23 199 à 37 499 $
Ford Escape
Nette amélioration
À chaque jour, un chroniqueur se fait demander conseil sur l’achat d’un véhicule, et deux questions sur trois portent sur les VUS compacts. Réussir dans ce lucratif créneau est désormais primordial pour un constructeur, et si Ford a réussi à traverser la tempête de 2008-2009, elle en est en partie redevable à l’Escape. Introduit au tournant du XXIe siècle, il est rapidement devenu le champion des ventes de sa catégorie.
CARROSSERIE
L’Escape a été renouvelé de A à Z l’année dernière. Malgré son succès, Ford a joué d’audace, ce qui mérite d’être salué. Sur le plan esthétique, c’est une réussite : son design combine originalité, modernité et élégance. On est loin de la boîte carrée qui l’a précédé. Ce design s’inscrit par ailleurs dans le cadre de la stratégie globale Ford One du grand patron Alan Mullaly. L’Escape est désormais commercialisé sur le continent européen où il s’appelle Kuga.
HABITACLE
En toute subjectivité, la décoration intérieure est l’un des points forts des Ford depuis quelques années, et celle de l’Escape s’harmonise avec le design moderne de la carrosserie. La finition est aussi agréable à l’œil qu’au toucher : la qualité des matériaux impressionne, même celle des plastiques. Le tableau de bord, dominé par deux grosses nacelles, en jette, lui aussi, et cette recherche esthétique ne pénalise aucunement l’ergonomie. Tout est à la bonne place, d’accès facile, et les commandes sont, dans l’ensemble, d’utilisation intuitive. Le soin apporté à l’insonorisation mérite aussi d’être souligné : les bruits de roulement et de la mécanique sont très bien filtrés.
Les sièges avant et arrière semblent avoir été conçus par deux équipes différentes. À l’avant, les baquets sont confortables, bien rembourrés et enveloppants, tandis que, à l’arrière, la banquette est ferme et procure un maintien minimal. Par contre, il y a amplement de dégagement pour la tête et les jambes. Complétons ce survol avec le compartiment à bagages, bien dégagé et d’accès facile.
MÉCANIQUE
Les trois motorisations restent les mêmes en 2014. Réglons tout de suite le cas du moteur de base, un 4-cylindres de 2,5 litres. Ce moteur officiait sous le capot de l’ancien modèle et, franchement, il aurait dû y rester. Bruyant, rugueux et pas très frugal, il ne fait tout simplement pas le poids face aux 4-cylindres de ses rivaux asiatiques. Oubliez cela.
Les deux autres motorisations, introduites l’année dernière, sont beaucoup plus raffinées. Elles brillent toutes deux par leur grande souplesse et leur douceur. D’une cylindrée respective de 1,6 et de 2 litres, ces 4-cylindres EcoBoost génèrent 173 et 237 chevaux. Ce dernier est assez puissant et raffiné pour avoir été « adopté » par Land Rover pour son Range Rover Evoque. Le petit 1,6-litre ne démérite pas : ses accélérations sont tout à fait correctes, et il y a du couple à bas régime.
La plus grosse déception vient de la consommation qui est loin de tenir ses promesses. Ces deux moteurs obtiennent le même rendement malgré la différence de cylindrée (et de puissance), et on s’attendait à de meilleurs résultats compte tenu du fait qu’ils sont munis de l’injection directe de carburant et qu’ils sont jumelés à une boîte de vitesses automatique à 6 rapports. Celle-ci n’est pas en cause car elle effectue un travail irréprochable, avec des passages fluides.
COMPORTEMENT
L’Escape partage désormais le châssis de la Focus, ce qui est une bonne nouvelle. Dans les faits, l’Escape est désormais une auto déguisée en VUS et il se comporte comme tel. Le roulis est plus marqué, en raison de la garde au sol plus élevée, mais c’est la seule différence. Il en va de même pour le confort, comparable à celui d’une berline. De plus, l’Escape est l’un des plus agréables à conduire de sa catégorie : il est maniable, bien servi par une direction précise et bien dosée.
CONCLUSION
Si on le compare au modèle qu’il remplace, l’Escape de troisième génération s’est amélioré de façon exponentielle. Au point, même, de devenir l’un des meilleurs joueurs de ce créneau qui regorge de vedettes. Il faudra cependant surveiller sa fiabilité qui n’a pas été sans faille au cours de la dernière année. Si vous optez pour la location, le risque est moins grand, mais si vous achetez et songez à le garder longtemps, considérez l’achat d’une garantie prolongée.
