31 395$ à 48 845$
Dodge Charger
Fin de cycle
À sa cinquième année sur le marché, la Charger a rapidement vieilli. Les grosses berlines ont perdu la cote, et les gros V8 aussi. Mais soyez sans crainte, Chrysler ne va pas abandonner la Charger qui se refait une beauté d’ici la fin de l’année 2011. Certaines sources proches du dossier confirment que le style sera plus évolutif que révolutionnaire, et que, comme bien de nouvelles recettes, les ingénieurs retravailleront les moteurs pour plus d’efficacité. Mais que les amateurs de performances dorment en paix, il y a toujours une SRT8 qui est prévue quelque part durant le cycle de développement.
Carrosserie
La Charger symbolise deux éléments du passé de Chrysler. Elle représente d’abord la belle époque des voitures musclées, propulsées par un gros V8 et aussi l’alliance ratée avec Daimler. Offerte en pas moins de quatre variantes qui vont du profil de la voiture de location en modèle de base jusqu’à l’exubérante SRT8, la Charger, même après cinq ans, se présente encore bien. Il est clair que, entre la version de base délavée et la SRT8, il y a un monde de différence. La SRT8 bien campée sur ses roues de 20 pouces, sa prise d’air sur le capot, son bouclier modifié et deux grosses sorties d’échappement avec becquet fixe à l’arrière impressionne plus. Il n’y a que le regard de tous les modèles qui est commun. Les stylistes Ralph Gilles et Freeman Thomas peuvent être fiers de leur travail. Ils ont été capables de rendre attrayante une grosse berline, ce qui n’était pas une mince affaire.
Habitacle
L’intérieur est typique des américaines d’une autre époque. L’ambiance générale est plutôt bon marché, et c’est une fois assis dans la voiture qu’on se rend compte qu’elle a pris un sérieux coup de vieux. Autre tradition chère aux voitures américaines, la liste d’équipements de série est généreuse, et la liste d’options, longue comme le bras et dont les Allemands raffolent, n’a pas sa place ici. Au-delà de l’intérieur bon marché, il faut admettre que le confort général et le degré d’insonorisation surprennent toujours positivement. L’espace est généreux et fait en sorte qu’on se sent toujours à l’aise. Il y a donc assez de bonnes choses pour faire oublier la finition approximative.
Mécanique
Ici, ce n’est pas le choix qui manque, du poussif V6 de 2,7 litres au plus réaliste V6 de 3,5 litres; ces deux moteurs sont d’abord là pour donner bonne conscience à Chrysler. Soyons réalistes, avec un tel gabarit, les moteurs qui siéent le mieux à la Charger sont les V8. La version R/T et ses 370 chevaux se révèle à mon avis la meilleure combinaison châssis/moteur de la Charger. Mais je sois admettre que, après une semaine dans le V6 de 3,5 litres, je n’ai rien à redire sur les performances. Vous n’avez pas les palpitations cardiaques associées au V8, mais il fait le boulot proprement. Pour ceux qui n’ont pas peur des fluctuations du prix du pétrole, la SRT8 qui part d’une base de moteur HEMI de 5,7 litres réalésée à 6,1 litres vous transporte dans un monde de plus hautes performances avec 425 chevaux qui arrachent le bitume et crachent le feu.
Comportement
Comme la majorité des berlines imposantes, la Charger est plus à l’aise sur les grandes bandes d’autoroute que les petits chemins en lacets. La voiture profite toutefois d’une excellente répartition du poids avant/arrière et d’une suspension bien calibrée qui rendent sa conduite rassurante. Le train avant n’est toutefois pas très précis, et la direction souffre d’un léger flou au centre, typique des grandes berlines américaines d’une autre époque. Si vous poussez la machine sur routes sinueuses, vous découvrirez rapidement les limites de la voiture. Il faut conduire de manière progressive et privilégier les lignes droites pour la remise des gaz, spécialement en version V8, car le sous-virage vous guette.
Conclusion
Malgré ces quelques défauts, la Charger est l’une des rares berlines pleine grandeur qui a du charisme et des performances décoiffantes. Vous pouvez à la fois jouer le bon père de famille et laisser aller votre fou à l’occasion.
