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Nos essais routier

Ferrari Portofino 2019

L’Annuel de l’automobile 2019
Ferrari Portofino

289 000 $

(est)

Par Éric LeFrançois

Ferrari Portofino

La grande séduction

Cette Portofino n’est pas la Ferrari rageuse et indomptable qu’on imagine généralement. Celle-ci, quoique rapide et véloce, offre en prime le plaisir du voyage et les caresses du vent et du soleil. Sans oublier, naturellement, le concert symphonique que déclenchent les vocalises du V8, surtout dans les tunnels, où la réverbération créée par les échappements donne carrément la chair de poule. 

Tour du propriétaire – 80 %

Ferrari jure que le châssis est inédit, même si les dimensions entre la California T et la Portofino tiennent dans un dé à coudre. Légèrement plus longue et plus large, la silhouette demeure tout de même ramassée et rapetisse visuellement cette Ferrari.

Son toit rigide escamotable se range automatiquement dans un écrin spécialement aménagé pour lui en 14 secondes. Comme avec la Porsche 911 Targa, il faut seulement faire attention à ce que la partie arrière soit dégagée puisque le couvercle de la malle recule de près de 50 cm dans le cadre de l’opération.

À noter aussi que, contrairement à la California T, il est possible d’ensoleiller l’habitacle ou de le plonger dans la pénombre en roulant, pour peu que la vitesse n’excède pas 40 km/h.

Vie à bord – 70 %

Ici, le propos n’est pas de rudoyer les passagers puisque la Portofino compte en effet deux petits sièges à l’arrière dans lesquels seuls des enfants en très bas âge pourront se lover. On pourra toujours sacrifier ces sièges pour accroître le volume du coffre ou pour fixer le filet anti-remous. 

Fonctionnels, pour peu que le client allonge une somme conséquente, les dossiers arrière se rabattent et une ouverture est pratiquée dans la partie centrale pour faciliter le transport de longs objets. Des skis? Pensez plutôt à un parasol de plage. 

Cela dit, s’installer aux commandes d’une Portofino  dont la position de conduite s’ajuste à la perfection pour peu qu’on ne souffre pas trop d’embonpoint si on opte pour les sièges Trapuntato offerts en option , c’est prendre en main une voiture qui semble glisser (au sens littéral) sur la route. 

Très horizontal et fortement inspiré de la 812 Superfast modèle emblématique de la marque , le tableau de bord intègre un énorme compte-tours dont l’aiguille patine fébrilement sur une glace jaune. 

Dans la partie centrale, on trouve un écran dans lequel sont regroupées un peu pêle-mêle plusieurs fonctionnalités, dont les sièges chauffants. Pas d’affichage tête haute ni de petits aérateurs dans les sièges pour réchauffer les cous et encore moins de petits microphones agrafés aux ceintures de sécurité pour faciliter les conversations à ciel ouvert à l’aide d’un appareil mains libres. 

En outre, plusieurs des commandes, dont celles de la climatisation, semblent provenir de la grande série. Dommage, mais la magie de la Portofino tient à sept lettres : F-E-R-R-A-R-I. Cela suffit, pour plusieurs, à fermer les yeux sur les petits travers. 

Technique – 80 %

Sous le capot avant, le V8 d’une cylindrée de 3,9 litres, auquel ont été adjoints deux turbocompresseurs afin d’obtenir 600 chevaux (591 en devise nord-américaine), comporte plusieurs similitudes avec celui qui propulsait la California T, mais les motoristes de Ferrari invitent à regarder de plus près. 

De nouveaux pistons, actionnés par des bielles plus performantes, glissent contre les parois des cylindres pour mieux aspirer et comprimer l’essence vaporisée par les injecteurs. Pour assurer une meilleure évacuation des gaz et réduire le temps de réponse des turbocompresseurs (celui-ci est estimé à une seconde), la plomberie du collecteur d’échappement a également été revisitée, tout comme la gestion électronique du moteur. 

Ces transformations, qui apparaîtront bien subtiles aux yeux des profanes, se traduisent dans les faits par une augmentation de 40 chevaux et, surtout, par une plage d’utilisation plus étendue. 

Cette puissance est maîtrisée par l’intermédiaire d’une boîte à sept rapports. Dotée d’un double embrayage, celle-ci comporte également une commande par impulsion que l’on actionne au moyen de jolies palettes en fibre de carbone et d’une efficace commande électronique de motricité qui contribue à bien asseoir la voiture sur la route. La vitesse maximale donnée est de 320 km/h et le 0 à 200 km/h est abattu en 10,8 secondes. 

Au volant – 75 %

Sportive, la Portofino ne se classe pourtant pas parmi les voitures de sport. Terriblement réactif, le V8, rageur mais jamais rugueux, peut faire littéralement décoller ce Grand Tourisme (GT) sans jamais perdre son onctuosité. 

Réactives sans être brutales, les suspensions maîtrisent les mouvements de caisse avec plus d’aplomb que celles du modèle que la Portofino remplace (la California). L’accélération, quoiqu’impressionnante (moins de quatre secondes pour passer de 0 à 100 km/h), se déploie en une poussée parfaitement linéaire : comme si le V8 suralimenté qui l’anime disposait d’une réserve de puissance inépuisable. 