FORCES :
- Design inspiré, à l’intérieur comme à l’extérieur
- Finition soignée
- Insonorisation
- Habitabilité
- Deux moteurs EcoBoost
- Confort et comportement d’une auto
FAIBLESSES :
- Fermeté de la banquette arrière
- Motorisation de base à proscrire
- Consommation décevante
- Fiabilité à surveiller
La cote Verte
consommation (100 km) 2rm 9,1 l 4rm 9,2 l
consommation annuelle 2rm 1 540 l, 2 233 $ 4rm 1 600 l, 2 320 $
indice d?octane 87
émissions polluantes co2 2rm 3 542 kg/an 4rm 3 680 kg/an
Fiche d'identité
version(s) s 2rm, se 2rm/4rm, titanium 4rm
transmission (s) avant, 4
portières 5 places 5
première génération 2001
génération actuelle 2013
construction kansas city, missouri, é.-u.
coussins gonflables 6 (frontaux, latéraux avant, rideaux latéraux)
concurrence chevrolet equinox,gmc terrain, honda cr-v, hyundai tucson, jeep cherokee, kia sportage, mitsubishi outlander, nissan rogue, subaru forester, suzuki grand vitara, toyota rav4
Fiche technique
moteur(s)
note inverser les moteurs 1,6 l et 2,5 l par rapport à l?an passé (1,6 l en premier, 2,5 l en 2è)
(se) l4 1,6 l ecoboost (turbo) dact
puissance 178 ch à 5700 tr/min
couple 184 lb-pi à 4500 tr/min
boîte(s) de vitesses automatique à 6 rapports avec mode manuel
perfromances 0-100 km/h 8,0 s
vitesse maximale 190 km/h
(s) l4 2,5 l dact
puissance 168 ch à 6 000 tr/min
couple 170 lb-pi à 4 500 tr/min
boîte(s) de vitesses automatique à 6 rapports avec mode manuel
performances 0-100 km/h:10,0 s
vitesse maximale 175 km/h
consommation (100 km) 9,5 l (octane 87) annuelle 1 620 l, 2 349 $
émissions de co2 3 726 kg/an
(titanium, option se) l4 2,0 l ecoboost (turbo) dact
puissance 240 ch à 5 550 tr/min
couple 270 lb-pi à 3 000 tr/min
boîte(s) de vitesses automatique à 6 rapports avec mode manuel
perfromances0-100 km/h 7,4 s
vitesse maximale 200 km/h
consommation (100 km) 2rm 9,5 l 4rm 9,8 l (octane 91) annuelle 2rm 1 640 l, 2 542 $ 4rm 1 700 l, 2 635 $
émissions de co2 2rm 3 772 kg/an 4rm 3 910 kg/an autres composants
sécurité active freins abs, assistance au freinage, répartition électronique de la force de freinage, contrôle électronique de la stabilité, antipatinage
suspension indépendante
freins avant disques
freins arrière disques
direction à crémaillère, assistée électriquement
pneus s, se p235/55r17 titanium, option se p235/50r18 option titanium p235/45r19
Au quotidien
prime d?assurance
25 ans 1 500 à 1 700 $
40 ans 1 300 à 1 500 $
60 ans 1 000 à 1 200 $
collision frontale 4/5
collision latérale 5/5
ventes du modèle l?an dernier
au québec 7 250
au canada 44 099
dépréciation (%) 43,6 (3 ans)
rappels (2008 à 2013) 6
cote de fiabilité
garanties et plus
garantie générale 3 ans/60 000 km
groupe motopropulseur 5 ans/100 000 km
perforation 5 ans/kilométrage illimité
assistance routière 5 ans/100 000 km
nombre de concesionnaires
au québec 79
au canada 437
nouveautés en 2014 abandon de la version sel, titanium reçoit de série le 2,0 l 2rm, la sellerie de cuir, la caméra de recul (se aussi), ensembles d?options se révisés, nouvelle palette de couleurs
Dimensions
empattement 2 690 mm
longueur 4 524 mm
largeur 1 839 mm, 2 078 mm (incl. rétro.)
hauteur 1 685 mm
poids 2rm 1 594 à 1 642 kg 4rm 1 671 à 1 709 kg
diamètre de braquage 11,8 m
coffre 971 l, 1928 l (sièges abaissés)
réservoir de carburant 57 l
capacité de remorquage 2,5 680 kg 1,6 t 907 kg 2,0 t 1587 kg (avec ensemble de remorquage)
Transport et préparation
1600 $