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Nos essais routier

Fiat 500 2012

  • Voiture neuve
L’Annuel de l’automobile 2012
Fiat 500

15 995 $ à 19 500 $

Par Philippe Crowel

Fiat 500

Branchée… pour combien de temps ?

L’arrivée de la Fiat 500 est un double événement : le retour de la marque italienne en Amérique du Nord après un hiatus de 27 ans; et la résurrection d’un modèle mythique, dont l’importance, pour les Italiens, est comparable à celle de la 2 CV pour les Français, la Coccinelle pour les Allemands ou la MINI pour les Britanniques. Les deux dernières ont d’ailleurs été ressuscitée elles aussi et elles sont dans la mire de la Fiat. C’est le combat des légendes.

CARROSSERIE

Comme sa rivale germano-britannique, la Fiat 500 du XXIe siècle est plus grosse que son ancêtre. Enfin, tout est relatif puisque ses dimensions, proches d’une Honda Fit ou d’une Mazda2, font d’elle une sous-compacte. Sauf qu’acheter une 500 est un fashion statement, comme on dit à Paris; une affirmation, celle d’un style de vie, d’une classe sociale, même. Une sous-compacte branchée, en quelque sorte. Comme la MINI – depuis le rachat de la marque britannique par BMW, on l’écrit en majuscules – et comme la Beetle.

Le style a donc toute son importance, ici, car il est sans l’ombre d’un doute au sommet des priorités de la clientèle cible. Et à ce chapitre, force est d’admettre que les stylistes de Fiat ont visé en plein dans le mille. À l’intérieur comme à l’extérieur, la 500 fait honneur au design italien, célébré dans le monde entier. Comme ses deux rivales, elle ressemble beaucoup à son ancêtre, sa carrosserie en reprenant les grandes lignes. Cela donne une silhouette absolument craquante, qui déclenche les mêmes réactions que la New Beetle et la MINI lorsqu’elles ont été lancées, il y a une douzaine d’années. La Fiat suscite des réactions partout, qui vont du simple sourire au coup de foudre.

Cette belle gueule n’a pas entraîné trop de sacrifices sur l’autel du design, si ce n’est qu’un large pilier B qui, combiné à la petitesse des glaces latérales arrière, crée un angle mort important. On l’a constaté chez Fiat, et, pour compenser, l’extrémité du miroir extérieur est dotée d’une partie convexe. Le coupé se décline en trois versions, et le cabriolet, en deux.

HABITACLE

L’exercice de style se poursuit à l’intérieur avec un habitacle qui se démarque nettement des sous-compactes de grande diffusion. Chaque petit détail semble avoir fait l’objet d’une attention particulière… et porter la griffe d’un styliste. Qu’il suffise de mentionner la sellerie bicolore recouvrant les sièges et l’intérieur des portières, la planche de bord à deux tons et l’omniprésence des formes rondes, comme la carrosserie : le tableau de bord est rond, les poignées de portes aussi, la grille de sélection de la boîte de vitesses, les boutons, les vide-poches… Même les appuie-tête sont ronds ! Ceux-ci sont d’ailleurs durs comme du bois et leur fonction semble uniquement décorative.

L’ergonomie n’a pas été étudiée avec le même soin, comme en témoignent certaines lacunes à ce chapitre. Un exemple : les poignées de réglage des sièges et de leur dossier, difficiles à manipuler et mal placées. Elles m’ont fait rager à chaque fois. La consultation du tableau de bord, où l’instrumentation est regroupée dans un espace restreint, n’est pas toujours facile non plus. Heureusement, les commandes sont accessibles et d’utilisation intuitive. On retrouve aussi de nombreux espaces de rangement. Les dimensions du compartiment à bagages sont cependant directement proportionnelles au format de la voiture.

À l’avant, les sièges sont confortables mais dépourvus de maintien latéral. L’assise haute plaira cependant à ceux et à celles qui n’aiment pas conduire au ras du sol. La 500 n’est pas une quatre-places mais plutôt une 2+2, ce qui signifie que ses places arrière ne conviendront qu’à des enfants.

MÉCANIQUE

Au moment de son introduction, le printemps dernier, la 500 n’était offerte qu’avec une seule motorisation, soit un 4-cylindres de 1,4 litre, bon pour 101 chevaux. Une version suralimentée de ce moteur se retrouvera sous le capot de l’Abarth, attendue au cours des prochains mois. La puissance grimpera alors d’une trentaine de chevaux, ce qui aura un effet sur une voiture aussi menue; mais cela demeure nettement inférieur aux 181 chevaux de la MINI Cooper S. La 500 est plus compacte, donc plus légère, mais les comparaisons seront inévitables.

En attendant cette version plus sportive, il est impératif, pour avoir un minimum de plaisir avec la petite italienne, d’opter pour la boîte de vitesses manuelle. Le 4-cylindres MultiAir a beau avoir la meilleure volonté du monde, la boîte automatique le tue. Les accélérations sont laborieuses, et les reprises, anémiques. Les lamentations du moteur confirment, par ailleurs, qu’il souffre, le pauvre… Le problème ne vient pas de la boîte automatique, à 6 rapports, elle, car elle effectue son travail correctement; mais il y a zéro couple à bas régime. L’indicateur de vitesse pourrait d’ailleurs être remplacé par un calendrier. Bon, j’exagère, mais il n’en demeure pas moins qu’un chrono de plus de 12 secondes pour effectuer le 0 à 100 km/h, je n’avais pas vu cela depuis longtemps !

