47 490$ à 51 320$
Dodge Sprinter 2
Wonderbar
Vendu au Canada sous la bannière Dodge, le Sprinter est, en réalité, un produit Mercedes-Benz fabriqué à Düsseldorf, en Allemagne, mais dont l’assemblage final est effectué à Ladson, en Caroline du Sud. C’est un vestige de l’ancienne alliance avec Daimler-Benz que les nouveaux propriétaires de Chrysler ont choisi de poursuivre en continuant d’importer le Sprinter.
CARROSSERIE
Et tant mieux ! En effet, rien n’équivaut à un Sprinter quand il s’agit de volume habitable ou de polyvalence. En raison des nombreuses versions de carrosseries qui sont offertes, ce véhicule peut répondre à une multitude de besoins et d’usages, du petit fourgon de livraison au minibus. Il y a deux empattements possibles, 3,66 ou 4,33 mètres, mais trois longueurs possibles : 5,91, 6,45 ou 7,35 mètres. De plus, il y a trois hauteurs de pavillon offertes : standard, élevé et très élevé. Une version châssis-cabine est même proposée pour des applications spécialisées du type benne, plateau ou cube. Renouvelé l’an dernier, le Sprinter arbore maintenant des lignes plus fluides qu’on suppose plus aérodynamiques qu’avant.
HABITACLE
Comme il est de mise dans cette catégorie, l’intérieur peut être fini ou pas, tout comme les flancs, qui sont vitrés ou pas. Puisqu’il s’agit à la base d’un produit Mercedes-Benz, l’assemblage, la finition et les matériaux employés sont de qualité supérieure. Et on pourrait dire la même chose du poste de conduite et des sièges. Mentionnons également la colonne de direction inclinable et télescopique. En version minibus, les banquettes sont amovibles mais, pas au sens où on l’entend dans une fourgonnette : prévoyez deux solides gaillards pour les manipuler. Naturellement, même dans la version la plus compacte, l’habitabilité est impressionnante. Avec une hauteur intérieure maximale de 2 140 millimètres (7 pieds) et un volume intérieur qui peut aller jusqu’à 17 mètres cubes (600 pieds cubes) dans les versions les plus grandes, on peut entrer debout par l’arrière, sans baisser la tête, et marcher à l’intérieur. Pour faciliter le déchargement, les portes arrière pivotent sur 270 degrés et se rabattent sur les côtés du camion.
MÉCANIQUE
Si les choix sont multiples pour la carrosserie, les options sont beaucoup plus limitées en ce qui a trait au groupe motopropulseur. Un seul moteur est offert au Canada : le V6 turbodiesel de 3 litres à rampe commune combiné à une boîte de vitesses automatique à 5 rapports avec sélecteur Auto/Stick. Aux États-Unis, un 3,5-litres à essence est également offert.
COMPORTEMENT
Le Sprinter se conduit presque comme une berline. La docilité et le raffinement de sa tenue de route ne manque jamais d’étonner les conducteurs sceptiques. Bien sûr, certains indices ne manquent pas de nous ramener à la réalité en nous faisant comprendre qu’il s’agit bien là d’un camion. Par exemple, la hauteur de son pavillon et la prise au vent de la carrosserie qui le rendent sensible aux vents latéraux. La sonorité du moteur diesel est, la plupart du temps, imperceptible. Parfois, il sort de son mutisme pour nous rappeler sa présence. Pour le reste, le comportement du Sprinter est géré par des dispositifs électroniques : système électronique d’antidérapage adaptatif et freins antiblocage à disque aux quatre roues.
CONCLUSION
De toute évidence, le Sprinter a été conçu pour un marché exigeant, où la concurrence est beaucoup plus intense qu’en Amérique du Nord. Là-bas, ses rivaux se nomment : Ford Transit, Fiat Ducato, Iveco Daily, ou Renault Trafic. Ici, il n’a que le Ford E-350 et les fourgons de GM (Express et Savana) comme concurrents, et l’on ne peut pas vraiment parler de menace. Ces produits sont totalement déclassés par rapport au Sprinter qui leur est supérieur en tous points, si ce n’est la disponibilité de moteurs de grosses cylindrées pour le remorquage. Mais la qualité a son prix, et le Sprinter, quelque soit la version pour laquelle on opte, n’est pas spécialement bon marché. À sa défense, par contre, on peut affirmer que sa valeur de revente est totalement inaltérable. Essayez d’en trouver un d’occasion pour voir…
FORCES
– Comportement routier rassurant
– Habitacle de qualité
– Nombreuses versions
– Faible consommation
FAIBLESSES
– Prix élevé
– Points de services rares
– Un seul moteur offert
Fiche d'identité
modèle sprinter
versions 2500, 3500
roues motrices arrière
portières 4
première génération 2004
génération actuelle 2004
construction düsseldorf, allemagne
sacs gonflables 2 (frontaux)
concurrence chevrolet express, ford série e, gmc savana
Fiche technique
moteurs
v6 3,0 l turbo diesel dact, 154 ch à 3400 tr/min
couple 280 lb-pi à 1200 tr/min
transmission automatique à 5 rapports avec mode manuel
0-100 km/h 14,0 s
vitesse maximale 119 km/h
consommation (100 km) 9,2 l (diesel)
emission de co2 5062 kg/an
litres par année 1875 l.
coût par année 2813$
carburant alternatif diesel
empreinte écologique 30 arbres
sécurité active freins abs, répartition électronique de force de freinage, antipatinage, contrôle de stabilité électronique
suspension avant indépendante
suspension arrière essieu rigide
freins avant disques
freins arrière disques
direction à crémaillère, assistée
pneus 2500 p245/75r16 , 3500 p215/85r16
Au quotidien
prime d'assurance
25 ans 1600 à 1800$
40 ans 1200 à 1400$
60 ans 900 à 1100$
collision frontale
collision latérale
ventes du modèle l'an dernier
au québec 456
au canada 2068
dépréciation (3 ans) 53,5%
rappels (2003 à 2008) 6
cote de fiabilité
garantie et plus
garantie générale 3 ans/60 000 km
garantie groupe motopropulseur 5 ans/100 000 km
garantie contre la perforation 5 ans/160 000 km
assistance routière 5 ans/100 000 km
nombre de concessionnaires
au québec 116
au canada 509
nouveautés en 2009 aucun changement majeur
Dimensions
empattement 3665 à 4326 mm
longueur 5905 à 6939 mm
largeur 2024 mm
hauteur 2446 à 2731 mm
poids 2440 à 2740 kg
diamètre de braquage 14,5 à 16,0 m
coffre 9000 à 17 000 l
réservoir de carburant 100 l
capacité de remorquage 2562 kg
Transport et préparation
1990$