54 300 à 77 900 $
BMW Z4
Compromis
Les roadsters germaniques ont commencé à proliférer à la fin des années 90. Vous savez ce que c’est avec Audi, BMW et Mercedes-Benz : s’il y en a une qui fait quelque chose, les deux autres singent. Bref, la concurrence est aiguisée, pour dire le moins. Du côté de BMW, la Z4 a subi quelques modifications au cours des deux dernières années, histoire de la maintenir à niveau.
CARROSSERIE
La Z4 a fait l’objet d’un remodelage l’année dernière et, disons-le, il s’agissait de modifications cosmétiques mineures. Au fond, c’est une bonne chose puisque ce design vieillit en beauté. Elle est encore plus sexy depuis qu’elle a un toit rigide, mais ce dernier gruge beaucoup d’espace dans le coffre quand on roule à ciel ouvert, comme c’est souvent le cas avec les coupés-cabriolets.
HABITACLE
La présentation intérieure est attrayante, avec son habillage bicolore et ses appliques d’aluminium brossé ou de bois laqué (au choix). Les commandes sont d’une simplicité peu courante chez ce constructeur, tout en étant d’accès facile. Même si nous sommes à bord d’une voiture sport, l’aspect pratique n’a pas été oublié, comme en témoigne la présence de nombreux espaces de rangement. Et comme toujours chez BMW, la qualité de construction est exemplaire.
Les sièges sont fermes et bien enveloppants, avec un bon maintien latéral et un bon soutien lombaire. La position de conduite est, par ailleurs, irréprochable. Évidemment, vous êtes assis au ras du sol, mais ceci est une voiture sport, pas un VUS, bon sang ! Le toit, lui, a passé le test de l’étanchéité haut la main : je n’ai pas reçu une goutte dans le lave-auto à pression.
MÉCANIQUE
Le menu comprend des motorisations à 4 et à 6 cylindres suralimentées par un turbocompresseur. Trois boîtes de vitesses sont également offertes. Avec ses 240 chevaux, le 4-cylindres de 2 litres n’est pas manchot, mais il brille d’abord et avant tout par sa consommation qui se compare à celle d’une petite voiture à vocation économique. Le mode Sport lui donne, par ailleurs, un peu plus de tonus. Sauf que… Dans une sportive, j’aime entendre un moteur qui parle, qui chante, qui grogne aussi… Un moteur qui s’exprime, quoi ! Les performances du 4-cylindres sont satisfaisantes, il n’y a rien à redire; mais ce moteur manque singulièrement de caractère.
Le 6-cylindres, c’est la vraie affaire. Son grondement sourd annonce la couleur, et il répond instantanément dès qu’on effleure l’accélérateur. Le couple atteint son maximum très tôt, à 1 400 tours par minute et il reste au max jusqu’à 5 000 tours. Et si ses 300 chevaux ne vous suffisent pas, vous en aurez 35 de plus si vous optez pour la version 35is. Ai-je besoin d’ajouter que les 6-cylindres de BMW font partie de la crème de l’industrie de l’automobile ?
COMPORTEMENT
BMW est synonyme de prestations routières de haut calibre. On reste pourtant sur son appétit. Pourtant, elle fait tout bien : agile, elle enfile les virages avec aisance, et, si on opte pour le mode Sport, l’amortissement se durcit, et le roulis est éliminé. Le train avant manque cependant de rigueur, et la Z4 pèche par sa propension au sous-virage. L’antipatinage permet de corriger le tir, mais on s’attend à plus de rigueur d’une « Béhème ». Le train arrière, par contre, reste imperturbable, et la motricité ne fait jamais défaut. En fait, le plus gros problème de la Z4, c’est la Boxster, championne incontestée de la catégorie des roadsters sportifs. La Z4 n’est pas incompétente, loin s’en faut; elle est juste éclipsée par une rivale surdouée.
CONCLUSION
Dans le trio de roadsters allemands, la Z4 propose un bon compromis. Moins efficace que la Boxster en conduite sportive, elle distille plus de plaisir que la placide Mercedes-Benz SLK et elle n’a rien à envier à cette dernière au chapitre du confort. Elle souffre cependant du même mal que ses compatriotes, soit une liste d’options interminable qui fait exploser l’addition. Pour une 35is toute équipée, y compris l’ensemble d’options M, on dépasse allègrement la barre des 80 000 dollars, ce qui est indécent pour un petit roadster, fusse-t-il affublé du logo BMW. Une Nissan 370 Z Cabriolet vous en donnera autant, pour beaucoup moins cher.
