Ford Explorer 2012 – 2017

Ford Explorer (2012-2017)

Daniel Rufiange

En 2011, lorsque Ford a repensé son Explorer, elle lui a redonné une seconde vie. De produit moribond qu’il était, il est devenu le chef de file incontesté d’un segment fort populaire auprès des amateurs, soit celui des VUS de taille intermédiaire. Intermédiaire est un grand mot ici, car l’Explorer, de même que ses concurrents, n’a rien de petit.

Capable d’accueillir sept personnes, l’Explorer est souvent choisi en raison du volume intérieur qu’il contient. Ça et le fait qu’avec le moteur V6 EcoBoost de 3,5 litres sous le capot, il permet de remorquer 5000 livres de charge. Si vous n’avez rien à tracter, une version équipée du 4-cylindres de deux litres turbo fera amplement le travail, mais il ne fait pas de miracle à la consommation; la bête est lourde. Ce dernier bloc a été proposé à compter de l’année 2013, mais il a laissé sa place à un 4-cylindres de 2,3 litres, aussi turbocompressé, lors des révisions apportées au modèle en 2016. Nettement plus intéressant. Quant au moteur V6 de 3,5 litres, vous remarquerez que sa puissance diffère selon que vous êtes en présence d’une variante Sport ou non.

À l’intérieur, l’environnement est de qualité, et plus on grimpe dans la gamme, plus on va sérieusement jouer dans la cour des bannières de luxe. C’est particulièrement le cas avec la version Platinum ajoutée en 2015. Elle n’était pas donnée et exige toujours un prix élevé sur le marché de l’occasion. D’ailleurs, la valeur de revente de l’Explorer s’améliore chaque année, ce qui prouve que le produit est très prisé.

Sur la route, le confort est l’élément dominant, mais on demeure tout aussi charmé par la stabilité et le niveau d’insonorisation. Manifestement, les qualités de l’Explorer ne sont pas à remettre en cause. Ce qui peut l’être, cependant, c’est son bulletin de fiabilité, qui est de loin inférieur à la moyenne. Soyez prêt à passer du temps à l’atelier.

Les données essentielles

Indice de fiabilité : 3/5

Valeur de revente : 3,5/5

À SURVEILLER

• Composantes électriques, y compris les accessoires,

freins, assemblage et finition, boîte de vitesses, climatiseur,

composants de direction.

RAPPELS (5)

• Sur certains véhicules munis d’un moteur GTDi de 2,3 L et d’un

chauffe-moteur, le chauffe-moteur pourrait être susceptible de

surchauffer en raison de l’orientation du moteur. (2015-2016)

• Dans certains véhicules, les dispositifs de fixation de l’écran

thermique du mécanisme de direction pourraient présenter un

revêtement incorrect qui pourrait entraîner la corrosion et la

séparation de l’écran thermique. (2017)

• Certains véhicules munis d’un siège du conducteur à

inclinaison manuelle pourraient ne pas satisfaire aux exigences

de la norme de sécurité des véhicules automobiles du Canada

(NSVAC) 202 – Appuie-tête, et aux exigences de la NSVAC 207 –

Ancrage des sièges. (2016)

• Le module d’acheminement du carburant pourrait se fissurer, ce

qui pourrait permettre au carburant de fuir. (2013)

• Certains véhicules ne satisfont pas aux exigences de la norme

de sécurité des véhicules automobiles du Canada (NSVAC) 135 –

Systèmes de freinage de véhicules légers. (2015)