Chevrolet Avalanche 2007

Chevrolet Avalanche

Two thumbs up !

Il n’y a pas d’autre façon de décrire l’Avalanche qu’en le catégorisant comme un croisement entre un Silverado et un Tahoe. D’ailleurs, pour citer ce que disait mon collègue Pascal Boissé l’an dernier, si vous hésitez entre ces deux véhicules, l’Avalanche est certainement l’arme qu’il vous faut. Cette année, GM renouvelle complètement sa gamme de camionnettes et d’utilitaires pleine grandeur, et donc par le fait même, l’Avalanche. Et laissez-moi vous dire qu’ici, GM n’a pas choisi de tourner les coins ronds. Le nouvel Avalanche est un produit totalement réussi qui répond en tout point aux attentes de la clientèle. Je n’aurais jamais cru ça possible, mais au cours de la journée qui a suivi mon essai, je m’imaginais parfaitement installé derrière son volant, en tant que propriétaire…C’est vous dire à quel point ce véhicule, qui se situe aux antipodes de mes valeurs sociales, m’a séduit.

Carrosserie – Lorsque GM a lancé l’Avalanche en 2002, je croyais que Pontiac s’était mis à produire des camionnettes. Les immenses moulures de plastiques grises qui enlaidissaient littéralement la carrosserie en faisait un véhicule de la trempe de l’Aztek. Heureusement, GM a corrigé ce problème en 2005, si bien que les dernières moutures de l’Avalanche étaient finalement réussies. Toutefois, elles ne l’étaient pas autant que la nouvelle version, avec laquelle on retrouve finalement une force de caractère un équilibre esthétique encore plus marqué. D’abord, cette belle grille de calandre fait vite oublier celle de l’ancien modèle, qui n’était pas très réussie. Les pare-chocs, moulures et poignées sont aujourd’hui mieux intégrées dans une carrosserie plus fluide et drôlement plus jolie. Comme toujours, l’Avalanche se démarque par cette cloison centrale rabattable, qui permet d’agrandir de façon considérable l’espace utilitaire. On retire la lunette arrière pour la rangée dans l’espace prévu à cet effet, on rabat ensuite la banquette, puis la cloison, et le tour est joué.

Habitacle – Ici, GM a fait un travail qui mérite presque une note parfaite. L’habitacle est joli, spacieux, bien insonorisé et soigneusement assemblé. La planche de bord est efficace et ergonomique, tandis que les nombreuses commandes offertes sont faciles à utiliser, même celles qui concernent le système de navigation optionnel. Les matériaux utilisés sont également de très bon goût, ce qui laisse croire que GM a finalement pris quelques-unes de nos critiques en considération. Les sièges avant, confortables, offrent pour leur part un meilleur support qu’autrefois, tout en assurant au conducteur une bonne position de conduite. Évidemment, étant donné l’espace disponible, les compartiments de rangement sont aussi vastes que nombreux, ce qui permet à un traîneux de mon genre de s’éparpiller à son aise.

Mécanique – Côté mécanique, l’Avalanche propose cette qu’un seul moteur, soit le V8 de 5,3 litres à désactivation des cylindres, qui voit sa puissance passée à 320 chevaux. Plus performant, il est également moins gourmand, puisque sa consommation d’essence situe désormais autour de 15,5 litres aux 100 kilomètres. Nouveau cette année, il peut aussi recevoir un système de polycarburation qui lui permet de fonctionner avec de l’essence E85 à l’éthanol.

Comportement – Confortable à souhait, l’Avalanche propose une conduite nettement supérieure à celle de son devancier, notamment en raison de cette nouvelle direction à crémaillère, drôlement plus précise. La stabilité directionnelle y gagne donc énormément, au même titre que la tenue de cap. Mieux suspendu, le véhicule est également capable d’un meilleur amortissement sur terrain accidenté, tout en faisant oublier la présence d’un essieu rigide arrière. Le roulis est cependant toujours présent en virage, et ce niveau, force est d’admettre que Ford fait mieux avec l’Expedition.

Conclusion – Le nouvel Avalanche, en dépit de toutes ses qualités, est aujourd’hui un séducteur chevronné, ce qui je pense, n’était pas le cas dans le passé. Sa belle gueule, son habitacle plus invitant et ses prestations routières étonnantes en font un véhicule drôlement plus intéressant, à tout point de vue. Chapeau !

Forces

Concept de la cloison intéresant

Ligne séduisante

Habitacle très accueillant

Confort royal

Puissance considérable

Faiblesses

Facture considérable

Boîte automatique à seulement 4 rapports

Nombreuses options

Un certain roulis en virage