23 645 à 38 545 $
Dodge Journey 2019
Incroyable, mais vrai
Le Journey roule avec nous depuis maintenant 10 ans. Sa dernière refonte ou accent de modernisation s’est produit en 2011 avec une nouvelle motorisation et des améliorations esthétiques mineures. On peut donc dire qu’il fait office de vieillard dans le parc automobile. On en vient même à se poser la question si la direction de FCA ne l’a pas tout simplement oublié. Dommage, l’idée est bonne et pratique pour la famille. On se demande bien quand Dodge va le renouveler, car pour le moment, rien sur le radar.
Tour du propriétaire : 60 %
Le Journey n’a jamais été une carte de mode. Bien au contraire, il n’offre qu’une ligne générique sans grande saveur, mais qui a l’avantage de ne pas vieillir. Heureusement, fidèle à FCA, il multiplie les versions, ce qui lui donne un peu plus de couleur, comme le modèle Crossroad au look baroudeur. Contre toute attente, le Journey demeure au goût du jour en fonction des dogmes stylistiques de la marque. Il faut dire qu’il n’y a pas réellement de modernité, non. Regardez une Grand Caravan ou encore une Challenger, toutes deux de 2008, pour assimiler que Dodge n’évolue tout simplement pas dans son ensemble. Le Journey n’y fait pas exception.
Vie à bord : 60 %
Si l’on veut prendre une mesure supplémentaire de la désuétude du Journey, ouvrez la portière. La planche de bord semble dater du début des années 90 avec une absence de modernité quant à son apparence. La qualité des matériaux fait pitié alors que la finition et l’assemblage font honneur au K-Car des années 80. Lors de mon dernier essai du Journey, le cercle de plastique gris de l’instrumentation m’est tombé dessus… C’est tout dire de sa piètre qualité. Faisant abstraction de ces « détails », le Journey n’est pas dépourvu d’attributs. On y obtient une bonne ergonomie avec les modèles équipés du système multimédia Uconnect, une référence dans l’industrie. De plus, le confort n’y est pas vilain pour quatre ou cinq personnes. Bien évidemment, ceux qui prendront place dans le coffre n’auront pas droit aux mêmes largesses. Le Journey se vend comme un 7-passagers, mais ceux qui auront la déplaisance de prendre position sur la troisième rangée y auront accès difficilement et les contorsions seront nécessaires. Une fois rendus, ils devront développer une relation intime avec le plafond et le dossier devant eux. En matière d’espace, pour les bagages, il fait bien dans la mesure où la troisième rangée de sièges est rabattue. Mille litres seront à disposition, puis 1915 si l’on transforme le Journey en deux places. Par contre, avec sept personnes, le volume fond à 300 litres.
Technique : 50 %
Difficile de faire un bon choix avec le Journey d’un point de vue mécanique. Deux moteurs sont livrables, un 4-cylindres de 2,4 litres de 173 chevaux et un V6 de 3,6 litres de 283 chevaux. Le V6 est l’option à retenir en raison de sa fiabilité et de son rendement. Le 2,4-litres date de Mathusalem et se montre poussif. Comme si ce n’était pas assez gênant, il arrive avec une boîte automatique à quatre rapports… On ne savait même pas que ça existait encore en 2018… Heureusement, le V6, lui, jouit de deux embranchements de plus, mais franchement, on pourrait faire mieux. Dernier clou dans le cercueil de la médiocrité du Journey, sa transmission intégrale. Trop lourde, elle fait grimper la consommation de manière indécente. Le pire, il ne sert que d’appoint lorsque les conditions se détériorent. Ne pensez pas vous aventurer en forêt, vous aurez vite besoin d’aide.
Au volant : 50 %
Datant de la décennie passée, il se comporte comme à l’époque, personne ne sera surpris de l’apprendre. Déjà, à ce moment, il ne figurait pas dans le département des exemples à suivre. Le V6 donne une belle vitalité, mais la direction floue et ses suspensions mollasses nous invitent à favoriser la ligne droite. En virage, les mouvements de tangage sont importants et n’offrent pas de sentiment de sécurité, les limites sont proches. Même son de cloche pour le système de freins, qui ne répond pas bien et qui surtout ne se montre pas endurant. On n’ose à peine imaginer le rendement de l’ensemble de l’œuvre avec sept personnes à bord et une remorque de 2500 livres dans le dos!
