Chevrolet Avalanche 2009 – 2013

Chevrolet Avalanche 2009-2013

LUC-OLIVIER CHAMBERLAND

L’univers des camionnettes est aussi diversifié que la biosphère. Dans une grande volonté d’aller chercher des parts dans un marché extrêmement pointu, GM nous est arrivée en 2001 avec une énième offre, l’Avalanche. Toujours particulière, elle venait avec son lot d’innovations dont l’une qui retient particulièrement notre attention, la cloison centrale transformable (midgate).

Bien qu’on puisse croire qu’il s’agit d’une dérive de la Chevrolet Silverado, ses fondations prennent plutôt racine du côté du Tahoe. On mélange ainsi les caractéristiques plus douces de l’utilitaire sport en matière de comportement tout en maintenant le côté pratique d’une benne. Il n’est d’ailleurs pas surprenant de voir l’affiliation au chapitre du design avant qui est repris intégralement du grand VUS. L’acheteur se retrouve donc avec le confort de la cabine du Tahoe sans faire de concession quant à la possibilité de pouvoir charger un VTT ou des Motocross à l’arrière.

Bien que la Silverado soit livrable en plus de configurations qu’on puisse l’imaginer, il y a une caractéristique qui distingue l’Avalanche. On découvre la cloison centrale transformable qui autorise une ouverture complète du mur séparateur entre la benne et l’habitacle. On est en mesure de complètement dévoiler l’aire de vie. En rabattant le dossier de la banquette, on obtient une caisse d’une longueur de 8 pieds, un avantage non négligeable pour plusieurs. Le seul accro dans cette idée, c’est que la cabine se retrouve complètement à découvert, exposée aux intempéries. Évidemment, son utilité est grandement limitée par l’humeur des saisons. On voit mal un propriétaire en faire usage en plein hiver à – 30 degrés. Il faut aussi ajouter qu’il est presque préférable de restreindre la manipulation de cette cloison. On répertorie plusieurs problèmes liés à sa conception.

En 2009 et 2010, deux choix de V8 sont sur le marché. Le 5,3-litres de 310 chevaux et, ultimement, le 6-litres de 366 chevaux. Pour ces derniers tours de roues en 2012 et 2013, seul le 5,3-litres est en service. La bonne nouvelle, malgré une fiabilité souvent décevante, c’est la faiblesse de sa valeur de revente. Il est donc possible de faire des affaires intéressantes avec l’Avalanche.

Les données essentielles

Fiabilité : 3/5

Valeur de revente : 2,5/5

À SURVEILLER

Freins, système électrique, carrosserie, système d’alimentation, fuite d’huile, boîte automatique, air climatisé, moteur de soufflerie.

RAPPELS

Un court-circuit sur la carte de circuits imprimés du système de chauffage du liquide lave-glace pourrait faire surchauffer le fil de mise (2009).

L’eau pourrait pénétrer dans le module de commande du circuit de carburant (2009).Certains véhicules ne satisfont pas à la NSVAC 102 – Fonctions de commande de la boîte de vitesses
et à la NSVAC 114 – Protection contre le vol et immobilisation (2013).

La contre-goupille d’essieu arrière a subi un traitement thermique inadéquat pourrait se briser et se déplacer à l’intérieur du différentiel arrière (2011).