249 000$
Ferrari California
La Ferrari de tous les jours
Il est très rare que le mot mythique rime avec pratique, et c’est particulièrement vrai chez Ferrari. Avec la California, on veut briser le moule et en faire un véhicule qu’on peut sortir tous les jours.
Carrosserie
Première Ferrari équipée d’un toit rigide escamotable, qui se replie ou se déplie en 14 secondes (le toit le plus rapide de l’industrie), son style se veut un clin d’œil à la célèbre California des années 50 et 60. Ferrari a même ajouté une trappe décorative sur le capot pour renforcer le lien. Ses lignes sont plus fluides et moins radicales que celles des autres modèles de la famille. Le carrossier Andréa Pininfarina a réussi à conserver un bel équilibre à la voiture, sa dernière œuvre, malgré la présence d’un toit rigide escamotable. Le nez assez long permet de placer le moteur derrière l’essieu avant pour un meilleur équilibre des masses qui profite largement à la tenue de route.
Habitacle
Ici aussi, Ferrari innove à plus d’un chapitre. Sans parler d’une voiture familiale, disons simplement que la California est conviviale. Vous avez le choix de mettre ou non un siège pour deux petites personnes à l’arrière ou de laisser l’endroit vacant pour mettre un surplus de bagages. Il y a même une trappe dans le coffre qui permet de mettre un sac de golf qui s’allongera jusqu’à la partie arrière. Moins extrême que celui de ses consœurs, le tableau de bord offre la même approche mais plus raffinée; le volant et les sièges sont réglables électriquement, et l’écran de navigation tactile ajoute une touche de luxe. On retrouve les mêmes modes de conduite confort, sport et CST.
Mécanique
Ferrari a pigé dans son coffre à outils et greffé le moteur de la F430 à la California avec quelques légères différences. L’alésage a été revu pour offrir plus de couple, et Ferrari a ajouté l’injection directe de carburant pour permettre au moteur de développer 460 chevaux, produire moins d’émissions polluantes et assurer une meilleure consommation de carburant. Ce mariage technologique et, en prime, la sublime boîte de vitesses séquentielle à double embrayage à 7 rapports rendent la voiture magique. Vous pensez à changer de rapports et c’est déjà fait (en 65 millisecondes).
Comportement
Vous pouvez choisir de jouer à Dr Jekyll ou M. Hyde. Le mode automatique de la boîte permet une remarquable résilience de la voiture à bas régime. Elle se conduit comme une berline de luxe. Si l’envie vous prend de pousser la machine, vous placez la voiture sur le mode sport, vous prenez en main les leviers de sélection au volant et vous êtes dans un missile routier. Et peu importe le régime, la California est remarquable de docilité. Facile à conduire, même à très haute vitesse, elle fera de vous un pro du volant. Contrairement à d’autres systèmes très intrusifs, l’appareillage électronique embarqué sur la California ne nuit pas au plaisir de conduire. L’électronique sur le mode sport laisse beaucoup de liberté au pilote, et il est possible d’avoir beaucoup de plaisir avant l’intervention des béquilles électroniques. Je mets cependant un seul bémol : l’arrière-train est un peu léger; si vous remettez les gaz un peu tôt dans un virage serré, il risque de se dérober.
Conclusion
Grâce à la California, Ferrari veut aller à la conquête de nouveaux marchés, rajeunir sa clientèle et initier un nouveau public à la marque. Une stratégie qui semble bien fonctionner, car les deux premières années de production (5 000 exemplaires) se sont vendus comme des petits pains chauds. Et Ferrari estime que 60 % des acheteurs sont de nouveaux clients de la marque italienne. Si l’hiver ne faisait pas partie de nos habitudes, la California serait réellement une voiture avec laquelle on pourrait rouler à l’année dans un confort inégalé pour une sportive de cette catégorie.
Forces
Belle et pratique
Boîte séquentielle magique
Confort inégalé chez Ferrari
Véritable coffre avec du rangement
Faiblesses
Arrière-train léger
Faut-il mentionner le prix ?
Il faut absolument arrêter la voiture pour abaisser ou monter le toit
La cote Verte
consommation (100km) 13,8 l
émissions polluantes co2 6762 kg/an
empreinte écologique (nombre d?arbres à planter par année): 36
indice d?octane 91
coût du carburant moyen par année 3881 $
nombre de litres par année 2940 l
Fiche d'identité
version california
roues motrices arrière
portières 2 nombre de passagers 2 + 2
première génération 2010
génération actuelle 2010
construction maranello, italie
sacs gonflables 4 (frontaux et latéraux)
concurrence aston martin v8 vantagelamborghini gallardo, mercedes-benz sls amg, porsche 911 gt2.
Fiche technique
moteur
v8 4,3 l dact, 453 ch à 7750 tr/min
couple 358 lb-pi à 5000 tr/min
transmission manuelle robotisée à 7 rapports
0-100 km/h 4,0 s
vitesse maximale 310 km/h
autres composantes
sécurité active freins abs, répartition électronique de la force de freinage, antipatinage, contrôle électronique de la stabilité
suspension avant indépendante
suspension arrière indépendante
freins avant disques
freins arrière disques
direction à crémaillère, assistée
pneus p245/40r19 (av.) p285/40r19 (arr.), option: p245/35r20 (av.) p285/35r20 (arr.)
Au quotidien
prime d?assurance
25 ans 8000 à 8200 $
40 ans 5300 à 5500 $
60 ans 4000 à 4200 $
collision frontale 5/5
collision latérale 5/5
ventes du modèle de l?an dernier
au québec
au canada
dépréciation
rappels (2006 à 2011) aucun à ce jour
cote de fiabilité
garantie générale 4 ans/kilométrage: illimité
garantie motopropulseur 4 ans/kilométrage ill.
perforation 4 ans/kilométrage illimité
assistance routière 4 ans/kilométrage illimité
nombre de concessionnaires
au québec 1
au canada 3
nouveautés en 2012 aucun changement majeur
Dimensions
empattement 2670 mm
longueur 4563 mm
largeur 1902 mm
hauteur 1308 mm
poids 1735 kg
diamètre de braquage
coffre 340 l (240 l toit abaissé)
réservoir de carburant 78 l avec moteur v8 de 4,3 l
Transport et préparation
3500$