Dodge Journey
Benoit Charette
Voici une belle histoire à succès chez Chrysler. Simple, pratique bien construit et surtout très abordable, Chrysler a fait du Journey un digne remplaçant de la Caravan de base. D’un point de vue visuel, la ligne assez costaude est réussie. Les roues de 16 pouces sur la version SE font place à des 18 pouces sur la version R/T. À l’intérieur, disons que cela est un peu moins reluisant. La qualité des matériaux est une coche au-dessus d’une voiture de location, sans plus. Toutefois, les lacunes sur la qualité du matériel passent au second rang lorsque l’on regarde la polyvalence du véhicule. Des bacs de rangement, dissimulés dans le plancher et sous le siège du passager avant, combinés au compartiment ChillZone de série qui garde les boissons au frais sont des petites touches très appréciées. Comme pour le reste, Dodge est allé piger dans sa boîte à outils pour fournir les motorisations. Le World Engine à quatre cylindres de 2,4 l se retrouve sur le modèle SE et le V6 de 3,5 l couplé à une transmission automatique à 6 vitesses avec AutoStick et tuyau d’échappement double sur les modèles SXT et R/T. Le quatre cylindres est le même que l’on retrouve sur la famille des Dodge Caliber, Jeep Compass et Patriot. Il fait 173 chevaux et est couplé à une boîte automatique à 4 rapports. Le V6 est aussi celui qui vient avec le Dodge Avenger et se pointe à 235 chevaux. Les 173 chevaux du 4 cylindres peinent à déplacer le véhicule. Cela dit, si j’avais à choisir entre une Caliber, un Compass ou un Journey avec ce moteur 2,4 litres, j’irais avec le Journey. Mais honnêtement, à moins que votre budget soit très serré, optez pour un V6 SXT, c’est sans doute le meilleur choix. Le Journey n’est pas parfait , mais il est disponible à un prix qui permet de reléguer au second rang les petits défauts du véhicule.
Les données essentielles
Indice de fiabilité : 2,5/5
Valeur de revente : 3/5
À surveiller : assemblage intérieur, carrosserie, boîte de vitesses, suspension, certaines composantes mécaniques et accessoires
Rappels (8):
- Le faisceau de câbles du moteur mal fixé (2009)
- Module de gestion de la puissance (2009)
- Un raccord électrique inutilisé pourrait se corroder et provoquer un court-circuit (2009)
- Les fils des faisceaux de portière avant pourraient se fatiguer et se briser, ce qui pourrait interrompre les circuits des capteurs de collision latérale (2009)
- Module de commande de la colonne de direction (2010)
- Le tuyau sous pression de la direction assistée pourrait se détacher au niveau de l’extrémité sertie (2010)
- L’interrupteur d’allumage pourrait permettre à la clé de contact de se déplacer de la position ON à la position ACC pendant que le véhicule roule, ce qui couperait le moteur (2010)
- Rivet de pivot de colonne de direction mal installé (2011)
Fiche d'identité
Indice de fiabilité 2,5/5
Valeur de revente 3/5
À surveiller assemblage intérieur, carrosserie, boîte de vitesses, suspension, certaines composantes mécaniques et accessoires
Rappels (8)
Le faisceau de câbles du moteur mal fixé (2009)
Module de gestion de la puissance (2009)
Un raccord électrique inutilisé pourrait se corroder et provoquer un court-circuit (2009)
Les fils des faisceaux de portière avant pourraient se fatiguer et se briser, ce qui pourrait interrompre les circuits des capteurs de collision latérale (2009)
Module de commande de la colonne de direction (2010)
Le tuyau sous pression de la direction assistée pourrait se détacher au niveau de l'extrémité sertie (2010)
L'interrupteur d'allumage pourrait permettre à la clé de contact de se déplacer de la position ON à la position ACC pendant que le véhicule roule, ce qui couperait le moteur (2010)
Rivet de pivot de colonne de direction mal installé (2011)
Fiche technique
L4 2,4 L DACT
173 CH À 6000 TR/MIN | COUPLE 166 LB-PI À 4400 TR/MIN
TRANSMISSION AUTOMATIQUE À 4 RAPPORTS
CONSOMMATION (100 KM) 9,5 L (OCTANE 87)
V6 3,5 L DACT
235 CH À 6400 TR/MIN | COUPLE 232 LB-PI À 4000 TR/MIN
TRANSMISSION AUTOMATIQUE À 6 RAPPORTS
CONSOMMATION (100 KM) 11,0 L (OCTANE 87