Forces
Confort général
Douceur de roulement
Lignes affirmées
Modèle à 4 roues motrices
Moteurs V8
Faiblesses
Finition bâclée
Direction un peu lourde
Version de base inintéressante
Revente difficile
La cote Verte
AVEC MOTEUR
V6 DE 2,7 L
Consommation (100km) 9,5 l
Émissions polluantes CO2 4462 kg/an
Empreinte écologique
(nombre d?arbres à planter par année) 28
Indice d?octane 87
Autre motorisation non
Coût du carburant moyen par année 1940 $
Nombre de Litres par année 1940 l
Fiche d'identité
Versions SE, SXT, R/T, SXT 4RM, R/T 4RM, SRT8
Roues motrices arrière, 4
Portières 4
Nombre de passagers 5
Première génération 2006
Génération actuelle 2006
Construction Brampton, Ontario, Canada
Sacs gonflables 4 (frontaux latéraux avant rideaux latéraux)
Concurrence Buick LaCrosse, Chevrolet Impala, Chrysler 300, Ford Taurus
Fiche technique
(SE)
V6 2,7 l SACT, 178 ch à 5500 tr/min
Couple 190 lb-pi à 4000 tr/min
Transmission automatique à 4 rapports
0-100 km/h 9,8 s Vitesse maximale: 210 km/h
(option SE, SXT)
V6 3,5 l SACT, 250 ch à 6400 tr/min
Couple 250 lb-pi à 3800 tr/min
Transmission automatique à 4 rapports, automatique à 5 rapports avec mode
manuel (4RM)
0-100 km/h 8,7 s, 4RM 9,2 s
Vitesse maximale 210 km/h
Consommation (100 km) 10,2 l, 4RM 10,6 l
(octane 87)
Émissions de CO2 4738 kg/an, 4RM 4968 kg/an
Litres par année 2060 l, 4RM 2160 l
Coût par an 2060 $, 4RM 2160 $
Autre motorisation non
Empreinte écologique 30 arbres
(R/T)
V8 5,7 l ACC, 368 ch à 5200 tr/min (372 ch à 5200 avec option perf.)
Couple 395 lb-pi à 4350 tr/min (400 lb-pi à 4350 tr/min avec option perf.)
Transmission automatique à 5 rapports avec
mode manuel
0-100 km/h 5,9 s Vitesse maximale: 250 km/h
Consommation (100 km) 10,8 l, 4RM 11,2 l (octane 87)
Émissions de CO2 5106 kg/an, 4RM 5198 kg/an
Litres par année 2220 l, 4RM 2260 l
Coût par an 2220 $, 4RM 2260 $
Autre motorisation non
Empreinte écologique 33 arbres
(SRT8)
V8 6,1 l ACC, 425 ch à 6200 tr/min
Couple 420 lb-pi à 4800 tr/min
Transmission automatique à 5 rapports avec mode manuel
0-100 km/h 5,3 s Vitesse maximale: 250 km/h
Consommation (100 km) 13,3 l (octane 91)
Émissions de CO2 6256 kg/an
Litres par année 2720 l Coût par an: 3045 $
Autre motorisation non
Empreinte écologique 40 arbres
Autres Composantes
Sécurité active freins ABS, antipatinage, contrôle de stabilité électronique
Suspension avant indépendante
Suspension arrière indépendante
Freins avant disques
Freins arrière disques
Direction à crémaillère assistée
Pneus SE/SXT P215/65R17, option SXT, R/T P225/60R18, SRT8 P245/45R20, option SRT8 P245/45R20 (av.), P255/45R20 (arr.)
Au quotidien
Prime d?assurance
25 ans 1900 à 2100 $
40 ans 1100 à 1300 $
60 ans 900 à 1100 $
Collision frontale 5/5
Collision latérale 5/5
Ventes du modèle de l?an dernier
Au Québec 985 Au Canada: 4861
Dépréciation 70,0 %
Rappels (2005 à 2010) 8
Cote de fiabilité 4/5
Garantie générale 3 ans/60 000 km
Garantie motopropulseur 5 ans/100 000 km
Perforation 5 ans/160 000 km
Assistance routière 5 ans/100 000 km
Nombre de concessionnaires
Au Québec 93 Au Canada: 440
Nouveautés en 2011 Aucun changement majeur
Dimensions
Empattement 3048 mm
Longueur 5082 mm Largeur: 1891 mm
Hauteur 1479 mm, SRT8 1466 mm
Poids SE 1695 kg, SXT 1720 kg, R/T 1857 kg, SRT8 1887 kg, SXT 4RM 1846 kg, R/T 4RM 1940kg
Diamètre de braquage 2RM 11,8 m, 4RM/SRT8 11,9 m Coffre: 460 l
Réservoir de carburant SE/SXT 68 l, R/T, SXT, 4RM, R/T 4RM 76 l, SRT8 72 l
Transport et préparation
1400$