Dodge Challenger 2009 – 2012

Dodge Challenger

Par Vincent Aubé

Dans la catégorie nostalgie, la Dodge Challenger joue son rôle à merveille. Entre le modèle 1970 et celui de 2008, il y a bien peu de différences visuelles, si ce n’est, peut-être, les arches de roues plus imposantes sur l’édition moderne, question de faire place aux sabots de 20 pouces. Des trois « muscle cars » de Detroit, la Challenger est assurément le modèle qui reproduit le mieux l’esprit d’antan.

Basée sur la même plateforme que la Chrysler 300 ou la Dodge Charger, la Challenger est toutefois plus courte. Par rapport à ses rivales que sont la Ford Mustang et la Chevrolet Camaro, la Challenger est décidément la plus confortable. Si vous êtes à la recherche d’une voiture qui a l’allure des voitures des années 70 sans devoir débourser des sommes ridicules en carburant, Dodge propose les modèles SE et SXT équipés du V6 de 3,5 litres d’une puissance de 250 chevaux, ce dernier ayant été remplacé en 2012 au profit du plus moderne V6 de 3,6 litres Pentastar d’une puissance de  305 chevaux.

À l’instar des concurrentes directes, la véritable expérience Challenger se vit au volant des modèles R/T et SRT8. La première version utilise un V8 HEMI de 5,7 litres de  372 chevaux (376 avec la boîte manuelle) qui rappelle les belles années de la démesure américaine. D’ailleurs, nous recommandons de trouver une version à boîte manuelle qui est livrée avec un levier de vitesses « Pistol Grip » tout à fait dans le ton. Le haut du pavé est occupé par la Challenger SRT8 qui a plutôt droit à un V8 de 6,1 litres (6,4 litres à partir de 2012) de 425 chevaux (470 en 2012).

Si l’extérieur est très bien réussi, tout comme l’esprit de la voiture, l’habitacle peut décevoir quelque peu à cause d’une planche de bord triste à regarder. Heureusement, le constructeur a tout de même pris le temps de différencier celle-ci des autres modèles LX (Dodge Charger, Chrysler 300, etc.), tandis que l’espace à bord est plus que suffisant. Conduire une Challenger au quotidien est une expérience en soi, mais ce bolide n’est clairement pas fait pour tout le monde.

Les données essentielles

Indice de fiabilité : 3/5

Valeur de revente : 3/5

À SURVEILLER

Suspension, assemblage et finition

RAPPELS

Reprogrammation du module nodal

d’allumage sans fil des véhicules munis de

l’option « Keyless Go ». (2009)

Remplacement du capteur de surveillance de

la pression d’air dans les pneus. (2009)

Vérification de l’écrou d’axe de roue avant et

pose dudit écrou si absent. (2009-2010)

Inspection et remplacement, le cas échéant,

du module nodal d’allumage sans fil (véhicules

à boîte de vitesses automatique). (2010)

Inspection et remplacement, au besoin des

tuyaux sous pression de la direction assistée

(2010).