Chrysler 300 2012 – 2017

Chrysler 300 (2012-2017)

Daniel Rufiange

En 2005, la Chrysler 300, redessinée à ce moment par le Montréalais Ralph Gilles, faisait un tabac. Son design, fort accrocheur, l’a ramenée à l’avant-scène. Elle s’est très bien vendue et, même si elle n’était pas parfaite, elle profitait d’un solide châssis Mercedes-Benz. Aviez-vous déjà oublié le mariage Daimler-Chrysler ?

Le modèle a perdu de sa superbe au fil des années et avec la crise qui a secoué le marché à la fin des années 2008, on a assisté à des changements d’habitudes du côté des consommateurs. Dans un premier temps, les voitures énergivores avaient moins la cote alors qu’on se tournait vers des produits plus frugaux. Dans un deuxième temps, la mode des VUS a frappé comme la foudre, sonnant le début d’un déclin important pour certains segments automobiles, comme celui où œuvre la 300, le créneau des berlines pleine grandeur.

En 2011, Chrysler redessinait sa 300. Plus belle, mieux construite, plus agréable à piloter et plus performante, elle arrivait à pleine maturité. Malheureusement, les ventes n’ont jamais reflété sa qualité. Elle est néanmoins demeurée au catalogue sous plusieurs configurations, elle qui se veut en quelque sorte un modèle signature au sein de la marque. Et il y a le marché des États-Unis aussi, là où sa popularité est plus grande.

Ainsi, les exemplaires sont relativement faciles à trouver sur le marché et vous avez l’embarras du choix quant aux versions. Si vous recherchez une deuxième ou troisième voiture pour vos longues balades, vous serez peut-être plus intéressé par une variante équipée d’un tonitruant moteur V8 (voir tableau ci-dessous). Au quotidien, le moteur V6 Pentastar de 3,6 litres introduit pour 2011 fait amplement le travail, lui qui offre une belle puissance et une consommation de carburant fort acceptable pour une voiture de ce gabarit. La boîte automatique à huit rapports qui lui est mariée fait de l’excellent travail, c’est à noter.

Au volant, le confort domine et, étonnamment, la tenue de route et la tenue de cap se veulent solides. En matière de fiabilité, Consumer Reports a revu ses cotes à la baisse par rapport à l’an dernier. Ça doit donc être vu comme légèrement inférieur à la moyenne. En revanche, le taux de satisfaction des propriétaires est supérieur à la moyenne.

Les données essentielles

Indice de fiabilité : 2,5/5

Valeur de revente : 2,5/5

À SURVEILLER

• Boîte de vitesses, climatiseur, certains accessoires électriques,

freins, crémaillère et certains éléments de carrosserie.

RAPPELS (6)

• Sur certains véhicules, les indicateurs de position et les voyants d’avertissement du levier de vitesse pourraient ne pas être suffisants pour empêcher les conducteurs de sortir du véhicule lorsque le levier de vitesse a été laissé, par inadvertance, réglé à une position autre que la position de stationnement (Park). (2012-2014)
• Une barre omnibus centrale de distribution d’électricité pourrait surchauffer, ce qui ferait que le système de contrôle de la stabilité électronique cesserait de fonctionner. (2012)
• Les faisceaux de câbles des coussins gonflables des sièges ont été fabriqués en utilisant des cosses de terminaux électriques de grosseur inadéquate. (2012)
• L’arbre de sortie de la boîte de vitesses pourrait faire défaut. (boîte de vitesses automatique à 8 rapports 2013)
• Sur certains véhicules munis d’un moteur de 3,6 L et d’un alternateur d’une puissance de 160 A, il peut se produire une défaillance soudaine de l’alternateur. (2014)
• Dans certains véhicules à traction intégrale, les boulons d’arbre de transmission tubulaire avant pourraient être desserrés. (2014-2017)