Dodge Durango 2012 – 2016

Par Antoine Joubert

Dodge Durango – 2011 à 2016

Sans aucun doute, le Durango relancé en 2011 est l’un des VUS les plus aguichants du marché. Malgré ses six ans bien sonnés, il n’a pas pris une ride. Hélas, peu d’acheteurs se le procurent. Son prix d’achat à l’état neuf est considérable et sa dépréciation est si forte que le véhicule devient inintéressant sur le plan financier. Il faut dire que Dodge n’aide pas le produit en vendant une majorité de véhicules aux compagnies de location à court terme, qui les revendent quelques mois après en inondant le marché du véhicule d’occasion.

La bonne nouvelle, c’est que le prix devient plus alléchant après seulement un an d’usage. Mais il faut en revanche faire bien attention d’inspecter le véhicule d’occasion ciblé. Certains véhicules 2015 ou 2016 pourraient n’avoir été utilisés que par une seule personne qui le possédait comme véhicule d’entreprise, mais plusieurs ont assurément été sollicités et très mal entretenus en passant leur courte existence dans une agence de location.

Pratique, agréable à conduire et intéressant sur le plan mécanique (surtout avec la boîte automatique à huit rapports), le Durango propose deux personnalités. D’abord, celle d’un véhicule polyvalent, pratique et équilibré (avec le moteur V6), puis celle d’un camion musclé, macho mais aussi très gourmand lorsqu’on opte pour le V8 HEMI de 5,7 litres. À vous de voir où se situent vos priorités, mais sachez que le V6 fait ici un excellent boulot. Il vous fera ainsi économiser en essence, mais aussi en entretien et en coût d’assurance et d’immatriculation.

Un mot sur la fiabilité pour dire qu’elle demeure inégale. Il serait donc plus sage d’opter pour un modèle plus récent. Comme la plupart des produits de la marque, les faiblesses se remarquent dans les roues. Freins, suspension et pièces de direction constituent certains des problèmes, tout comme le système de climatisation. On peut facilement contrer le problème en se procurant des pièces d’après-marché qui vous offriront souvent une meilleure qualité, mais il faut s’attendre à remplacer davantage de pièces au fil des ans que si vous optez pour un produit comme le Toyota Highlander, le Nissan Pathfinder ou le Honda Pilot.

Les données essentielles

Indice de fiabilité : 2,5/5

Valeur de revente : 3/5

À SURVEILLER

Climatisation, éléments de carrosserie, direction, freins.

RAPPELS (9)

Sur certains véhicules, le matériau utilisé pour le moulage de

l’étrier de frein avant gauche pourrait avoir été incorrect. (2015-2016)

Dans certains véhicules munis de certains types de moteurs à

essence V6 de 3,6 L, le tube transversal de la rampe d’alimentation

pourrait être endommagé. (2016)

Des débris dans le bloc-cylindres pourraient endommager les

coussinets de bielle et les paliers du vilebrequin. (moteur 3,6 L) (2012)

Sur certains véhicules munis d’un moteur de 3,6 L et d’un

alternateur d’une puissance de 160 A, il peut se produire une

défaillance soudaine de l’alternateur. (2013-2014)

Le module de commande de retenue de l’occupant de certains

véhicules pourrait présenter une défaillance, ce qui pourrait causer

l’allumage du témoin des coussins gonflables. (2014)

Une défaillance dans le module de commande de la colonne de

direction pourrait mettre le contrôle électronique de la stabilité hors

circuit et allumer le témoin correspondant. (2014)

Sur certains véhicules munis de miroirs de pare-soleil illuminés,

des réparations d’entretien nécessitant le retrait des pare-soleil ou

de la garniture de toit pourraient causer un court-circuit. (2014)

Sur certains véhicules, le ou les bras de commande inférieurs de

la suspension arrière pourraient se briser en raison d’un traitement

thermique effectué de façon incorrecte au cours de la fabrication. (2015)

Sur certains véhicules, la coque centrale du servofrein pourrait se

corroder. Une coque centrale corrodée pourrait permettre à de l’eau

de pénétrer dans le servofrein. (2011-2014)