Chevrolet Malibu 2009 – 2014

Chevrolet Malibu (2009-2014)

LUC-OLIVIER CHAMBERLAND

Discrétion et compétence, voilà deux termes qui pourraient bien décrire la Chevrolet Malibu. Il s’agit d’une berline familiale qui passe presque incognito, mais qui brille par ses nombreux talents.

Sur cette page, on croise deux générations complètement différentes. La première s’étire jusqu’en 2012. Pour cette période, on arrive avec une élégante voiture aux proportions parfaitement bien adaptées. Le style est sobre, mais offre l’avantage de ne pas encore avoir pris une seule ride. La présentation intérieure est agréable à l’œil, même si l’on ne jouit pas d’une finition du calibre des japonaises.

Sur le plan mécanique, on retrouve un V6 de 3,5 litres, mais l’essentiel des propositions dans le marché de l’occasion se fait avec des 4-cylindres de 2,4 litres dont la puissance oscille entre 164 et 170 chevaux. Il est préférable d’éviter l’année 2009 puisqu’on obtient toujours une boîte de vitesses automatique à 4 rapports seulement, alors que, pour les années suivantes, on gagne 2 rapports. Cette version de la Malibu se montre particulièrement fiable et représente un choix de premier ordre dans l’occasion.

En 2013, on arrive avec une autre génération. Sur le plan esthétique, ce n’est pas le meilleur coup de GM. Contrairement au modèle précédent, les proportions ne sont pas les bonnes. Ce fait se manifeste surtout à l’arrière avec ses feux qui essaient d’imiter ceux de la Camaro. Dès 2014, on procède à un léger rafraîchissement de la calandre qui s’harmonise avec le reste de la gamme Chevrolet.

Même son de cloche pour ce qui est de la présentation de l’habitacle. Tout est ergonomique, mais on ne peut pas parler de réussite, surtout avec ces languettes « ramasse-poussière » qui forment des vagues sur le tableau de bord.

On abandonne le V6 au profit de 4-cylindres. On trouve trois offres dont la puissance passe de 186 chevaux pour l’ECO à 259 chevaux pour le 2.0T.

Quand on considère l’achat d’une Malibu, et ce, peu importe l’année, on doit valider ses origines puisqu’elle est populaire dans les parcs de location de voiture. Il est préférable d’éviter ces dernières et de chercher du côté d’un particulier ou d’une concession.

Les données essentielles

Fiabilité : 3/5

Valeur de revente : 2/5

À SURVEILLER

Carrosserie, suspension, freins, assemblage et finition.

RAPPELS

Le câblage des sièges pourrait s’user (2013).

Certains véhicules ne satisfont pas à la
NSVAC 102 – Fonctions de la commande de la boîte de vitesses (2013).

Boulons de suspension arrière (2013).

Sur certains véhicules munis de l’e-Assist, le module de commande de la génératrice (MCG) (2012-2013).

Boîte de vitesses (2010).

Rotors arrière. (2014)

Certains véhicules munis d’une boîte de vitesses automatique pourraient ne pas ne satisfaire à la NSVAC 102. (2014)