Ford Explorer 2011 – 2016

Ford Explorer

Daniel Rufiange

Jusqu’à l’an dernier, nous vous présentions deux différents Ford Explorer dans le présent guide : celui qui est commercialisé actuellement, puis l’ancienne mouture, plus préhistorique. Cette ère est terminée, car on remonte le temps jusqu’en 2011 dans l’Annuel de l’auto d’occasion 2017. Or c’est lors de ce millésime qu’a été revu pour la dernière fois l’Explorer.

Et cette information est cruciale, car la seule chose qui n’avait pas changé lors de cet exercice, c’était le nom du véhicule. En fait, l’Explorer était un VUS à part entière avant 2011, lui qui était assemblé sur un châssis en échelle. Depuis, c’est avec une voiture, la Taurus, que ses bases ont des affinités.

Vous le devinez, le comportement routier des modèles 2011-2016 que vous trouverez sur le marché se rapproche davantage de celui d’une voiture. Dans sa catégorie, l’Explorer n’a d’ailleurs rien à envier à quiconque. Ce qu’il offre à ce chapitre n’est rien de moins qu’exceptionnel. À bord, on a droit à une belle présentation et plus on grimpe dans la gamme, plus on est gâté par la qualité des matériaux. La version Platinum, introduite en 2016, est franchement épatante.

Du reste, vous trouverez plusieurs variantes sur le marché. La plupart pouvaient être livrées en configuration à deux ou à quatre roues motrices. Avec nos hivers, il est clair que la deuxième se veut plus intéressante, mais il faut bien sûr être prêt à payer un peu plus. Si vous optez pour cette dernière, sachez que vous n’aurez pas un infatigable coureur des bois entre les mains. Cependant, avec le système de gestion du terrain, le véhicule s’adapte bien aux conditions routières.

Mécaniquement, le moteur V6 de 3,5 litres EcoBoost représente le meilleur choix. Le 4-cylindres de deux litres turbo montre de meilleures cotes de consommation sur papier, mais rappelons de suite que l’Explorer fait plus de 2000 kilos. En 2016, cette mécanique était remplacée par un 4-cylindres EcoBoost de 2,3 litres. Un bien meilleur choix. Dans tous les cas, on a droit à une boîte de vitesses automatique à six rapports.

Si vous mettez à l’essai l’Explorer, vous serez charmé. Avant de vous laisser séduire, toutefois, sachez que le bulletin de fiabilité du magazine Consumer Reports indique un rendement inférieur à la moyenne.

Les données essentielles

Indice de fiabilité : 3/5

Valeur de revente : 3,5/5

À SURVEILLER

Composantes électriques, y compris les accessoires, freins,

assemblage et finition, boîte de vitesses, climatiseur, composants

de direction.

RAPPELS (3)

Certains véhicules munis d’un siège du conducteur à inclinaison

manuelle pourraient ne pas satisfaire aux exigences de la norme de

sécurité des véhicules automobiles du Canada (NSVAC) 202 – Appuietête,

et aux exigences de la NSVAC 207 – Ancrage des sièges. (2016)

Le module d’acheminement du carburant pourrait se fissurer, ce

qui pourrait permettre au carburant de fuir. (2013)

Certains véhicules ne satisfont pas aux exigences de la norme

de sécurité des véhicules automobiles du Canada (NSVAC) 135 –

Systèmes de freinage de véhicules légers. (2015)