45 600$ à 55 300$
Dodge Sprinter
Seul au sommet
On dit que la qualité a un prix; dans le cas du Sprinter, c’est vrai. Il est plus cher que la concurrence, mais évolue dans une autre ligue. Ce Mercedes-Benz déguisé laisse loin derrière les fourgons vieillots et mal adaptés de la concurrence. Ford est la première qui a compris et nous amène cette année, en format beaucoup plus petit, le Transit Connect, issu de la technologie moderne.
Carrosserie
Ses lignes carrées et ses flancs en chute libre laissent transpirer un style typiquement européen. Dans les faits, on dirait une Volkswagen Eurovan en plus gros. Et quand je dis gros, je n’exagère pas ! Vous avez le choix de trois empattements différents et d’autant de longueurs, dans les configurations cargo (sans vitres latérales) ou passager. Vous pouvez même choisir un modèle avec toit surélevé qui vous donne la possibilité de vous tenir debout à l’intérieur du véhicule. On est plus proche, ici, du minibus que de la fourgonnette… Ajoutez les énormes portes à battants à l’arrière et vous avez un véhicule d’une polyvalence hors de l’ordinaire.
Habitacle
Si l’extérieur trahit rapidement ses origines, il en va de même pour l’intérieur. Ça respire la solidité et le travail bien fait, deux caractéristiques des produits Mercedes-Benz. L’ergonomie et les commandes sont aussi placées à l’européenne. Il y a de l’écho dans la version cargo tellement l’habitacle est vaste, et vous aurez besoin d’un intercom pour bavarder avec les passagers complètement à l’arrière… Avec une telle surface vitrée, la visibilité de pose pas de problème. La position de conduite est celle d’un autobus, avec un volant qui pointe vers le plafond et un siège aussi droit qu’une chaise de jardin. Après quelques minutes, on se fait à cette position de conduite très élevée et on tire rapidement avantage de cette position dominante au-dessus de la circulation.
Mécanique
Ici, le choix est simple. Tous les modèles sont propulsés par un moteur Mercedes-Benz à 5 cylindres turbodiesel de 3 litres accompagné d’une boîte de vitesses automatique à 5 rapports. Malgré son poids et une puissance de 154 chevaux qui peut sembler insuffisante, inquiétante même, le moteur est prompt; il ne manque jamais de souffle et laisse à peine savoir qu’il fait partie de la famille des motorisations diesel. Et que dire de la consommation de carburant qui, lors de ma semaine d’essai, s’est limitée à 9,2 litres au 100 kilomètres. Aucun véhicule de cette taille ne peut faire mieux. Le seul bémol que j’apporterais à cette petite mécanique réside dans la capacité de remorquage, plus modeste que la moyenne pour cette catégorie de véhicules.
Comportement
L’un des points forts du Sprinter tient à sa conduite. Sa boîte de vitesses très douce offre, en plus, une sélection manuelle qui permet de tirer le maximum de la puissance du moteur. Je dois cependant admettre que la position de conduite est carrément farfelue : le volant fixe qui regarde le plafond risque de rendre les grandes randonnées pénibles sur le bas du dos. Je me demande pourquoi Mercedes-Benz – pardon Dodge – tient à punir les conducteurs. Un volant inclinable, c’est simple, peu coûteux et ça donne le choix au conducteur de placer le volant à sa guise. Heureusement, les sièges sont confortables. Par ailleurs, la tenue de route est tout à fait correcte (pour un fourgon). Naturellement, avec un toit à plus de 2,5 mètres du sol, la conduite sportive est hors de question, et les pneus Michelin LTX très résistants (mais pas très performants) ont peine à contenir le roulis si vous décidez de mettre un peu la sauce.
Conclusion
Dans un segment de marché où l’immobilisme est de rigueur, le Sprinter est une bouffée d’air frais. Il est vrai que son prix est sensiblement plus élevé que celui de ses concurrents directs, mais sa conception moderne, son incomparable polyvalence et son moteur très frugal compensent largement le surplus demandé. Comme dit l’adage, l’essayer c’est l’adopter.
Forces
Moteur turbodiesel peu gourmand
Assemblage solide
De l’espace à revendre
Conception moderne
Faiblesses
Prix élevé
N’apprécie pas les vents latéraux
Capacité de remorquage un peu sous la moyenne
Fiabilité ? Après tout, c’est du Mercedes-Benz…
La cote Verte
avec moteur
v6 de 3,0 l
consommation (100km) 9,2 l (diesel)
émissions polluantes co2 5062 kg/an
empreinte écologique (nombre d?arbres à planter par année): 30
carburant alternatif diesel
coût du carburant moyen par année 2813 $
nombre de litres par année 1875 l
Fiche d'identité
versions 2500, 3500
roues motrices arrière
portières 4 nombre de passagers 7 à 12
première génération 2004
génération actuelle 2004
construction düsseldorf, allemagne
sacs gonflables 2 (frontaux)
concurrence chevrolet express, ford série e, gmc savana
Fiche technique
moteur
v6 3,0 l turbo diesel dact, 154 ch à 3400 tr/min couple 280 lb-pi à 1200 tr/min
transmission automatique à 5 rapports avec mode manuel
0-100 km/h 14,0 s
vitesse maximale 119 km/h
autres composantes
sécurité active freins abs, répartition électronique de force de freinage, antipatinage, contrôle de stabilité électronique
suspension avant indépendante
suspension arrière essieu rigide
freins avant disques
freins arrière disques
direction à crémaillère, assistée
pneus 2500 lt245/75r16 3500 lt215/85r16
Au quotidien
prime d?assurance
25 ans 1600 à 1800 $
40 ans 1200 à 1400 $
60 ans 900 à 1100 $
collision frontale 5/5
collision latérale 5/5
ventes du modèle de l?an dernier
au québec 597
au canada 2486
dépréciation 60%
rappels (2004 à 2009) 6
cote de fiabilité 4/5
garanties et plus
garantie générale 3 ans/60 000 km
garantie motopropulseur 5 ans/100 000 km
perforation 5 ans/160 000 km
assistance routière 5 ans/100 000 km
nombre de concessionnaires
au québec 116
au canada 509
nouveautés en 2010 aucun changement majeur
Dimensions
empattement 3665 à 4325 mm
longueur 5910 à 6945 mm
largeur 2024 mm
hauteur 2446 à 2731 mm
poids 2484 à 2698 kg
diamètre de braquage 14,5 à 16,6 m
coffre 4000 à 5 300 l (passager)
réservoir de carburant 98 l
capacité de remorquage 2268 kg
Transport et préparation
1990$