Chevrolet Orlando 2014

Chevrolet Orlando

Dans le top 3

Il semble que le mouvement relancé par la Mazda5 il y a quelques années a poussé quelques constructeurs à tenter leur chance dans ce segment familial. Après le Kia Rondo, qui fait peau neuve cette année, la 5, bien entendu, et le Ford C-Max, proposé en version hybride seulement, c’était au tour de Chevrolet d’investir la catégorie avec son Orlando.

Carrosserie

Par rapport à ses trois rivaux, l’Orlando adopte une gueule un peu plus « camionnesque ». En effet, le museau accueille une calandre plus imposante. De plus, les bas de caisse ainsi que les contours d’ailes sont en plastique noir, un élément de design qui donne un faux air de robustesse. De profil, l’Orlando ne révolutionne rien avec des lignes plutôt banales et une fenestration qui remonte à la hauteur du pilier D. Quant à la portion arrière, il n’y a pas de quoi écrire à sa mère, les feux occupant une surface importante, tandis que la lunette redescend quelque peu au centre. Terminons ce tour d’horizon en mentionnant que l’Orlando est basé sur la même plateforme utilisée pour la Chevrolet Cruze, ce qui explique les origines sud-coréennes de cette voiture familiale.

Habitacle

Avant d’aborder le fait que les plastiques utilisés à bord sont de qualité décevante, il faut tout de même se rappeler la vocation de ce véhicule, c’est-à-dire de convenir à une jeune famille qui n’a pas besoin d’une fourgonnette traditionnelle. On a affaire à un véhicule économique ici ! Pourtant, ça n’explique pas pourquoi la Mazda5 présente une qualité d’exécution supérieure, idem pour le nouveau Rondo et le C-Max ! Heureusement, l’Orlando se rattrape au chapitre de la position de conduite qui se trouve facilement. L’ergonomie n’est pas si mal, les boutons, pour la plupart, étant placés de manière judicieuse. Et vous pourrez toujours impressionner votre beau-frère en lui montrant votre cachette secrète dans la partie centrale de la planche de bord. À l’arrière, c’est un peu plus restreint, surtout en termes d’espace pour les jambes et pour la tête. Enfin, les deux sièges qui se replient dans le coffre ne font que dépanner.

Mécanique

Sous le capot, Chevrolet fait appel à un seul moteur, soit un 4-cylindres de 2,4 litres de 174 chevaux et de 170 livres-pieds de couple qui se compare à la concurrence. Cette moteur est toutefois plus bruyant que celui de la Mazda, le plus sportif de la gamme, assurément. Les acheteurs ont le choix entre une boîte de vitesses manuelle ou une automatique, les deux à 6 rapports. En dosant les pressions sur la pédale de droite, il est possible de maintenir la consommation de carburant sous la barre des 10 litres aux 100 kilomètres, mais avec plus de chargement à bord et une conduite un brin plus dynamique, cette statistique ne tient plus la route. Il serait intéressant de voir quelques chevaux additionnels sous le capot ou, du moins, un moteur turbocompressé, question d’augmenter l’agrément de conduite, le châssis étant suffisamment rigide pour en prendre davantage.

Comportement

Malgré tout, l’Orlando est un véhicule agréable à vivre au quotidien. La direction n’est pas la plus précise, tandis que les suspensions sont quelque peu sautillantes sur nos chaussées irrégulières, mais le véhicule se débrouille relativement bien. De plus, l’Orlando est, à l’instar de la Mazda5, une version plus pratique de la Cruze, ce qui explique son comportement de voiture compacte. Si vous voulez une tenue de route supérieure, il faut opter pour l’édition LTZ équipée de jantes de 18 pouces et d’une suspension un peu plus ferme, mais ne vous attendez pas à des miracles.

Conclusion

Conçu par la filiale sud-coréenne de GM, l’Orlando est un autre produit international distribué dans plusieurs marchés sur le globe, à l’exception des États-Unis, un marché qui refuse encore la venue de l’Orlando, et ce, malgré un nom assez évocateur. On doit donc applaudir GM Canada d’avoir ignoré la stratégie américaine en ce qui a trait à ce véhicule. Le produit est loin d’être parfait, mais il se défend. Les deux autres véhicules se révèlent très concurrentiels. L’avantage de ce segment, c’est qu’il n’y a que quatre véhicules, ce qui rend la tâche du consommateur beaucoup moins ardue quand vient le temps de magasiner.

Forces

Bonne mécanique

Relativement confortable

Volume de chargement impressionnant quand la troisième banquette est rabattue

Faiblesses

Tenue de route peu inspirante

Moteur bruyant à l’accélération

Vision arrière limitée