Conclusion 55%
Le Journey est payé depuis longtemps et ne coûte presque plus rien à assembler. Il est donc très rentable pour FCA, mais un moment donné, il faut accepter qu’un de ses produits ne fasse tout simplement plus le travail. Il est l’un des rares véhicules qui doivent trépasser. Pour en ajouter une dernière couche, il ne se montre pas fiable du tout, c’est un festival de problèmes sur roues.
Forces
- Format intéressant
- V6 puissant
- Choix de versions
Faiblesses
- Fiabilité
- Décalage technique du 4-cylindres
- Qualité de construction déficiente
La cote Verte
moteur l4 de 2,4 l
consommation (100 km) ville 12,7 l route 9,2 l
consommation annuelle 1 887 l, 2 453 $
indice d'octane 87
émissions polluantes co2 4 340 kg/an
nouveautés en 2019 aucun changement majeur
Fiche d'identité
version(s) vus 5 portes 7 places 2av valeur plus, se plus 2av/4rm sxt, crossroad 4rm gt
générations 1ère 2009 actuelle 2009
construction toluca, mexique
coussins gonflables 7 (frontaux, latéraux avant, genoux coucteur, rideaux latéraux)
concurrence catégorie multisegments compacts chevrolet equinox, ford escape, gmc terrain, honda cr-v, hyundai tucson, kia sportage, jeep cherokee, mazda cx-5, mitsubishi outlander, nissan rogue, subaru forester / outback, toyota rav4, volkswagen tiguan
Fiche technique
moteur(s)
(valeur plus, se plus) l4 2,4 l dact
puissance 173 ch à 6 000 tr/min
couple 166 lb-pi à 4 000 tr/min
rapport poids/puissance 10,0 kg/ch
boîte(s) de vitesses automatique à 4 rapports
performances 0-100 km/h:10,1 s
reprise 80-115 km/h 9,2 s
freinage 100-0 km/h 40,0 m
niveau sonore à 100 km/h moyen
vitesse maximale 190 km/h
(sxt, crossroad, gt) v6 3,6 l dact
puissance 283 ch à 6 350 tr/min
couple 260 lb-pi à 4 400 tr/min
rapport poids/puissance 2av 6,5 kg/ch 4rm 6,8 kg/ch
boîte(s) de vitesses automatique à 6 rapports avec mode manuel
perfromances 0-100 km/h 7,2 s
reprise 80-115 km/h 6,1 s
freinage 100-0 km/h 40,0 m
vitesse maximale 205 km/h
consommation (100 km) 2av ville 14,2 l route 9,5 l 4rm ville 14,5 l route 10,0 l (octane 87) annuelle 2av 2 057 l, 2 674 $ 4rm 2 108 l, 2 740 $
émissions de co2 2av 4 731 kg/an 4rm 4 848 kg/an autres composants
sécurité active antilouvoiement, caméra et radar de recul
suspension avant indépendante
suspension arrière indépendante
freins avant disques
freins arrière disques
direction à crémaillère, assistée
pneus valeur p225/65r17 crossroad / sxt/ gt p225/55r19
Au quotidien
collision frontale 4/5 latérale 5/5
ventes en 2017 au québec 1 557 (-26,3%)
au canada 13 745 (-17,9%)
dépréciation (%) 45,2 (3 ans)
rappels (2013 à 2018) 8
cote de fiabilité 3/5
connectivité et multimédia (certains en option et/ou peuvent requérir un abonnement) , audio uconnect, apple carplay, aroid auto, cd/dvd/mp3, siriusxm, prises usb et auxiliaire navigation/internet uconnect connexion téléphonique bluetooth, reconnaissance vocale
Dimensions
empattement 2890 mm
longueur 4888 mm
largeur 1835 mm, 2 127 mm (incl. rétro.)
hauteur 1693 mm, 1 765 mm (incl. rail de toit)
poids l4 1 735 kg v6 2av 1 843 kg v6 4rm 1 926 kg
diamètre de braquage 17 po 11,7 m 19 po 11,9 m
coffre 300 l, 1000 l, 1915 l (sièges abaissés)
réservoir de carburant 2av 77,6 l 4rm 79,9 l
capacité de remorquage l4 450 kg v6 1135 kg
Transport et préparation
1895 $