option.

Mécanique

C’est sans doute parce que les Américains raffolent des grosses cylindrées que le roadster bavarois a commencé sa carrière commerciale avec les deux plus gros 6-cylindres de la marque sous le capot : le 2,5 litres de 184 ch et le 3 litres de 225 ch. Au volant vous aurez le choix deux boîtes manuelles : à 5 rapports pour le 2,5 litres ou 6 rapports pour le 3 litres. La boîte automatique à 5 rapports et la boîte séquentielle SMG sont aussi disponibles avec tous les modèles.

Comportement

Pas besoin de trop de gymnastique pour s’installer dans les sièges. Une fois à bord, l’environnement de conduite vous enveloppe. Avec une assise très basse, les passagers profitent d’une vue exceptionnelle… sur le capot. Sans le toit, les angles morts sont minimes, mais avec le toit, vous avez l’impression d’être dans un sous-marin et les angles morts peuvent masquer un 18 roues. Vous mettrez un certain temps à vous y faire. Une fois mis en marche, le chant du moteur invite à l’aventure. Le 3 litres est naturellement la version la plus intéressante, mais le 2,5 litres ne s’en laisse pas imposer et avec seulement 1 330 kilos à déplacer, il est véloce. La voiture est très neutre et prévisible, à moins de désactiver le DTC (Dynamic Traction Control) pour faire quelques S. Pour faire quelques beignes et un peu de « boucane », il faut cette fois couper le DSC (Dynamic Stability Control) et y mettre toute la gomme.

Conclusion

Si Darth Vader devait conduire une voiture, je le verrais au volant d’une Z4. Mais sur une note plus sérieuse, la Z4 se démarque encore de la compétition grâce à un style unique, une synergie avec la route toujours aussi impresionnante et une mécanique qui réussit encore à faire dresser les poils sur les bras, même aux vieux habitués de la route comme nous.

Forces

Une ligne unique

Mécaniques envoûtantes

Bon confort pour un roadster

Faiblesses

Prix élevé pour un véhicule 2 places et trois saisons

Habitacle un peu froid