15 995 $ à 22 995 $
Fiat 500
Le refrain sonne encore juste !
En réintroduisant en Amérique du Nord une voiture portant son nom, Fiat a joué d’audace. Rappelons-nous ! Quand l’entreprise italienne a tiré sa révérence en 1984, elle n’était au sommet de sa gloire. La réputation de la marque était, au mieux, médiocre. Le souvenir laissé, amer. Si l’on pardonne rapidement au Québec, la rancune est d’office ailleurs. Par conséquent, le défi de Fiat demeure formidable. Pour le relever, l’entreprise mise sur la 500, cette sous-compacte au design exquis qui fait tout sauf laisser indifférent. Mais ce n’est pas joué d’avance; la confiance, ça ne se regagne pas facilement.
Carrosserie
Voilà la principale carte de visite de cette 500. On parle souvent du design italien comme étant LE porteur de passion de l’industrie. Il suffit d’observer la réaction des gens face à cette puce pour comprendre. La Cinquecento a quelque chose qui obnubile. Elle nous colle un sourire, niais parfois, car on n’en connaît pas trop l’origine. C’est ça, l’essence de la 500.
Une version coupée et une conduite extérieure ont d’abord été introduites sur le marché. Au début de 2012, une version sportive, l’Abarth, s’est ajoutée à la nomenclature. Comptant battre le fer alors qu’il est encore chaud, une version à quatre portes est attendue quelque part en 2013, question de compléter la gamme.
Outre l’Abarth, une version unidimensionnelle, les autres livrées de la Cinquecento se déclinent en trois décorations : Pop, Sport ou Lounge.
Habitacle
Si l’extérieur de la 500 détonne, l’intérieur n’est pas en reste. On apprécie le jeu des contrastes. C’est différent et dessiné pour séduire avant tout. Cette unicité plaît, aucun doute. Cependant, ça n’a pas le cachet signé MINI, l’une des rivales avouées de cette 500. Quant au degré de confort des sièges sur lesquels on repose, il est excellent même si le maintien latéral est cruellement absent. Étonnamment, le confort à l’arrière est correct. Encore faut-il s’y rendre; l’accès n’est pas facile, et, une fois rendu, on n’en est pas sorti !
En termes de rangement, il ne faut pas s’attendre à des miracles, mais il demeure que la configuration de la 500 libère un espace décent à l’arrière. Encore là, oubliez le transport de bagages; la 500 est d’abord une citadine.
Mécanique
Deux moteurs complètent l’offre. Les versions non « abarthisées » reçoivent une mécanique à 4 cylindres de 1,4 litre qui propose 101 chevaux. On va se le dire, c’est insuffisant. Pour en extirper le maximum, il faut opter pour la boîte de vitesses manuelle à 5 rapports plutôt que l’automatique qui en compte 6. Les versions Abarth profitent, quant à elles, d’un turbocompresseur et de la technologie MultiAir qui, combinée à ce même moteur, fait grimper la puissance à 160 chevaux. Cette variante profite aussi d’une tout autre géométrie de suspension, d’amortisseurs plus fermes et de freins à disques ventilés à l’avant. Sur cette version, seule une boîte de vitesses manuelle à 5 rapports est proposée. Bref, on ne parle pas de la même voiture.
Comportement
Considérant la petitesse de la 500, on craint de se faire brasser au volant. Il n’en est rien. Même que le degré de confort est étonnant. La 500 est agile et se manie du bout des doigts, mais nous sommes loin du traitement MINI ici. Agréable à conduire, certes, mais pas sportive dans l’âme. C’est d’ailleurs pourquoi la version Abarth a été créée. Cette dernière a du chien et, au prix proposé, elle se veut la seule version capable de rivaliser avec la MINI.
Conclusion
La 500 a créé un « buzz » à son arrivée. Jusqu’ici, nous dit-on chez Chrysler, les ventes dépassent les attentes. La 500 demeurera dans le coup tant et aussi longtemps que Fiat travaillera à maintenir l’engouement. Pour ce faire, l’entreprise devra continuer d’innover. En ajoutant des variantes à sa gamme, elle emprunte, à mon humble avis, le bon sentier. N’est-ce pas là la recette MINI, soit dit en passant ?
Forces
- Bouille irrésistible
- Conduite amusante
- Version Abarth
- Accès à la différence
Faiblesses
- Un « char » de fille ?
- Course du levier mal étagée (version Abarth)
- Bruits de vent
- Quand le toit ouvrant est ouvert, on ne s’entend plus parler.
- Anémie du moteur de base
La cote Verte
CONSOMMATION (100km) man. 6,7 L auto. 7,4 L
CONSOMMATION ANNUELLE man. 1 200 L, 1740 $ , auto. 1340 L, 1943 $
INDICE D'OCTANE 87
ÉMISSIONS POLLUANTES (CO2) man. 2760 auto. 3082 kg/an
Fiche d'identité
VERSION(S) Pop, Sport, Lounge
TRANSMISSION(S) avant
Portières 3 PLACES 4
Première génération 2012
Génération actuelle 2012
Construction Toluca, Mexique
Coussins gonflables 7 (frontaux, latéraux avant, genoux avant (conducteur), rideaux latéraux)
Concurrence Mini, Smart Fortwo
Fiche technique
MOTEUR(S)
(Pop, Sport, Lounge) L4 1,4 L SACT
PUISSANCE 101 ch à 6500 tr/min
COUPLE 98 lb-pi à 4000 tr/min
BOÎTE(S) DE VITESSES manuelle à 5 rapports, automatique à 6 rapports avec mode manuel
PERFORMANCES 0-100 km/h 11s
Vitesse maximale 182 km/h
AUTRES COMPOSANTS
Sécurité active freins ABS, assistance au freinage, répartition électronique de la force de freinage, contrôle électronique de la stabilité, antipatinage
Suspension avant indépendante
Suspension arrière indépendante
Freins avant disques
Freins arrière disques
DIRECTION assistée, à crémaillère
Pneus Pop/Lounge P185/55R15 Sport P195/45R16
Au quotidien
PRIME D?ASSURANCE
25 ANS 1300 À 1500 $
40 ANS 800 À 1000 $
60 ANS 600 À 800 $
Collision frontale nm
Collision latérale nm
VENTES DU MODÈLE L?AN DERNIER
Au Québec 2027 Au Canada: 5492
Dépréciation (%) nm
RAPPELS (2007 à 2012) nm
Cote de fiabilité nm
Garantie générale 3 ans/60 000 km
Garantie motopropulseur 5 ans/100 000 km
PERFORATION 5 ans/100 000 km
Assistance routière 5 ans/100 000 km
Nombre de concessionnaires
Au Québec 21 Au Canada: 58
NOUVEAUTÉS EN 2013 Version Abarth
Dimensions
Empattement 2300 mm
Longueur 3547 mm
Largeur 1627 mm
Hauteur 1520 mm
Poids man. 1074 kg, auto. 1106 kg
Diamètre de braquage 9,3 m
Coffre 263 L
Réservoir de carburant 40 L
Transport et préparation
1400 $