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Chevrolet Volt
L’originale solution
On a tellement entendu parler de la Volt que j’ai l’impression que vous pourriez tout aussi bien m’apprendre des choses à son sujet, cher ami lecteur. Essayons quand même de résumer cette drôle de bibitte signée General Motors, au moins à l’intention des Terriens de retour d’un séjour prolongé sur Mars.
Carrosserie On ne s’étendra pas indûment sur le design de la Volt. Il évoque assurément une voiture moderne. Aurait-on dû le rendre encore plus original ? Au moins, grâce à cette coque relativement sage, la berline risque de bien vieillir.
Habitacle À l’intérieur, on n’a d’abord d’yeux que pour la console centrale. Elle est inclinée comme une pente de ski à double losange et, surtout, elle exhibe une apparence soyeuse, un peu à la manière des beaux plastiques utilisés par Apple pour ses iPod. Le message est clair : bienvenue à bord d’un véhicule tendance ! Les différentes commandes dispersées sur le panneau ne sont identifiables qu’aux inscriptions gravées. Celles-ci ne sont pas toujours parfaitement visibles, mais dès qu’on a le doigt certain, on appuie, et la planche tactile s’active. Les cadrans ne sont pas en reste : graphiques colorés, statistiques édifiantes, on n’en finit pas d’apprendre des trucs sur le comportement de la Volt. On a envie de s’arrêter et de « lire » son auto (céder à la tentation quand l’auto bouge n’est pas une bonne idée…). Les baquets avant sont confortables, les places arrière ne sont que deux parce que le centre de la banquette est occupé par une console qui chevauche les 288 cellules de la batterie, et le hayon, grandement vitré, facilite le chargement dans un espace bien défini à défaut d’être spacieux.
Mécanique Nous entrons dans le vortex de la Volt. D’une part, une batterie et deux moteurs électriques; d’autre part, un petit 4-cylindres de 1,4 litre. Jusqu’ici, ça sonne comme la motorisation de n’importe quel hybride, n’est-ce pas ? Faux. Le moteur à essence ne fait pas avancer la Volt. Pas directement. Il fait, en réalité, tourner une génératrice qui fournit l’électricité nécessaire au fonctionnement de la motorisation électrique. La Volt se situe quelque part entre une auto à 100 % électrique, comme la Nissan Leaf, et une hybride comme la Prius. Quand la batterie a épuisé les réserves que les ingénieurs de GM ont bien voulu allouer au mouvement tout électrique, le moteur atmosphérique prend la relève. Recharger la batterie chez nous prend quatre ou 10 heures, selon qu’on charge à 110 ou à 220 volts.
Comportement Le concept derrière la Volt se traduit en théorie par une autonomie de 60 kilomètres avec la batterie et de quelque 500 kilomètres supplémentaires quand le 4-cylindres lance la génératrice. En pratique, l’autonomie purement électrique dépend énormément de la température extérieure et du type de randonnée. Conduisez la Volt à – 20 oC et dans des pentes, et je serais étonné que vous excédiez 25 kilomètres avant que le moteur à essence n’intervienne. Autrement dit, si vous vivez à la campagne dans un climat nordique, la Volt actuelle n’est pas pour vous. Si vous évoluez dans un pays où la température est plus clémente, et que vos distances quotidiennes dépassent rarement 60 kilomètres, il est bien possible que vous n’ayez plus à dépendre du pétrole (si c’est le cas, l’auto vous demandera de démarrer l’engin question d’éviter qu’il s’encroûte). Pour le reste, balade plaisante, chauffage capricieux et freinage sensible.
Conclusion Je vous avoue que je n’y croyais plus tellement, à la Volt. Fidèle à une habitude corporative que je m’explique mal, General Motors nous en a rabattu les oreilles pendant des années avant de finalement nous la mettre entre les mains. Tout le contraire des Sud-Coréens, par exemple, qui, à peine six mois après le dévoilement d’un prototype, nous balance à la figure la version commerciale. Je craignais donc un pétard mouillé. Craintes envolées. La Volt est une très bonne idée. Elle le sera encore plus quand son prix chutera, quand son autonomie sur le mode électrique grandira et quand son moteur à essence sera encore plus frugal. Mais, je vous l’accorde, il faut bien commencer quelque part…
Forces Alternative intéressante parmi les moyens de transport novateurs – Cabine au design futuriste – Comportement sain et silencieux
Faiblesses Autonomie sur le mode électrique encore trop dépendante des facteurs extérieurs comme le froid – Système de climatisation paresseux – Prix qui refroidit les ardeurs
La cote Verte
consommation (100km) 2,5 l en mode purement électrique
3,9 l lorsque les deux modes sont combinés autonomie de 40 à 80 km en mode électrique (estimé)
émissions polluantes co2 empreinte écologique: (nombre d?arbres à planter par année): indice d?octane: 91
autre motorisation non
coût du carburant moyen par année
nombre de litres par année
( source gm )
Fiche d'identité
versions base
roues motrices avant
portières 5 nombre de passagers 5
première génération 2012
génération actuelle 2012
construction detroit, états-unis
sacs gonflables 8 (frontaux, genoux avant, latéraux, rideaux latéraux)
concurrence aucune
Fiche technique
moteur
+ l4 1,4 l dact (génératrice)
150 ch couple 273 lb-pi
transmission cvt
0-96 km/h 9 s
vitesse maximale 160 km/h
autres composantes
sécurité active freins abs, répartition électronique de la force de freinage, assistance au freinage, antipatinage, contrôle électronique de la stabilité
suspension avant indépendante
suspension arrière essieu rigide
freins avant disques
freins arrière disques
direction à crémaillère, assistée
pneus p215/55r17
Au quotidien
prime d?assurance
25 ans
40 ans
60 ans
collision frontale
collision latérale
ventes du modèle de l?an dernier
au québec
au canada
dépréciation
rappels (2006 à 2011)
cote de fiabilité
garantie générale 3 ans/60 000 km
garantie motopropulseur 5 ans/160 000 km (
Dimensions
empattement 2685 mm
longueur 4498 mm
largeur 1788 mm
hauteur 1430 mm
poids 1715 kg
diamètre de braquage 11 m
coffre 300 l
réservoir de carburant 35,2 l
moteur l4 de 1,4 l
Transport et préparation
1450$