38 370 $ à 48 715 $
Dodge Sprinter
Le choix d’homo sapiens
Si l’on devait comparer l’évolution des fourgons commerciaux à celle de l’espèce humaine, il faudrait associer le Dodge Sprinter à l’homo sapiens, alors que ses concurrents en seraient encore à l’ère de l’homo erectus. Après tout, sapiens savait se tenir debout et marcher droit, alors qu’erectus marchait courbé, comme un singe! Or, dans un Sprinter, on peut se tenir debout, droit.
Carrosserie
La carrosserie du Sprinter constitue un de ses deux attraits principaux. DaimlerChrysler propose deux hauteurs de toit (237 et 259 centimètres) et trois empattements, dont un extrêmement long (401 centimètres) qui n’impose pas de porte-à-faux démesuré, comme c’est le cas avec le Ford Série E.
Même sans toit surélevé, on peut circuler debout, ou presque, dans l’habitacle. Après tout, cette carrosserie est 30 centimètres plus haute que celles des G-Van de GM (Express et Savana) et du Série E. Naturellement, une carrosserie plus haute requiert une attention soutenue de la part du conducteur, qui devra toujours s’assurer d’avoir un dégagement suffisant en passant sous un abri ou en circulant à l’intérieur d’un édifice.
Le Sprinter a visiblement été conçu pour faciliter la vie de ses utilisateurs. Par exemple, en s’ouvrant à 270 degrés, les portes arrière dégagent complètement l’ouverture de l’aire de chargement. Celles du Ford ne s’ouvrent qu’à 180 degrés, ce qui réduit considérablement l’utilité du véhicule.
Habitacle
Les habitués de véhicules américains sont déroutés en prenant place derrière le volant. D’abord, parce qu’il faut grimper haut pour accéder au poste de conduite. Ensuite, à cause du volant très incliné, qu’on tient comme celui d’un poids lourd. Enfin, par l’aménagement très discutable du tableau de bord, caractérisé par une disposition aléatoire de commutateurs pas tous très faciles à utiliser (situation amplifiée par un manuel du propriétaire inutilement complexe).
En revanche, une fois assis, le conducteur découvre un siège baquet aussi confortable que celui d’une Mercedes-Benz « économique » — ce qui n’est pas surprenant puisque le Sprinter est un Mercedes orné d’un écusson Dodge. Ce siège à coussins fermes procure un soutien latéral souhaité, qui fait défaut aux sièges des produits des concurrents. En outre, de multiples possibilités d’ajustement de l’assise et du dossier, de même qu’une pompe permettant de raffermir le dossier au niveau lombaire permettent au conducteur d’envisager très agréablement de longs trajets.
Le Sprinter est également le seul fourgon doté d’un coffre à gants fermé, pratique pour ranger des objets qu’on ne souhaite pas laisser à la vue. Il y a aussi de nombreux espaces de rangement tout autour du poste de conduite.
Mécanique
Un 5-cylindres en ligne à turbocompresseur loge sous le capot. Ce moteur diesel de 2,7 litres est l’autre point fort du Sprinter. Jumelé à une boîte automatique à 5 vitesses, à mode séquentiel SVP, il procure des accélérations satisfaisantes et, surtout, une faible consommation et une autonomie considérable. Ajoutons à cela la durabilité anticipée d’un diesel, un argument très positif pour un acheteur.
Comportement
Sur route, le Sprinter surprend par son comportement prévisible, surtout lorsqu’on le compare au Ford, qui vacille sans cesse. Malgré un essieu rigide à l’arrière (un incontournable pour ce type de véhicule), la suspension à ressorts longitudinaux paraboliques jumelés à des barres stabilisatrices préserve la stabilité du véhicule, même sur une route cahoteuse.
La servodirection est précise et bien dosée, et le un rayon de braquage est réduit. Même le Sprinter le plus long a un rayon de braquage à peine supérieur à celui du Ford Série E, pourtant plus court.
Conclusion
Il faut adopter une vision pragmatique pour qualifier ce véhicule, car il est un peu plus cher. Mais, n’est-ce pas le prix à payer pour profiter d’un outil qui ajoute à l’efficacité du travailleur, grâce à son habitacle pratique, son poste de conduite qui réduit la fatigue et le stress, et même le simple plaisir de conduire qu’il procure. Des attributs non négligeables lorsqu’on pense en termes de productivité accrue.
Pour
- Version à toit surélevé très pratique
- Portes arrière qui ouvrent à 270 degrés
- Conduite rassurante
- Excellent siège pour le conducteur
Contre
- Prix élevé
- Disponibilité réduite (peu de concessionnaires autorisés)
- Problèmes de fiabilité
Fiche d'identité
modèle sprinter
version(s) 2500, 3500
roues motrices arrière
portières 4
première génération 2004
génération actuelle 2004
construction düsseldorf, allemagne
sacs gonflables 2, frontaux
concurrence chevrolet express, ford série e, gmc savana
Fiche technique
moteurs
l5 2,7 l turbo diesel dact, 154 ch à 3800 tr/min
couple 243 lb-pi à 1600 tr/min
transmission automatique à 5 rapports avec mode manuel
0-100 km/h 14,0 s.
vitesse maximale 135 km/h
consommation par 100 km 9,2 l (diesel)
sécurité active freins abs, répartition électronique de force de freinage, antipatinage, contrôle de stabilité électronique
suspension avant indépendante
suspension arrière essieu rigide
freins avant disques
freins arrière disques
direction à crémaillère, assisté
pneus p195/70r15, p225/70r15, p225/75r16
Au quotidien
prime d'assurance
25 ans 2500 à 2700$
40 ans 1600 à 1800$
60 ans 1200 à 1400$
collision frontale
collision latérale
ventes du modèle l'an dernier
au québec 264
au canada 1952
dépréciation (2 ans) 38 %
rappels (2001 à 2006) 1
cote de fiabilité
nouveautés en 2007 aucun changement majeur
Dimensions
empattement 2997 à 4013 mm
longueur 5004 à 6680 mm
largeur 1933 à 1989 mm
hauteur 2365 à 2631 mm
poids 2440 kg (base)
diamètre de braquage 11,2 à 14,3 m
coffre 6994 à 13 400 l
réservoir de carburant 98 l
capacité de remorquage 2269 kg
Transport et préparation
1 050 $