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Nos essais routier

Chevrolet Orlando 2013

  • Voiture neuve
L’Annuel de l’automobile 2013
Chevrolet Orlando

19 995 $ à 28 495 $

Par Philippe Crowel

Chevrolet Orlando

Bonne idée, mauvaise exécution

Le concept originel de la minifourgonnette a été ressuscité par Mazda qui a utilisé la même recette que Chrysler 20 ans plus tôt. Avec sa plateforme de voiture compacte et une motorisation à 4 cylindres, on revenait aux sources. L’année dernière, GM a plongé, à son tour, avec l’Orlando.

CARROSSERIE

En matière de design, l’Orlando ne révolutionne rien, mais il y a un effort. Cela amène toutefois des sacrifices : la visibilité arrière écope, en raison de la hauteur de la ceinture de caisse et de la petitesse des glaces arrière. Une caméra de vision arrière permettrait d’atténuer cette visibilité médiocre, mais l’Orlando n’en a pas.

Pour éviter toute ressemblance avec les fourgonnettes des soccer moms, GM a préféré miser sur quatre portières traditionnelles. Dans ce créneau, la Mazda5 est la seule à être pourvue de portes coulissantes. Évidemment, ces dernières facilitent l’accès aux places arrière, mais les grandes portières de l’Orlando ne sont pas en reste.

HABITACLE

Une fois assis sur la banquette arrière, on constate un problème de taille, au propre comme au figuré : le dégagement pour les jambes est vraiment restreint. Et c’est à peine mieux pour la tête. Dans l’Orlando, les personnes de 1,83 mètre ou plus pourront conduire en tout confort, mais ils seront coincés à l’arrière.

La troisième rangée de sièges, par ailleurs, fait partie de l’équipement de série. Il est très facile d’y accéder, mais l’espace pour les jambes est encore plus restreint, et le confort, rudimentaire. Pour les enfants, ça va, mais vos ados ne vous aimeront pas si vous les confinez là. Elle gruge aussi tout l’espace (ou presque) pour les bagages quand elle est en place. En configuration normale, cependant, l’Orlando offre un volume utile pour les bagages qui la place parmi les plus généreuses. La banquette médiane est ferme et n’offre aucun maintien, mais c’est moins spartiate qu’à l’arrière. À l’avant, les deux baquets sont nettement plus accueillants et, surtout, il y a du maintien latéral.

Côté ambiance, c’est franchement lugubre, avec du noir partout et une décoration minimaliste. Mais le plus inquiétant est la qualité des matériaux : le plastique est omniprésent, et le tissu qui recouvre les sièges n’a rien d’agréable, ni à l’œil, ni au toucher. Pour tout vous dire, j’ai eu l’impression d’être à bord d’une Chevrolet des années 80 ou 90. L’ergonomie n’est pas parfaite non plus : il pourrait y avoir plus de rangement, surtout dans la console.

MÉCANIQUE

Une seule motorisation, à 4 cylindres. Pas de V6, donc, et pour ceux qui veulent tirer une roulotte ou une remorque, ça compte, d’autant plus que la capacité de remorquage est limitée à 454 kilos (1 000 livres).

Cela dit, ce 4-cylindres a plusieurs qualités, à commencer par sa technologie de pointe. Pour optimiser la consommation de carburant, on a mis toute la gomme : calage variable des soupapes, injection directe de carburant et boîtes de vitesses à 6 rapports (manuelle ou automatique). Nous avons obtenu une moyenne de 9,8 litres aux 100 Kilomètres, ce qui est tout à fait honorable pour un véhicule dont les dimensions (et le poids) se rapprochent d’une berline intermédiaire.

Le rendement de ce moteur se place à l’abri des critiques : souple et silencieux, ses performances, sans être décoiffantes, sont tout à fait correctes, surtout dans le contexte nord-américain.

