Dodge Charger (2012 – 2017)
Vincent Aubé
Le constructeur FCA a essayé de s’immiscer dans plusieurs segments au fil des années avec plus ou moins de succès. La Dodge Dart, dernière berline compacte de la marque américaine, a mordu la poussière, tandis que la berline Chrysler 200 a connu le même sort deux ans à peine après avoir été renouvelée.
Reliée à la Chrysler 300, la Dodge Charger est toujours en vie, et pourtant, son squelette date d’une autre époque. En effet, la plateforme d’origine Mercedes-Benz provient d’une Classe E commercialisée au début du siècle alors que les deux divisions étaient alliées. Malgré l’âge de conception, les ingénieurs de Dodge ont trouvé une manière de prolonger l’existence du muscle car américain qui, rappelons-le, compte deux portières de plus que dans les années 60 et 70.
La génération qui nous intéresse ici a été lancée en 2011 alors que le constructeur a procédé à une vaste restructuration de la plupart de ses modèles. Ainsi, la Dodge Charger apparue à ce moment mérite un habitacle mieux ficelé, un commentaire qui s’applique aussi à l’extérieur de la voiture.
Comme pour les versions antérieures, Dodge a proposé une mécanique V6 comme mécanique de base, celle-ci étant suffisante pour les automobilistes à la recherche d’une grande berline américaine confortable. Toutefois, pour l’expérience typique des muscle cars de la belle époque, il vaut mieux opter pour un modèle équipé du moteur V8 HEMI de 5,7 litres. Contrairement au coupé Challenger, la Dodge Charger n’a reçu que des boîtes de vitesses automatiques au fil du temps.
La division de performance a aussi ajouté son grain de sel en concoctant une version SRT, qui a hérité d’un autre V8 HEMI frôlant le cap des 500 chevaux. Puis, en 2016, l’arrivée d’une Charger Hellcat est venue perturber le marché grâce à son moteur V8 suralimenté de 707 chevaux-vapeur!
La Dodge Charger n’est pas la plus durable des berlines de la catégorie, mais au moins, la disponibilité des pièces ne cause aucun problème. Quant à sa singularité – elle est la seule de sa catégorie à utiliser d’office des roues motrices arrière –, disons que c’est ce qui attire encore les gens vers cette carrosserie musclée.
Les données essentielles
Indice de fiabilité : 3/5
Valeur de revente : 3,5/5
À SURVEILLER
• Suspension.
RAPPELS (6)
• Sur certains véhicules munis d’un moteur Hellcat, la conduite
du refroidisseur d’huile moteur pourrait se détacher au niveau
du sertissage entre le flexible et le tube en aluminium et
provoquer une perte rapide d’huile moteur. (2017)
• Sur certains véhicules, les indicateurs de position et les
voyants d’avertissement du levier de vitesse pourraient
ne pas être suffisants pour empêcher les conducteurs de
sortir du véhicule lorsque le levier de vitesse a été laissé, par
inadvertance, réglé à une position autre que la position de
stationnement (Park). (2012-2014)
• L’arbre de sortie de la boîte de vitesses pourrait faire défaut.
(boîte de vitesses automatique à 8 rapports. (2013)
• Des débris dans le bloc-cylindres pourraient endommager les
coussinets de bielle et les paliers du vilebrequin.
(moteur 3,6 L) (2012)
• Les faisceaux de câbles des coussins gonflables des sièges ont
été fabriqués en utilisant des cosses de terminaux électriques
de grosseur inadéquate. (2012)
• Sur certains véhicules munis d’un moteur de 3,6 L et d’un
alternateur d’une puissance de 160 A, il peut se produire une
défaillance soudaine de l’alternateur. (2013-2014)
Fiche d'identité
Indice de fiabilité 3/5
Valeur de revente 3,5/5
À SURVEILLER
Suspension.
RAPPEL
Sur certains véhicules munis dun moteur Hellcat, la conduite du refroidisseur dhuile moteur pourrait se détacher au niveau du sertissage entre le flexible et le tube en aluminium et provoquer une perte rapide dhuile moteur. (2017)
Sur certains véhicules, les indicateurs de position et les voyants davertissement du levier de vitesse pourraient ne pas être suffisants pour empêcher les conducteurs de
sortir du véhicule lorsque le levier de vitesse a été laissé
Fiche technique
V8 5,7 L ACC (R/T, R/T ROAD&TRACK) (2012-2016)
370 CH À 5250 TR/MIN | COUPLE 395 LB-PI À 4200 TR/MIN
TRANSMISSION AUTO. À 5 RAPPORTS (2012-2014), AUTO. À 8 RAPPORTS (2015-2016)
CONSOMMATION (100 KM) 11,4 L (5 RAPPORTS), 11,4 L (8 RAPPORTS) (2015-2016)
(OCTANE 91)
V6 3,6 L SACT (SXT, SXT PLUS, GT) (2012-2017)
292 CH (305 CH 2017) À 6350 TR/MIN | COUPLE 260 LB-PI (268 LB-PI 2017) À 4800 TR/MIN
TRANSMISSION AUTO. À 5 RAPPORTS (2012-2014), AUTO. À 8 RAPPORTS (2015-2017)
CONSOMMATION (100 KM) 10,4 L (5 RAPPORTS), 10,2 L, (8 RAPPORTS) 11,2 L (4RM) (OCTANE 89)
V8 5,7 L ACC (R/T, R/T SHAKER, T/A) (2017)
375 CH À 5150 TR/MIN | COUPLE 410 LB-PI À 4300 TR/MIN (MANUELLE)
372 CH À 5200 TR/MIN | COUPLE 400 LB-PI À 4400 TR/MIN (AUTOMATIQUE)
TRANSMISSION MAN. À 6 RAPPORTS, AUTO. À 8 RAPPORTS
CONSOMMATION (100 KM) 13,0 L (MAN), 12,3 L (AUTO) (OCTANE 91)
V8 6,4 L ACC (R/T 392, SCAT PACK, SRT 392, T/A) (2012-2017)
485 CH À 2900 TR/MIN | COUPLE 475 LB-PI À 2900 TR/MIN
TRANSMISSION AUTO À 5 RAPPORTS (2012-2014), AUTO. À 8 RAPPORTS (2015-2017)
CONSOMMATION (100 KM) 12,9 L (5 RAPPORTS), 13,0 L (8 RAPPORTS) (OCTANE 91)
V8 6,2 L ACC SURALIMENTÉ (SRT HELLCAT, DEMON) (2015-2017)
707 CH À 6000 TR/MIN | COUPLE 650 LB-PI À 4800 TR/MIN
TRANSMISSION AUTOMATIQUE À 8 RAPPORTS,
CONSOMMATION (100 KM) 14,7 L (OCTANE 91)
VOLUME DU COFFRE 467 L