La boîte manuelle à 5 rapports rehausse les performances (et le plaisir), d’autant plus qu’elle brille à tous les chapitres : étagement, précision, course du levier, rien à redire. Et la consommation ? Moins de 7 litres aux 100 kilomètres au combiné ville/route, c’est bien. Très bien, même.

COMPORTEMENT

Gros potentiel de plaisir, ici, avec l’empattement court et le poids plume. Ça se confirme dès qu’on zigzague un peu : l’agilité est l’une des grandes qualités de la petite. La direction ne permet pas, cependant, d’exploiter ce potentiel au maximum. Lente et floue au centre, elle constitue une énorme déception. Mais elle n’a pas que des défauts : en usage urbain, on apprécie sa légèreté ainsi que son court rayon de braquage.

Cet empattement court suscite toutefois quelques craintes au chapitre du confort, mais elles sont rapidement dissipées : la douceur de roulement est étonnante, et il convient de souligner l’excellent travail des suspensions qui absorbent bien les trous et les bosses qui ont fait la réputation de notre réseau routier.

CONCLUSION

Avant même de faire ses premiers tours de roues en sol canadien, la Fiat 500 était un succès assuré. Les carnets de commandes des concessionnaires confirmaient l’engouement pour cette petite italienne à l’allure si craquante. Voilà pour le court terme. À moyen et long terme, elle devra éviter quelques écueils. Celui de l’essoufflement, d’abord; parlez-en aux concessionnaires Volkswagen qui ont vendu des New Beetle au compte-gouttes alors qu’ils avaient de la misère à répondre à la demande lors de son arrivée. La mode peut parfois être si éphémère…

Un autre problème qui guette la Fiat 500 est celui de l’image : encore une fois, on songe à la New Beetle, qui a rapidement été étiquetée « voiture de femme ». Et ça, mes amis, c’est mortel pour un modèle. Non seulement les hommes n’en veulent pas, mais bien des femmes non plus : elles trouvent ça trop « fifille ». Ouch ! Le salut pourrait venir de l’Abarth, comme les versions plus sportives de la MINI lui ont évité d’avoir cette étiquette collée à la peau.

Dernier problème et non le moindre : la fiabilité. L’acronyme Fiat signifie Fabbrica Italiana Automobili Torino, mais aux États-Unis, on disait, à l’époque, que cela signifiait plutôt Fix It Again Tony… Traduction : répare-là encore, Tony. Autrement dit, on part de loin, côté réputation. Les adeptes du verre d’eau à moitié plein diront que ça peut difficilement être pire. Qu’importe, seul le temps apportera les réponses à ces questions.

FORCES :

  • Absolument craquante
  • Déco intérieure branchée
  • Consommation
  • Agilité
  • Confort appréciable
  • Voiture-culte

FAIBLESSES :

  • Lacunes ergonomiques
  • Manque de maintien des sièges
  • Angle mort important
  • Moteur anémique (avec boîte auto)
  • Direction engourdie
  • Réputation de la marque à rebâtir

La cote Verte

consommation (100km) man. 6,9 l auto. 7,7 l

émissions polluantes co2 man. auto.

empreinte écologique (nombre d?arbres à planter par année): indice d?octane: 87

coût du carburant moyen par année man. auto.,

nombre de litres par année man. auto.

(source fiat)

Fiche d'identité

versions pop, sport, lounge

roues motrices arrière

portières 3 nombre de passagers 4

première génération 2012

génération actuelle 2012

construction toluca, mexique

sacs gonflables 7 (frontaux, latéraux avant, genoux avant (coucteur), rideaux latéraux)

concurrence smart fortwo

Fiche technique

moteur

l4 1,4l sact, 101 ch à 6500 tr/min

couple 98 lb-pi à 4000 tr/min

transmission manuelle à 5 rapports, automatique à 6 rapports avec mode manuel

0-100 km/h

vitesse maximale

autres composantes

sécurité active freins abs, assistance au freinage, distribution électronique de force de freinage, antipatinage, contrôle de stabilité électronique

suspension avant indépendante

suspension arrière indépendante

freins avant disques

freins arrière disques

direction assistée, à crémaillère

pneus pop/lounge p185/55r15 sport p195/45r16

Au quotidien

prime d?assurance

25 ans

40 ans

60 ans

collision frontale

collision latérale

ventes du modèle de l?an dernier

au québec

au canada

dépréciation

rappels (2006 à 2011)

cote de fiabilité

garantie générale

garantie motopropulseur 5 ans/100 000 km

perforation

assistance routière

nombre de concessionnaires

au québec 21

au canada 58

nouveautés en 2012 nouveau modèle:

Dimensions

empattement 2300 mm

longueur 3547 mm

largeur 1627 mm

hauteur 1520 mm

poids man. 1074 kg, auto. 1106 kg

diamètre de braquage 9,3 m

coffre 263 l

réservoir de carburant 40 l avec moteur l4 de 1,4 l

Transport et préparation

1400$