COMPORTEMENT

Le confort est en tous points comparable, supérieur même à celui d’une berline intermédiaire, et la suspension absorbe les inégalités du revêtement avec doigté. L’agrément de conduite, par contre, est mitigé. La direction est lente et floue au centre, tandis que le roulis en virage aura tôt fait de calmer les excès d’enthousiasme. De toute façon, cela ne figure pas dans la liste des priorités de la clientèle cible. La version plus cossue (LTZ) a droit à des réglages de suspension et à une direction plus fermes.

CONCLUSION

L’Orlando m’a laissé tiède. Je ne lui tiens pas rigueur d’être ennuyeux à conduire car sa vocation est avant tout familiale, donc axée sur le confort et le côté pratique. Sa finition bon marché est plus difficile à avaler ; face à ses rivales, l’Orlando ne fait pas le poids. Le manque d’espace à l’arrière est une autre déception majeure, et on ne peut passer sous silence la piètre visibilité. L’idée était bonne ; c’est dans son exécution que ça s’est gâté.

FORCES :

  • Trois rangées de sièges
  • Capacité de chargement
  • Mécanique raffinée
  • Routière confortable
  • Prix concurrentiel

FAIBLESSES :

  • Visibilité arrière médiocre
  • Pas de caméra de vision arrière
  • Habitabilité restreinte à l’arrière
  • Finition et qualité d’assemblage décevantes
  • Une seule motorisation
  • Agrément de conduite inexistant

La cote Verte

CONSOMMATION (100km) man. 10,1 L auto. 10,6 L

CONSOMMATION ANNUELLE man. 1720 L, 2494 $ , auto. 1800 L, 2610 $

INDICE D'OCTANE 87

ÉMISSIONS POLLUANTES (CO2) man. 3956 kg/an auto. 4140 kg/an

Fiche d'identité

VERSION (S) LS, LT, LTZ

TRANSMISSION(S) avant

Portières 5 PLACES 7

Première génération 2012

Génération actuelle 2012

Construction Gunsan, Corée du Sud

Coussins gonflables 6 (frontaux, latéraux avant, rideaux latéraux)

Concurrence Dodge Journey, Kia Rondo, Mazda 5

Fiche technique

MOTEUR(S)

(LS, LT, LTZ) L4 2,4 L DACT

PUISSANCE 174 ch à 6500 tr/min

COUPLE 170 lb-pi à 4900 tr/min

BOÎTE(S) DE VITESSES manuelle à 6 rapports, automatique à 6 rapports

PERFORMANCES 0-100 km/h 8,7 s

Vitesse maximale 185 km/h

AUTRES COMPOSANTS

Sécurité active freins ABS, assistance au freinage, répartition électronique de la force de freinage, contrôle électronique de la stabilité, antipatinage

Suspension avant indépendante

Suspension arrière indépendante

Freins avant disques

Freins arrière disques

Direction à crémaillère assistée

Pneus P215/60R16 option: P235/55R18.

Au quotidien

PRIME D?ASSURANCE

25 ANS 2000 À 2200 $

40 ANS 1300 À 1500 $

60 ANS 1000 À 1200 $

Collision frontale nm

Collision latérale nm

VENTES DU MODÈLE L?AN DERNIER

Au Québec nm Au Canada: nm

Dépréciation nm

RAPPELS (2007 à 2012) nm

Cote de fiabilité nm

GARANTIES ET PLUS

Garantie générale 3 ans/60 000 km

GROUPE MOTOPROPULSEUR 5 ans/160 000 km

PERFORATION 6 ans/160 000 km

Assistance routière 3 ans/60 000 km

Nombre de concessionnaires

Au Québec 84 Au Canada: 450

NOUVEAUTÉS EN 2013 Aucun changement majeur

Dimensions

Empattement 2670 mm

Longueur 4665 mm

Largeur 1835 mm

Hauteur 1635 mm

Poids

Diamètre de braquage

Coffre 1594 L (sièges abaissés)

Réservoir de carburant 64 L

Capacité de remorquage 454 kg

Transport et préparation

1350 $