Chevrolet Avalanche 2005

Chevrolet Avalanche

Une bonne idée!

Vous n’êtes pas sans avoir remarqué qu’à chaque édition de L’Annuel de l’automobile, un éventail de nouvelles idées sur quatre roues sont présentées dans le chapitre dédié aux prototypes. Quelques-unes de ces idées peuvent flirter avec le génie, mais encore faut-il avoir le courage d’en assumer la commercialisation de masse. Un manufacturier imprudent pourrait se retrouver du jour au lendemain avec un flop monumental. Un exemple? Que diriez de l’expérience de Pontiac avec l’Aztek? Par contre, d’autres innovations prendront le chemin des salles de montre et se mériteront nos applaudissements. Je pense à l’Avalanche…

Carrosserie

Au premier coup d’œil, on associe l’Avalanche à une camionnette traditionnelle. Avec sa boîte de cinq pieds et des poussières, l’argument semble raisonnable. Mais en l’examinant de plus près, on s’aperçoit que ce que l’on prenait avant tout pour un camion possède aussi l’ADN d’un utilitaire. Ici, la cabine et la benne forment un tout. Imaginez un Suburban trafiqué au niveau du châssis, auquel on aurait arraché le toit et les fenêtres de la section arrière. Vous commencerez alors à voir émerger l’Avalanche et plus encore, telle cette cloison centrale qui se rabat pour ainsi permettre à des objets mesurant jusqu’à huit pieds de prendre place dans la caisse. Cette dernière est aussi recouverte de trois panneaux amovibles individuellement, question de laisser à son utilisateur l’embarras des configurations.

Mécanique

Deux moteurs à essence sont disponibles. Avec la Série 1500, on parle d’un V8 de 5,3L qui développe 295 chevaux. Dans le cas de la Série 2500, on propose plutôt un V8 de 8,1L bon pour 320 CV. Il est vrai que ce n’est pas la maigre augmentation de CV qui justifiera ce choix mais bien le couple de 445 lb-pi, soit 115 de plus que la série 1500. Une augmentation de couple signifie aussi une plus grande capacité de remorquage et, de fait, le 2500 peut tirer 12 000 livres, soit 3 700 livres de plus que le Série 1500. La transmission automatique à quatre rapports est standard mais, dans les deux cas, il faut choisir entre une version à deux ou quatre roues motrices.

Habitacle

Je vous parie que vous ne verrez pas grande différence entre le confort de votre salon et celui d’un Avalanche. Il y a du dégagement pour tout le monde. Et ne me dites pas que votre salon a l’avantage de contenir un système audio visuel car l’Avalanche l’offre lui aussi (en option), lecteur DVD inclus. Le rangement à profusion fait aussi partie des nombreuses qualités fonctionnelles de l’Avalanche, particulièrement à l’intérieur de la console centrale

Comportement

La conduite de l’Avalanche s’apparente beaucoup plus à celle d’un utilitaire qu’à celle d’une camionnette. La tenue de route est saine et l’arrière du véhicule n’a pas tendance à sautiller à la façon d’un camion. On peut attribuer le bon comportement de cet hybride, en partie du moins, à une bonne suspension calibrée à l’image d’un utilitaire sport. Pour un véhicule comptant plus de 5,63 mètres de long, il est surprenant de constater à quel point l’Avalanche se conduit facilement. La direction est bonne, ni trop lourde, ni trop légère et, à l’exception des manœuvres de stationnement au centre-ville qui demeurent complexes, le gabarit total ne pose pas problème durant les déplacements urbains. L’excellente visibilité tous azimuts y est également pour quelque chose.

Conclusion

L’Avalanche est une bonne idée qui a bien tournée. Il se conduit comme un utilitaire et offre l’aspect pratique de la camionnette. Mais avant tout, son impressionnante simplicité d’utilisation, en plus d’un confort que bien d’autres véhicules ont de la difficulté à égaler, en font une très agréable surprise. À découvrir!

Forces

Confort élevé

Aspect pratique important

Conduite aisé

Faiblesses

Gabarit imposant

Consommation représentative de son gabarit