Sur chaussée humide ou grasse, comme c’était le cas sur les routes de la région des Pouilles (Puglia, en italien) lors de notre passage, il faudra garder le pied léger, car le train arrière peine alors à maîtriser la fougue de la belle italienne malgré la présence de pneumatiques très larges et d’un différentiel électronique (e-Diff 3) hérité des Ferrari les plus sportives. 

Au risque de briser des rêves de jeunesse, cette Ferrari est d’une extrême facilité à conduire. 

Le train avant dirigé par une direction à la fois plus vive et plus précise que celle utilisée par la California T permet d’inscrire la Portofino avec plus de franchise dans les courbes qui se dessinent devant elle. L’auto, dont la structure est en aluminium, témoigne d’une stabilité à toute épreuve sans qu’il lui soit nécessaire de faire appel exagérément à l’électronique pour maîtriser la transmission des 591 chevaux aux roues arrière. 

En revanche, en conduite franchement sportive et sur une chaussée déformée, la caisse de la Portofino se tord encore quelque peu, mais rien de vraiment rédhibitoire si on la compare avec celle du modèle antérieur, qui paraissait plus molasse et plus secouante. 

La Portofino, on l’aura compris, nous fait profiter d’une conduite plus détendue et se révèle chez ce constructeur comme une auto agréable à vivre au quotidien. 

Conclusion – 75 %

La Portofino se trouve au cœur de la stratégie commerciale du constructeur italien. Non seulement doit-elle prolonger le succès remporté par la California jusqu’ici la Ferrari la plus vendue de l’histoire –, mais aussi faire le plein de nouveaux clients. On estime en effet que 70 % de propriétaires de Portofino découvriront la marque à travers elle. Le pari paraît jouable considérant le tarif demandé, mais même à ce prix, il existe des sportives à ciel ouvert offrant des prestations dynamiques tout aussi convaincantes.

Forces

Suprême élégance 

Comportement plus affûté 

Moteur envoûtant 

Faiblesses

Manque de rigidité du châssis sur mauvais revêtement 

Certaines commandes empruntées à la grande série 

Places arrière inutilisables

-30-

Encadré

Du Pacifique à la Méditerranée

Rangée dans la boîte à souvenirs, l’appellation California fait place à une autre, plus européenne, pour le renouvellement de cette Grand Tourisme 2+2 découvrable. En effet, Portofino rend hommage à une station balnéaire située sur la Riviera italienne, au sud-est de Gênes. Un joli nom certes, mais celui-ci a déjà été employé par la rivale de Sant’Agata, Lamborghini. Les amateurs se souviendront sans doute d’avoir vu, il y a un peu plus de trente ans au Salon de Francfort 1987, la Lamborghini Portofino, une étude de style réalisée sur la base modifiée d’une Jalpa. Lamborghini ne donnera pas suite à ce prototype, mais il faut rappeler qu’à cette époque, Chrysler était propriétaire de la marque et qu’elle s’inspirera du design de ce modèle pour concevoir les Chrysler Concorde, Dodge Intrepid et Eagle Vision lancées en 1993.

-30-

La cote Verte

moteur v8 de 3,9 l turbo ( et l?annuel)

consommation (100 km) ville 15,5 l route 8,0 l (est.)

consommation annuelle 1 819 l, 2 619 $

indice d'octane 94

émissions polluantes co2 4 184 kg/an

nouveautés en 2019 nouveau modèle, remplaçant la california t

Fiche d'identité

version(s) cabriolet 2 portes 2 2 places 2ar portofino

générations 1ère 2010 (california) actuelle 2019

construction maranello, italie

coussins gonflables 4 (frontaux et latéraux)

concurrence catégorie coupés et cabriolets sport de luxe et exotiques acura nsx, aston martin vantage, audi r8, bentley continental gt, bmw m6, chevrolet corvette, lamborghini huracan, lexus lc, maserati grandn tourismo/grandn cabrio, mclaren 540c/570s/570 gt, mercedes-benz amg-gt/sl, nissan gt-r, porsche 911

Fiche technique

moteur(s)

(portofino) v8 3,9 l dact biturbo double volutes

puissance 591 ch à 7 500 tr/min (600 cv)

couple 560 lb-pi de 3 000 à 5 250 tr/min, ajusté selon le rapport engagé

rapport poids/puissance 2,8 kg/ch

boîte(s) de vitesses manuelle robotisée à double embrayage à 7 rapports avec manettes au volant

performances 0-100 km/h:3,5 s 0-200 km/h 10,8 s

reprise 80-115 km/h 1,9 s (est.)

freinage 100-0 km/h 34,0 m

vitesse maximale 320 km/h autres composants

sécurité active additionnelle (certains en option)

suspension avant indépendante

suspension arrière indépendante , à amortisseurs magnétorhéologiques en option

freins avant disques

freins arrière disques carbone-céramique

direction à crémaillère, assistée électriquement

pneus p245/35r20 (av.) p285/35r20 (arr.)

Au quotidien

collision frontale latérale

ventes en 2017 au québec

au canada

dépréciation (%)

rappels (2013 à 2018) 2 (california t)

cote de fiabilité

Dimensions

empattement 2 670 mm

longueur 4 586 mm

largeur 1 938 mm

hauteur 1 318 mm

poids 1 664 kg

répartition du poids av/arr (%) 46/54

diamètre de braquage

coffre 292 l

réservoir de carburant 80 l

Transport et préparation

3500 $