Buick Verano 2012

Buick Verano

Une Cruze en habit de noce

Avec la Buick Regal et la grande LaCrosse, il manquait à Buick une berline compacte pour couvrir un plus large spectre de marché. C’est maintenant chose faite avec la Verano qui pige dans le coffre d’outils de GM pour créer une nouvelle offre.

Carrosserie

Elle se nomme Opel Astra en Europe, Buick Excelle en Chine, cette Verano repose en fait sur le même châssis que la Chevrolet Cruze. Première Buick compacte depuis l’horrible Skylark, en 1999, la Verano a le mérite d’être beaucoup plus jolie. À l’image de la Regal, on retrouve une calandre en cascade en chrome noir, des phares à éclairage translucide bleu, les prises d’air distinctives de Buick et la même ligne de toit voûtée qui se termine sur un pare-brise fortement incliné. Un bel exemple du style actuel des produits Buick.

Habitacle

Tout comme à l’extérieur, le lien stylistique reste cohérent avec les autres berlines de la marque, Regal et Lacrosse. Les appliques décoratives façon similibois ne plaisent pas à tous. C’est le côté un peu vieillot de Buick, vestige du passé qui persiste en quelques endroits. Pour le reste, les sièges sont confortables et bien galbés. Ils sont offerts en tissu, en similicuir et en véritable cuir dans les versions haut de gamme. Une colonne centrale intégrée au tableau de bord renferme l’écran du système d’infodivertissement ainsi que les commandes de la température et de la chaîne audio Bose. Vous avez un démarreur à bouton-poussoir et, sur la liste des options, des sièges et un volant chauffants qui peuvent être reliés à la télécommande du démarreur. Si la température est inférieure à 7 ºC, le chauffage du volant et des sièges est activé automatiquement. La Verano adopte, bien entendu, le système OnStar dans sa dernière version, compatible avec l’application pour téléphone mobile qui permet, par exemple, de consulter à distance le kilométrage, le niveau de carburant et tout le reste.

Mécanique

Question de se distinguer un peu plus de la Cruze, la Verano emprunte sa mécanique à la Regal. Un moteur à 4 cylindres de 2,4 litres Ecotec à double arbre à cames en tête qui développe une puissance de 177 chevaux. Il est couplé à une boîte de vitesses automatique à 6 rapports. Buick a laissé savoir que le moteur de 2 litres turbocompressé qu’elle offre également dans la Regal sera offert d’ici un an sous le capot de la Verano avec les mêmes 220 chevaux.

Comportement

Au moment d’aller sous presse, la Verano n’avait pas encore pris les routes d’assaut, mais quelques indices provenant d’autres modèles GM permettent de dire que la conduite est prometteuse. Avec le même châssis très sain de la Cruze, il n’y aura que très peu de roulis. Buick a également utilisé sa technologie Quiet tuning qui consiste à utiliser du verre feuilleté acoustique, des joints d’étanchéité triples aux portes et une dynamique de châssis raffinée pour réduire le bruit au minimum. Même les roues de 17 pouces spéciales en alliage forgé à rayons multiples, de série, réduisent au minimum le bruit de la route. La direction à assistance électrique est la même que celle de la Buick Regal, elle sera donc bien calibrée. Enfin, il faut s’attendre à des performances dans la bonne moyenne avec le moteur à 4 cylindres qui, selon les chiffres de Buick, amènera la Verano de 0 à 100 km/h en 8 secondes.

Conclusion

Avec la Verano, Buick veut aller jouer dans la cour des berlines de luxe d’entrée de gamme chez Lexus, Acura et Infiniti. Elle offre tout l’équipement nécessaire, mais le prix sera un facteur déterminant. Pour ceux qui croient qu’elle ira jouer dans la cour des allemandes, Il ne faut pas rêver. Je ne connais pas un propriétaire de BMW qui ira frapper à la porte de Buick pour changer une Série 3 contre une Chevrolet Cruze endimanchée, à moins de souffrir d’une sévère dépression.

Forces

Lignes réussies

Bonne finition

Habitacle silencieux

Bonne tenue de route

Faiblesses

Le similibois… pas sûr