Chevrolet Malibu 2010 – 2015

Chevrolet Malibu 2010-2015

Par Luc-Olivier Chamberland

La Malibu n’est pas une mauvaise voiture. Disons seulement qu’elle tient difficilement tête aux japonaises. Il n’en demeure pas moins que l’on parle d’un produit bon à tout faire, et ce, dans la sobriété et la discrétion.

Jusqu’en 2012, on découvre l’un des design les plus intéressants que GM ait conçus durant cette période. On observe un véhicule possédant un équilibre dans le style. Une belle touche de raffinement l’habille même.

Pour ce qui est de la cabine, il s’agit d’une véritable américaine pour la famille. On obtient beaucoup d’espace pour les passagers, le tout avec une agréable présentation intérieure. On propose deux cercles à l’avant qui segmentent les aires de vie d’une manière élégante. Selon la version choisie, l’équipement se montre intéressant. La seule lacune se remarque dans une finition qui laisse souvent à désirer.

On verra surtout un L4 de 2,4 litres de 169 ou 170 chevaux. Dans de rares cas, le V6 est de mise avec le 3,6-litres compétent de 252 chevaux. Cette variante est recommandée du moment que l’on connaît son origine et qu’elle n’est pas passée par une flotte de location.

À partir de 2013, c’est la génération que GM aimerait oublier de la Malibu. On parle d’un échec monumental. Plusieurs raisons expliquent ce fait. Premièrement, le style est hétéroclite, pour ne pas dire manqué. On cherche d’ailleurs à corriger le tir dès 2014 avec une nouvelle calandre. Deuxièmement, bien que la présentation intérieure soit fonctionnelle, l’allure générale est loin d’être convaincante là encore. Soulignons également les dégagements justes à l’arrière.

Troisièmement, sur le plan mécanique, on arrive avec une version e-Assist qui veut réduire la consommation, mais qui n’est pas une réussite. Heureusement, on peut opter pour un L4 de 2,4 litres ou le nouveau L4 de 2 litres turbo. Souvent, la fiabilité est aléatoire. Le seul avantage de la Malibu de ces années est sa valeur de revente en dessous de la moyenne du segment.

Données essentielles :

Indice de fiabilité : 3,5/5

Valeur de revente : 2/5

À surveiller :

Carrosserie, suspension, freins, assemblage et finition

Rappels (8) :

• Le câblage des sièges pourrait s’user par frottement contre l’ossature du siège et entraîner un court circuit. (2013)
• Certains véhicules ne satisfont pas à la NSVAC 102 – Fonctions de la commande de la boîte de vitesses. (2013)
• Sur certains véhicules, un ou plusieurs boulons de suspension arrière pourraient n’avoir pas étés serrés au bon couple de serrage lors de l’assemblage du véhicule. (2013)
• Sur certains véhicules munis de l’eAssist, le module de commande de la génératrice (MCG) pourrait ne pas fonctionner correctement. (2012-2013)
• Le dispositif de réglage du câble de changement de rapport de la boîte de vitesses pourrait ne pas être complètement enclenché. (2010)
• Pendant le freinage, une plus grande quantité de chaleur serait alors produite par les rotors arrière plus minces. (2014)
• Certains véhicules munis d’une boîte de vitesses automatique pourraient ne pas ne satisfaire à la NSVAC 102. (2014
• Certains véhicules munis d’un toit ouvrant à commande électrique pourraient ne pas satisfaire aux exigences de la norme de sécurité des véhicules automobiles du Canada (NSVAC) 118 (2013-2015)