FORCES :
- Design qui vieillit en beauté
- Finition et qualité d’assemblage
- Baquets confortables et enveloppants
- Consommation (4-cylindres)
- Ah, les 6-cylindres BMW…
- Agrément de conduite
FAIBLESSES :
- Espace restreint dans le coffre
- 4-cylindres qui manque de caractère
- Sous-virage
- Options nombreuses et coûteuses
La cote Verte
consommation (100 km) man. 9,0 l auto. 9,4 l
consommation annuelle man. 1 500 l, 2 325 $ auto. 1 560 l, 2 418 $
indice d?octane 91
émissions polluantes co2 man. 3 450 kg/an auto. 3 588 kg/an
Fiche d'identité
version(s) sdrive 28i, sdrive35i, sdrive35is
transmission (s) arrière
portières 2 places 2
première génération 2003
génération actuelle 2010
construction regensburg, allemagne
coussins gonflables 6 (frontaux, genoux coucteur et passager, latéraux)
concurrence audi tt, infiniti q60, jaguar f-type, mercedes-benz slk, nissan 370z, porsche boxster/cayman
Fiche technique
moteur(s)
(sdrive28i) l4 2,0 l turbo dact
puissance 241 ch de 5 000 à 6 500 tr/min
couple 258 lb-pi de 1 250 à 4 800 tr/min
boîte(s) de vitesses manuelle à 6 rapports, automatique à 8 rapports avec mode manuel (en option)
performances 0-100 km/h:5,8 s
vitesse maximale 210 km/h, 250 km/h (option) (bridée)
(sdrive35i) l6 3,0 l biturbo dact
puissance 300 ch à 5800 tr/min
couple 300 lb-pi de 1 400 à 5 000 tr/min
boîte(s) de vitesses manuelle à 6 rapports, manuelle robotisée à 7 rapports (en option)
performances 0-100 km/h:man. 5,4 s, robo. 5,3 s
vitesse maximale 210 km/h, 250 km/h (option) (bridée)
consommation (100 km) man. 11,2 l robo. 12,4 l (octane 91) annuelle man. 1 920 l, 2 976 $ robo. 2 120 l, 3 286 $
émissions de co2 man. 4 416 kg/an, robo. 4 876 kg/an
(sdrive35is) l6 3,0 l biturbo dact
puissance 335 ch à 5 900 tr/min
couple 332 lb-pi à 1500 tr/min (369 lb-pi en overboost)
boîte(s) de vitesses manuelle robotisée à 7 rapports
performances 0-100 km/h:man. 5,0 s
vitesse maximale 250 km/h (bridée)
consommation (100 km) 12,4 l (octane 91) annuelle 2 120 l, 3 286 $
émissions de co2 4 876 kg/an autres composants
sécurité active freins abs, assistance au freinage, répartition électronique de la force de freinage, contrôle électronique de la stabilité, antipatinage, phares automatiques et adaptatifs
suspension avant indépendante
suspension arrière 35is à amortissement adaptatif
freins avant disques
freins arrière disques
direction à crémaillère, assistée
pneus 28i p225/45r17 35i/35is/option 28i p225/40r18 (av.) p255/35r18 (arr.) option 35i/35is p225/35r19(av.) p255/30r19 (arr.)
Au quotidien
prime d?assurance
25 ans 3 000 à 3 200 $
40 ans 1 900 à 2 100 $
60 ans 1 400 à 1 600 $
collision frontale 5/5
collision latérale 5/5
ventes du modèle l?an dernier
au québec 78
au canada 358
dépréciation (%) 29,5 (3 ans)
rappels (2008 à 2013) 1
cote de fiabilité 3/5
garanties et plus
garantie générale 4 ans/80 000 km
groupe motopropulseur 4 ans/80 000 km
perforation 12 ans/kilométrage illimité
assistance routière 4 ans/kilométrage illimité
nombre de concessionnaires
au québec 8
au canada 44
nouveautés en 2014 aucun changement majeur
Dimensions
empattement 2 496 mm
longueur 4 239 mm sdrive35is 4 244 mm
largeur 1 790 mm
hauteur 1 291 mm sdrive35is 1 284 mm
poids 28i man. 1 480 kg robo. 1 500 kg 35i man. 1 585 kg robo. 1 600 kg 35is 1610 kg
diamètre de braquage 10,7 m
coffre 310 l, 180 l (toit abaissé)
réservoir de carburant 55 l
Transport et préparation
1995 $